Le constructeur automobile britannique utilisera des composants de Lucid pour produire des modèles électriques de luxe haute performance
Un employé polit la carrosserie d’une Aston Martin DB11 à l’usine du constructeur automobile de Gaydon, dans le Warwickshire. Photographie: Bloomberg / Getty Images
Aston Martin a conclu un accord avec la société américaine Lucid pour fabriquer des véhicules électriques. Le constructeur automobile britannique utilisera des composants de Lucid pour produire des véhicules électriques de luxe haute performance Aston Martin a conclu un accord avec la firme américaine Lucid pour fabriquer des véhicules électriques ultra luxueux et performants à partir de 2025. Le constructeur automobile de luxe britannique, dont les pertes ont plus que doublé l’année dernière pour atteindre près de 500 millions de livres sterling (837 millions $ CAD), a conclu une transaction en espèces et en actions évaluée à 182 millions de livres sterling (305 millions $ CAD) dans laquelle Lucid prendra une participation de 3,7% dans Aston Martin, cotée à Londres. Le constructeur automobile, qui a vendu 6 400 véhicules de luxe l’année dernière a beaucoup investi pour développer de nouveaux modèles, a déclaré qu’il utiliserait des composants du moteur de Lucid pour les premiers modèles et certains modèles de véhicules électriques (BEV) dans le futur. La société a déclaré que l’accord, qui implique une dépense minimale de 177 millions de livres sterling ( 296 millions $ CAD) avec Lucid, facilitera le lancement de son premier BEV en 2025. « Combiné à notre développement interne, cet accord avec Lucid nous permettra de créer une plateforme de VÉ unique sur mesure adaptée à tous les futurs produits Aston Martin, des hypercars aux voitures de sport et aux VUS », a déclaré Roberto Fedeli, directeur de la technologie d’Aston Martin. Mercedes-Benz détient une participation de 9,4% dans Aston Martin dans le cadre d’un accord stratégique à long terme qui comprend le partage de technologies et la représentation au conseil d’administration du constructeur automobile britannique. Les analystes de l’industrie se demandent depuis plusieurs années comment les petits constructeurs automobiles tels qu’Aston Martin pourront faire face au coûteux passage vers les véhicules électriques et à la demande croissante de technologie numérique sans appartenir à un groupe automobile, comme c’est le cas pour Bentley qui appartient à VW ou Rolls-Royce appartenant à BMW. « L’accord proposé avec Lucid change la donne concernant la croissance d’Aston Martin pour les véhicules électriques », a déclaré Lawrence Stroll, président exécutif d’Aston Martin, le milliardaire de la mode qui a repris la société en difficulté en 2020. « Avec Mercedes-Benz, nous avons maintenant deux fournisseurs de classe mondiale pour soutenir notre développement interne et nos investissements qui nous permettront de mettre en œuvre notre stratégie d’électrification. » Le mois dernier, Geely, l’un des plus grands constructeurs automobiles indépendants de Chine, a doublé sa participation dans Aston Martin à 17%. La nouvelle de l’accord a fait grimper les actions d’Aston Martin de plus de 9%, faisant du constructeur automobile de luxe la plus forte hausse du FTSE 250, ajoutant à la reprise du marché qui a augmenté sa valeur marchande de près de 80% au cours des 12 derniers mois. « C’est la dernière d’une série d’initiatives stratégiques conçues pour rendre l’emblématique constructeur automobile britannique plus pertinent à l’ère moderne », a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell. Mark Sweney The Guardian
Contribution: André H. Martel
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Aston Martin développera une nouvelle batterie haute performance sur mesure aux côtés de Britishvolt. La collaboration, formalisée par ce récent partenariat devrait faciliter l’objectif du constructeur de voitures luxueuses de lancer son premier véhicule tout électrique en 2025.
La collaboration avec Britishvolt, le principal investisseur britannique dans les technologies de cellules de batterie lithium-ion, lui permettra de rassembler ces leaders britanniques de l'ingénierie afin de créer la prochaine génération de cellules et de batteries conçues spécifiquement pour les voitures hautes performances.
Une équipe de recherche et développement conjointe d'Aston Martin et de Britishvolt concevra, développera et industrialisera des packs de batteries, incluant des modules sur mesure et un système de gestion de batteries spécifiques. Les deux organisations travailleront ensemble pour maximiser la capacité des cellules cylindriques hautes performances spéciales développées par Britishvolt pour être utilisées dans les véhicules électriques hautes performances d’Aston Martin. Le premier hybride rechargeable d'Aston Martin, la supercar à moteur central Valhalla, sera livré au début de 2024. À compter de 2026, toutes les gammes de produits Aston Martin auront au moins une option de moteur électrique, dans le but d’électrifier l’ensemble de son portefeuille d’ici 2030. La collaboration avec Britishvolt est complémentaire à l'accord technologique stratégique d'Aston Martin avec Mercedes-Benz AG. Tous les investissements seront financés par les engagements en capital existants pour développer des véhicules électriques. Publié le 07 mars 2022 dans Batteries , Electrique (Batterie) Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques sont en baisse, mais la tendance à long terme demeure positive13/4/2020
Les ventes de véhicules électriques sont en baisse, mais le nouveau Tesla Model Y, illustré ici, sort rapidement de la salle d'exposition. Tesla
La voiture électrique, qui a connu une croissance des ventes lente mais régulière dans le monde, est désormais fortement affectée par la Covid-19. Selon l'American Automobile Association (AAA), la pandémie a empêché les consommateurs de se rendre dans les salles d'exposition et a affecté leur pouvoir d'achat, mais elle a également fait chuter les prix de l’essence à une moyenne nationale de 1,89 USD le gallon, en baisse de 86 cents par rapport à l’an dernier à la même date. Historiquement aux États-Unis, les ventes de VE ont suivi de près le prix de l’essence la pompe.
Wood Mackenzie, une société d'analyse britannique, prévoit que les ventes mondiales de véhicules électriques diminueront de 43% cette année, pour atteindre 1,3 million. "L'épidémie de coronavirus, les retards potentiels dans les achats de flotte en raison de la baisse du prix du pétrole et une approche attentiste pour l'achat de nouveaux modèles ont tous contribué à cette baisse des prévisions de ventes ». Un rapport de GlobalData en date du 7 avril dernier arrive à des conclusions similaires . «Si les prix à la pompe demeurent bas longtemps, cela remettra en question les avantages économiques prévus pour les utilisateurs qui passent aux véhicules électriques», a déclaré Mike Vousden, analyste automobile chez GlobalData. "Cela pourrait s'avérer très problématique pour l'industrie dans une année qui devait marquer le grand virage vers les véhicules électriques." Les ventes de VÉ ont chuté brutalement en Chine, en baisse de plus de 75% en février comparativement à l’an dernier. Cela correspond à une baisse de 79,1% pour l'ensemble de l'industrie automobile chinoise. Mais comme le combat de la Chine contre le coronavirus semble avoir culminé, la société de renseignement commercial CRU Group prévoit que pour l'année 2020, les ventes de véhicules électriques en Chine seront en fait supérieures à celles de 2019. Une partie de l'érosion est évidente dans le haut de gamme du marché automobile. C'est peut-être un signe des temps qu'Aston Martin ait annulé sa voiture électrique Rapide-E à production limitée (seulement 155 modèles prévus), évaluée à 330 000 USD, conçue pour offrir 600 chevaux et un passage de zéro à 100 Km/h en moins de quatre secondes. Il semble que la Covid 19 ne soit pas la seule raison qui ait justifiée cette décision, prise en janvier dernier, et la situation financière quelque peu fragilisée d'Aston Martin ne s’est pas améliorée avec la venue du virus.
La Nissan Leaf SV Plus 2020. Les ventes sont en baisse de 27,1% au premier trimestre 2020. Nissan
La venue de la voiture électrique Porsche Taycan 2020 est trop récente pour évaluer les tendances dans les données américaines. 221 d'entre elles ont été vendues au premier trimestre incluant les modèles Turbo et Turbo S. Porsche affirme que ces données sont conformes aux attentes alors que l'offre continue d'augmenter avant le lancement prévu du modèle 4S, moins dispendieux, qui devrait se faire au deuxième trimestre. Les livraisons devraient augmenter dans un contexte de forte demande aux États-Unis, qui ont reçu les premières voitures Taycan dans le monde fin décembre 2019. » Le prix de la Turbo S commence à 185 000 USD.
Mais sans aucun doute, Porsche aurait vendu beaucoup plus de Taycan si les circonstances avaient été normales. Bien sûr, il y a quelques éclaircies dans le ciel des VÉ. La vente de voitures BMW et Mini électriques est en hausse de 13,9% au premier trimestre 2020 avec 30 692 véhicules. «Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de réduction de l'Union européenne en matière de dioxyde de carbone», a déclaré Pieter Nota, membre du conseil d'administration de BMW. «Nous ne voyons aucune nécessité de différer nos objectifs de protection du climat.» Les ventes de la Chevrolet Bolt ont également augmenté de 36,1 % soit 5 873 de plus que l’an dernier, car le manufacturier a décidé de mousser ses ventes «En mars, Chevrolet offrait des rabais de 10 000 USD sur la Bolt», explique Brad Berman, qui couvre les ventes de VÉ avec Electrek.com. Les incitatifs sont à l'échelle du marché en ce moment, mais elles sont généreuses pour des véhicules électriques. «Il est vrai qu'à la suite de la pandémie, moins de gens achètent des véhicules électriques», dit Berman, qui prévoit néanmoins des temps meilleurs pour l’industrie du VÉ. "Il semble que le marché des VÉ s’en tire mieux face à la situation que le marché traditionnel", dit-il. «Nous le voyons dans les ventes de Tesla et de la Chevy Bolt. Les acheteurs de VÉ ont généralement des revenus plus élevés et sont mieux équipés pour résister au changement économique. » À long terme, Berman estime que la poussée vers l'électrique est inexorable. «Les constructeurs automobiles du monde entier doivent respecter des objectifs d'émissions stricts», dit-il. «Et c'est pourquoi ils sont prêts à offrir de nombreux incitatifs pour mousser leurs véhicules électriques.» Les constructeurs automobiles continuent de mettre sur le marché des modèles électriques. Ford vient d'annoncer que la version hybride rechargeable de son pick-up F-150, le pickup le plus vendu, aura une autonomie électrique de 16 km. La société a également annoncé qu'elle disposerait de 40 véhicules électriques dans le monde d'ici 2022, dont 16 tout électriques. Selon Håkan Samuelsson, président et chef de la direction de Volvo, «Nous sommes déterminés à être le premier constructeur automobile haut de gamme à faire passer l'ensemble de nos véhicules vers l'électrification.» De son côté, Tesla, comme le souligne Berman, se porte très bien. Elle a connu le meilleur premier trimestre de son histoire au cours des trois premiers mois de 2020, avec 88 000 véhicules (dont 76 200 berlines Model 3 et le nouveau crossover Model Y). Les ventes de Tesla devraient augmenter de 40% en 2020 par rapport à ce qui ressemble à une baisse de 35% sur l'ensemble du marché automobile. Les données de Tesla reflètent le retour à la croissance du marché chinois et le fait que son nouveau Model est populaire auprès du marché. Tesla espère produire 500 000 voitures cette année, mais ce sera tout un défi. La société a produit son millionième véhicule, un Model Y, le 10 mars dernier. Il faut quand même être réaliste, la majorité des ventes de véhicules électriques sont à la baisse. Les ventes de Nissan Leaf, par exemple, ont diminué de 27,1% au cours du trimestre, à seulement 1 958 véhicules. Les résultats trimestriels sont cependant trompeurs, car l'industrie enregistrait des retours très rentables en janvier et février, avant la déclaration du virus. Ram Chandrasekaran, analyste principal des transports et de la mobilité chez Wood Mackenzie, a confirmé que les véhicules électriques sont une nouvelle technologie dont le sort dépendra de la volonté des consommateurs de prendre un risque. «La plupart des nouveaux acheteurs de véhicules électriques représentent encore la première génération de propriétaires de cette technologie», dit-il. «L'incertitude et la peur créées par l'épidémie ont-elles rendu les consommateurs moins enclins à adopter une nouvelle technologie?» Le futur nous le dira. Barron’s
Contribution: André H. Martel
Dyson annule son projet de véhicule électrique et se concentrera sur les batteries à électrolyte14/10/2019
On pourrait dire que Dyson est retourné à ses aspirateurs et à beaucoup d'autres projets, mais on oublie les voitures.
Dans une mise à jour d'hier concernant le projet automobile, James Dyson, le fondateur de la société, a qualifié la voiture qu'ils avaient développée de fantastique, tout en expliquant que l’entreprise ne pouvait tout simplement pas le rendre commercialement viable. "
Dyson a souligné que le conseil d'administration de la société avait décidé la terminaison du projet. «Je voulais confirmer personnellement que le conseil d'administration de Dyson avait pris la décision très difficile de voter l’arrêt de notre projet automobile», a déclaré Dyson, qui a ajouté: «cette décision n’est pas causée par une défaillance du produit ou de l'équipe, pour qui cette nouvelle sera difficile à accepter et à digérer. Leurs réalisations ont été immenses, compte tenu de l’énormité et de la complexité du projet. » C’était un projet incroyable . La société, bien connue pour ses aspirateurs, a vu le jour il y a deux ans en affirmant qu'elle travaillait sérieusement sur une nouvelle voiture électrique, une technologie utilisant des batteries à électrolyte, des matériaux avancés, une nouvelle technologie automobile et des solutions d’emballage innovantes.
Usine Dyson Automotive Manufacturing - Singapour
Dyson a réuni des dirigeants d’Aston Martin et de Tesla, et un peu plus tôt cette année, le président d’Infiniti, Roland Keueger . La société prévoyait ériger une énorme centre d’essais ainsi qu'un édifice de bureaux, spécialement conçu pour le projet, pouvant accueillir 2 000 employés. La société avait également racheté la société Sakti3, spécialisée dans les batteries à semi-conducteurs, puis s’est écartée de cette technologie au profit d’une autre technologie qu’elle souhaitait développer à l’interne. Dyson travaillait également sur sa propre technologie de moteur et son premier prototype ressemblait beaucoup à son rival le Tesla Model X, mais avec moins de fioritures.
Le dessin de brevet pour la voiture électrique Dyson qui était prévu pour 2021
James Dyson a souligné qu'il continuerait à agrandir ses installations à Malmesbury, Hullavington et à Singapour, qui étaient toutes liées aux activités automobiles.
«Nous allons également nous concentrer sur la fabrication de batteries à électrolyte et d’autres technologies fondamentales que nous avons identifiées: technologies de détection, systèmes de vision, robotique, apprentissage automatique et intelligence artificielle. Ces technologies nous offrent des opportunités importantes que nous devons saisir à deux mains», a déclaré Dyson. Dyson prévient les nouveaux constructeurs d’automobiles électriques: ce n'est pas facile de réussir. Mais il pourrait y avoir de belles opportunités pour développer des batteries à électrolyte solide, et des octrois de licences pour de nouveaux moteurs électriques. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Maintenant que plusieurs nouveaux modèles en 2019 offrent beaucoup plus d’autonomie et des prix abordables, le temps n'a jamais été aussi propice pour faire l’acquisition d’un véhicule électrique.
Bien qu'ils représentent toujours un pourcentage infime de toutes les ventes de véhicules neufs aux États-Unis, ce sont des arguments convaincants pour que les consommateurs considèrent un modèle entièrement électrique pour leur prochain mode de transport. Voici 10 raisons pour lesquelles vous devriez envisager de passer à un VÉ en 2019:
1. LA SÉLECTION N'A JAMAIS ÉTÉ AUSSI GRANDE.
Un nombre record de voitures électriques et de véhicules multi segments, 17 au total sont disponibles aux États-Unis pour l'année modèle 2019, à des prix à partir de 23 900 USD pour le minuscule Smart EQ ForTwo. La majorité d'entre eux coûtent environ 30 000 USD, ce qui correspond au coût moyen d'une voiture neuve. Les nouveaux modèles de cette année comprennent les Audi e-tron et Jaguar i-Pace, considérés comme des hauts de gammes ainsi que les Hyundai Kona Electric et Kia Niro Electric, plus abordables, incluant la nouvelle Nissan Leaf Plus à longue portée. En outre, Tesla a finalement mis sur le marché la version d’entrée de gamme de son populaire Model 3, d’une valeur de 35 000 USD. De plus, de nouveaux véhicules électriques devrait arriver sur le marché en 2020, et de nouveaux d'ici la fin de l'année. Ceux--ci incluent une version redessinée de la Kia Soul EV, une nouvelle Mini Electric et des modèles électriques haut de gamme d'Aston Martin, de Mercedes-Benz, de Porsche et la Polestar de Volvo. Alors que certains modèles ne sont encore disponibles qu’en Californie et peut-être dans quelques autres États partageant ses normes strictes en matière d'émissions de véhicules, davantage de véhicules électriques sont désormais proposés dans les 50 États. 2. LES MODÈLES LES PLUS RÉCENTS ÉLIMINENT PRATIQUEMENT LES CRAINTES LIÉES À L’AUTONOMIE. Si dans le passé les véhicules électriques ont eu de la difficulté à franchir la barre des 160 km, huit véhicules électriques 2019 peuvent parcourir plus de 320 km avec une pleine charge. Tesla est en tête du classement avec ses modèles 3, S et X dépassant les 480 km. Hyundai Kona Electric et Kia Niro Electric, plus abordables, offrent des capacités respectives de 415 et 385 km, tandis que la Chevrolet Bolt EV compte 384 km et que la nouvelle Nissan Leaf Plus devrait parcourir 360 km. 3. AUX ÉTATS-UNIS, CELA POURRAIT ÊTRE VOTRE DERNIÈRE CHANCE D'OBTENIR UN ALLÉGEMENT FISCAL POUR L'ACHAT D'UN VÉ. Le gouvernement fédéral offre toujours aux acheteurs de voitures électriques admissibles un crédit d’impôt unique non négligeable qui permet de réduire de 7,500 $ le coût d’un nouveau modèle. Mais vous devrez peut-être agir vite pour en tirer parti. Pour sa part, la Maison Blanche souhaite que le crédit d’impôt soit abrogé et des projets de loi ont été présentés au Congrès l’an dernier pour limiter les subventions aux constructeurs pendant un certain nombre d’années ou pour les éliminer complètement. Même si le crédit d’impôt reste en vigueur, il est prévu de le supprimer progressivement en deux étapes en fonction de la vente par le constructeur de 200 000 véhicules tout électriques et hybrides rechargeables. Tesla a été le premier constructeur à atteindre ce chiffre l'an dernier, ce qui signifie que son allègement fiscal fédéral a été ramené à 3,750 dollars le 1er janvier, et passera à 1,875 dollars le 1er juillet et expirera le 31 décembre. General Motors a également réalisé 200,000 ventes de véhicules électriques l'an dernier, et ses crédits VÉ devraient diminuer à compter du 1er avril. Heureusement, un certain nombre d’États offrent encore leurs propres incitatifs aux acheteurs d’EV. 4. LES VALEURS DE REVENTE DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES AUGMENTENT. Traditionnellement, les voitures électriques ont connu des valeurs de revente inférieures à la moyenne. C’est en partie à cause du crédit d’impôt fédéral de 7,500 $, qui a eu pour effet de réduire leurs prix de transaction, et aux modèles plus anciens qui ont beaucoup moins d'autonomie que les plus récents. Maintenant, des modèles tels que la Chevrolet Bolt EV, la Tesla Model 3, S et X, la Jaguar I-Pace et l'Audi e-tron pouvant parcourir 360 km ou plus devraient conserver des valeurs de revente bien supérieures aux modèles précédents. De tous les modèles, le spécialiste Kelley Blue Book prédit que le Model 3 de Tesla conservera 64,3% de sa valeur après 36 mois. 5. L'ÉLECTRICITÉ EST TOUJOURS MOINS CHÈRE QUE L'ESSENCE. Même si les prix de l'essence restent relativement abordables, il est toujours moins coûteux de faire fonctionner une voiture électrique. Par exemple, l’agence « Environmental Protection Agency » a déclaré que la Hyundai Ioniq Electric, dont la conduite combinée ville / autoroute équivaut à 57 km/l, coûtera à son propriétaire 500 USD par an pour parcourir 24,000 km, basé sur le coût moyen de d’électricité. L’EPA estime qu’un propriétaire d’Ioniq Electric dépensera 4,250 USD de moins en consommation d’énergie sur une période de cinq ans que celui qui conduit un véhicule à combustion fossile sur la même distance. De plus, en évitant les déplacements hebdomadaires à la station-service, le propriétaire d'un véhicule électrique peut économiser encore plus d'argent en évitant les achats impulsifs pour des choses comme des boissons, des collations et des billets de loterie. 6. LES STATIONS DE RECHARGE PUBLIQUES SONT DE PLUS EN PLUS PRÉSENTES AUX ÉTATS-UNIS. Selon les dernières estimations du ministère de l'Énergie, près de 21,000 stations de recharge publiques de véhicules électriques sont en service aux États-Unis. Même si ce chiffre a doublé au cours des deux dernières années, elles sont encore relativement rares comparées aux stations-service. Néanmoins, en fonction de votre lieu de résidence, vous les trouverez dans les parkings publics des aéroports, dans des immeubles de bureaux et dans les parkings d’hôpitaux, ainsi que dans les parkings de nombreux détaillants et de centres commerciaux. Les chargeurs de niveau 2 de 240 volts les plus répandus peuvent recharger complètement une batterie EV en moins de quatre heures, selon le modèle de véhicule. Une alternative plus rare, mais plus rapide, consiste à utiliser un chargeur rapide CC de niveau 3 capable de recharger la batterie d'un véhicule à 80% de sa capacité en 30 minutes seulement. 7. LES COÛTS DE MAINTENANCE SONT INFÉRIEURS À CEUX D'UN VÉHICULE À PROPULSION CLASSIQUE. Posséder une voiture électrique signifie ne jamais avoir à faire des vidanges d'huile et des mises au point, et il y a beaucoup moins de pièces mobiles qui finiraient par tomber en panne et qui auraient besoin d'être remplacées. Les véhicules électriques utilisent une simple transmission à une vitesse et qui diminue et même élimine l’usure, comme les bougies d’allumage, les soupapes, le silencieux, le tuyau d'échappement, le distributeur, le démarreur, l’embrayage, les courroies d’entrainement et le convertisseur catalytique. Les visites d'entretien régulières sont généralement limitées à la rotation des pneus et à la vérification des plaquettes de frein et autres composants. 8. LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES NE GÉNÈRENT AUCUNE ÉMISSION DE GAZ. Contrairement aux moteurs à combustion interne, les moteurs électriques évitent les rejets de polluants à l'origine du smog et des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Cependant, comme le soulignent rapidement les critiques, l'impact global d'un véhicule électrique sur l'environnement dépend de la source d'électricité locale. Leur effet net tend à être le plus faible en Californie, à New York et dans le nord-ouest du Pacifique, où les ressources en énergies renouvelables sont prédominantes, et moins dans les États du centre des États-Unis tels que le Colorado, le Kansas et le Missouri, où les centrales électriques à combustibles fossiles sont les plus courantes. Pourtant, une étude récente menée par « The Union of Concerned Scientists » a conclu que les véhicules électriques sont généralement responsables de moins de pollution que les véhicules classiques sur l’ensemble du territoire américain. 9. VOUS POUVEZ UTILISER L'ÉNERGIE SOLAIRE ET GÉNÉRER VOTRE PROPRE ÉNERGIE. La façon la plus écologique de garder un véhicule électrique chargé est sans doute de produire de l'électricité à la maison au moyen de panneaux solaires montés sur le toit du garage. Malheureusement, cela peut coûter plus de 7,000 USD par installation, et si vous installez une batterie de stockage pour capturer l'énergie pendant la journée qui vous permettrait d’effectuer votre recharge pendant la nuit, cela doublera le coût d’installation. Il semble plus rentable d’investir et de convertir votre maison et votre garage à l'énergie solaire. Bien que cela puisse coûter 20,000 USD ou plus, un crédit d’impôt fédéral couvrira 30% de l’investissement, et certains États offrent des incitatifs supplémentaires pour se procurer l’énergie solaire. Malheureusement, le crédit fédéral devrait baisser à 26% en 2020, 22% en 2021 et sera complètement supprimé en 2022. 10. LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES D'OCCASION NE COÛTENT PAS CHER. Bien que les valeurs de revente soient à la hausse pour les derniers modèles à longue portée, le prix des véhicules électriques usagés demeurent avantageux. Une recherche rapide dans la section : Voitures à vendre de MYEV.com a déniché pas moins de 65 inscriptions pour 10,000 USD ou moins. Par exemple, une Nissan Leaf 2011 avec 92,810 km au compteur et une autonomie de 115 km pour seulement 5,500 USD, tandis qu'une Mitsubishi i-MiEV 2012 avec 67,891 kilomètres au compteur et une autonomie de 100 km était cotée à 5,900 USD. Les nouveaux modèles dépassent largement ces autonomies, mais à ces prix, un véhicule électrique usagé constituerait une excellente deuxième ou troisième voiture pour la famille, un véhicule qui ne nécessite pas d’essence et n’émet pas d’émission de gaz dans votre environnement. Un véhicule électrique usagé pourrait très bien constituer une façon abordable d’aller et de revenir d’une gare de train de banlieue pour les banlieusards qui travaillent en ville. PAR JIM GORZELANY , ÉDITEUR Myev.com
Contribution: André H. Martel
Aston Martin dévoile un sous-marin électrique nommé Neptune, Toyota dévoile de nouveaux concepts de VÉs qui n'iront jamais en production, Tesla licencie des centaines d'employés, Shell achète le réseau de recharge pour VÉs de NewMotion, et Tesla rappelle 11 000 Model X pour un problème de siège : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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BMW proposera 25 modèles électrifiés d'ici 2025 dont 12 tout-électriques, Jaguar vient de s'engager à fournir une gamme de véhicule entièrement électrifiée, Nissan fabriquera la nouvelle LEAF tout-électrique au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni, et de nouvelles données suggèrent que les batteries de Tesla conserveront 80% de leur capacité au bout de 840 000 km : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Daimler investit 30 millions de dollars dans un taxi électrique volant, une Tesla Model S atteint 483 000 km en seulement 2 ans et économise des milliers de dollars, Aston Martin n'aura que des hybrides à la mi-2020, on se demande si les voitures électriques pourraient utiliser des transmissions manuelles, et Mini donne un aperçu du style de son nouveau VÉ : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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L’objectif premier de la Formule E est de servir de banc d’essai à l’avancement et au développement des technologies en électrification des transports.
C’est pourquoi les écuries qui prennent part au championnat doivent obligatoirement utiliser un châssis identique, obligeant ainsi les constructeurs à concentrer leurs efforts sur certaines composantes clés, comme la motorisation. Conséquemment, cela permet de maximiser les investissements et de les diriger vers les éléments les plus essentiels des véhicules électriques.
D’ailleurs, les voitures de Formule E utilisent des batteries au Lithium-Ion, issues du savoir-faire québécois. En effet, une partie de ces batteries ont été conçues à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ).
En moins de trois saisons, certains constructeurs automobiles ont déjà intégré des technologies développées et testées sur le circuit de la Formule E. En voici quelques exemples :
Renault TREZOR La voiture concept TREZOR de Renault incorporera la motorisation développée en Formule E, celle-là même qui a aidé le constructeur français à remporter les premiers championnats. NIO EP9 La NIO EP9, la « super voiture » la plus rapide au monde, est propulsée par les mêmes fournisseurs que l’écurie NextEV, qui a remporté la première course de Formule E. RapidE de Aston Martin Pour assurer l’autonomie de sa voiture concept RapidE, Aston Martin intégrera une batterie bâtie sur la même technologie que celle de William Advanced Engineering, également utilisée en Formule E. La Formule E nous réserve certainement bien d’autres innovations que nous retrouverons dans les véhicules de demain. Source :Montréal c'est électrique Contribution : Martin Archambault
La production de la Pacifica Hybrid reprend en Ontario, la Virginie de l’Ouest est le dernier État à fixer une taxe pour les voitures électriques et hybrides rechargeables, des lampadaires d’Ubitricity pour recharger les voitures électriques, et la première voiture tout-électrique d'Aston Martin arrivera sur le marché en 2019 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Le PDG de Tesla Elon Musk surnomme affectueusement Apple : Le « cimetière de Tesla ». Selon lui, la compagnie a embauché plusieurs personnes renvoyées de chez Tesla. « Si ça ne fonctionne pas chez nous, vous pouvez travailler chez Apple », a-t-il déclaré. Il a émis ce commentaire après avoir été interrogé au sujet de la soi-disant guerre de débauchage entre le constructeur automobile et le géant de l'électronique suite au lancement du projet Titan, le programme de voiture électrique d'Apple. Le personnel de la haute direction et de l’ingénierie chez Tesla est composé de plusieurs anciens vice-présidents et directeurs d'Apple, tandis que la société de Cupertino a embauché un bon nombre d'anciens ingénieurs de Tesla, mais rarement pour sa haute direction ... jusqu'à maintenant. Le site 9to5Mac, en collaboration avec le site parent Electrek, a confirmé en exclusivité qu’Apple avait engagé l'ancien vice-président de l'ingénierie véhicule chez Tesla et ancien ingénieur en chef chez Aston Martin, Chris Porritt, pour travailler sur des projets spéciaux, dont fort probablement le projet Titan. Plus récemment, un article avait d’ailleurs rapporté que Steve Zadesky, le dirigeant d'Apple qu’on suspectait être responsable du projet Titan, avait quitté l'entreprise plus tôt cette année. Si Zadesky a en effet quitté l'entreprise, cela laisserait toute la place pour Porritt, un candidat susceptible de reprendre la direction du projet de voiture électrique. Son expertise pourrait être utile dans beaucoup de rôles d'ingénierie du matériel, et il a aussi développé une spécialité au niveau de la dynamique, de l’architecture et du conditionnement du véhicule tout au long de sa longue carrière. Avant d’arriver à la Silicon Valley, Porritt était un ingénieur-clé dans l'industrie automobile au Royaume-Uni. Il a commencé comme stagiaire à Land Rover en 1987 et évolué jusqu’au rôle d'ingénieur principal dans la dynamique du véhicule en 1997. Il a ensuite travaillé pour Aston Martin où il a occupé le poste d’ingénieur en chef jusqu'en 2013, quand il a rejoint Tesla en tant que vice-président de l'ingénierie des véhicules. Chez Aston Martin, Porritt a été crédité de la fabrication des véhicules les plus emblématiques de l'entreprise au cours des dernières années, dont la V12 Zagato, la One-77 supercar, et la DB9. Lors de l'embauche de l'ingénieur en 2013, Tesla avait publié un communiqué de presse et Musk avait déclaré :
« Tesla est une société de technologie pure et dure, ce qui signifie que toute personne dirigeant une équipe d'ingénieurs doit être un ingénieur remarquable lui-même, de même qu’un excellent leader. Chris a démontré ce type de caractéristiques dans son rôle chez Aston Martin, créant la One-77, qui était sans aucun doute leur meilleure voiture jamais créée. » Il est entré chez Apple beaucoup plus discrètement Selon les informations recueillies, il aurait rejoint la société à titre « d’administrateur du groupe de projets spéciaux PD » un titre volontairement vague. L'année dernière, Apple a embauché un ingénieur chevronné qui travaillait sur le programme Autopilot de Tesla, Jamie Carlson. Ce dernier a également été répertorié comme un membre du groupe de projets spéciaux. Nous pouvons confirmer que certains hauts ingénieurs d'Apple se rapporteront directement à Porritt, dont le directeur de l’ingénierie du développement de produit, Albert Golko, qui jusqu'à l'an dernier travaillait pour le groupe iPhone et maintenant sur des produits non spécifiés. Emery Sanford se rapporterait aussi directement à Porritt. Sanford est un ingénieur prolifique nommé dans des dizaines de brevets d’Apple et qui a souvent travaillé directement avec Zadesky, le dirigeant qu’on croyait avoir été en charge du projet Titan jusqu'au début de cette année. Même si Apple n'a pas encore reconnu officiellement travailler sur une voiture, son projet de véhicule électrique (et probablement autonome) est un secret de polichinelle dans les industries de l'automobile et de la technologie. Source : 9to5Mac Contribution : Peggy Bédard Dans les 60 prochains mois, plus de changements surviendront dans l'industrie automobile que dans les 60 dernières années. Les constructeurs automobiles européens devraient se tourner vers les voitures électriques maintenant sinon l’Europe pourrait bien se trouver en difficulté économique. Il arrive parfois qu’une nouvelle technologie puisse modifier profondément la façon dont les humains se rapportent à l'énergie et au transport. La roue, la machine à vapeur et l’avion sont tous des changements radicaux qui ont placé l'humanité sur une nouvelle trajectoire. En conduisant pour la toute première fois la Nissan Leaf électrique en 2011, j’ai réalisé que j’étais assis dans une réelle percée technologique. Les moteurs à combustion interne atteignent 30% de rendement. Ceci est le résultat d'un siècle de progrès et de milliards de dollars de recherche et de développement continu. La marge de progression restante est minime. Pourtant, me voilà qui conduit la première génération d'une voiture qui atteint confortablement 85-90% de rendement ! J’ai compris immédiatement l'énorme potentiel de la voiture électrique: une accélération rapide, pas d'émissions nocives, trois fois plus économe en énergie. Depuis l'introduction de la Nissan Leaf, plus de voitures électriques sont apparues sur le marché. Mais ceci n’est que le début d'un déplacement massif des combustibles fossiles et des moteurs à combustion vers les voitures électriques alimentées par des énergies renouvelables. Chez Fastned, nous appelons ça un véritable révolution de l’automobile ! Voici pourquoi je pense que l'industrie automobile européenne doit tourner le dos au moteur à combustion interne et mettre tous les efforts et investissements nécessaires pour supporter cette révolution électrique. Les moteurs à combustion ne peuvent rivaliser avec les moteurs électriques Comme le prix des batteries continue de baisser, plus de gens commencent à apprécier les voitures électriques et le moteur à combustion interne et les constructeurs automobiles européens traditionnels font face à une véritable tempête. Ils doivent se conformer aux réglementations sur les émissions plus strictes et faire face à l’attitude changeante du public envers les émissions polluantes. Il y a trois raisons pour lesquelles je crois que les moteurs électriques représentent l’avenir de l’automobile : 1. Pour le plaisir de conduire, le 100% électrique est la nouvelle norme « Nous sommes une compagnie de moteur V12. Projetons-nous dans l'avenir. Devrais-je suivre le reste de l’industrie et réduire la taille du moteur? Est-ce que j’imagine Aston Martin avec un moteur trois cylindres? Dieu me pardonne. Vous devez faire quelque chose de radical. La puissance électrique vous donne ce pouvoir. » -Andy Palmer, PDG d'Aston Martin Le plaisir de conduire - « Freude am fahren » comme l’appelle BMW - n’est plus possible avec le moteur à combustion interne. Il a atteint les limites de la physique. Il respecte peut-être les réglementations antipollution plus strictes pour le moment, mais il en résulte une expérience de conduite ennuyante. Au cours de la prochaine décennie, la réglementation des émissions sera encore plus sévère, ce qui rendra les voitures aux combustibles fossiles plus dispendieuses. Dans l'UE, par exemple, les constructeurs automobiles devront conformer leur flotte à une émission moyenne de CO2 de 95 grammes par km d’ici 2021. Cela signifie que d’ici les 6 prochaines années, la totalité de la flotte vendue par Daimler devrait avoir des émissions polluantes semblable à une Fiat Panda. En d'autres termes, pour se conformer à la réglementation des émissions, les fabricants de voitures n’ont pas beaucoup d’options que de vendre de grandes quantités de voitures entièrement électriques. 2. Les voitures électriques sont plus abordables « Je serais déçu si le prix par kWh ne tournait pas autour de 100 $ d'ici 2020. » -J.B. Straubel, Chef de direction technique (CDT) Tesla Motors Les appareils photo numériques et les panneaux solaires étaient autrefois dispendieux. Plus maintenant. Un sort semblable attend la voiture électrique. En 2010 - lorsque la première Nissan Leaf est arrivée sur le marché - le prix des batteries lithium-ion tournait autour de 1000 $ par kWh. En 2013, au moment où Tesla présentait sa Model S, les analystes ont conclu que les prix de la batterie avaient chuté à environ 400 $ par kWh. GM a annoncé un prix de 145 $ par kWh pour sa Bolt tout-électrique qui sera sur le marché en 2016. Tesla Motors prévoit de produire des batteries dans la gamme des 100 $ en 2020. La tendance est claire: le prix des batteries diminue à un rythme annuel d'environ 20%, tandis que le moteur à combustion interne est toujours plus cher pour se conformer à la réglementation antipollution. Cela peut être difficile à imaginer aujourd'hui, mais nous verrons très bientôt des voitures électriques moins coûteuses que des voitures à essence comparables. 3. Le « moment cigarette » du moteur à combustion interne « D’ici 20 ans, l'odeur des gaz d'échappement sera aussi rare (dans les villes) que l'odeur de la fumée de cigarette l’est dans un restaurant aujourd'hui. » -Sir Richard Branson La grande majorité des conducteurs de véhicules électriques vous diront qu'ils ne reviendront jamais à l'essence. Ce n’est seulement qu’une question de temps avant que la société ne voit les voitures à essence comme une technologie irresponsable, tout simplement parce qu'elles sont dangereuses pour la santé des autres et mettent en péril notre climat. Pensez à ce qui est arrivé au tabagisme. Il y a tout juste trente ans, les gens fumaient pratiquement partout - dans les avions, les écoles, les hôpitaux. Les gens fumaient en présence de bébés et de personnes âgées. Les femmes enceintes fumaient, les médecins fumaient, les personnes malades fumaient. Avec le recul, ça semble complétement fou ! La situation a changée lorsque les dangers du tabagisme sont devenus indéniables. Les gouvernements partout sur la planète ont introduit des restrictions d'âge, des messages d'avertissement obligatoires sur les paquets, et l'interdiction de fumer dans les hôpitaux, les bâtiments administratifs, les écoles, les bars et les restaurants. Fumer ne semblait soudainement plus normal, mais dangereux. Je prédis que c’est exactement ce qui va arriver aux moteurs à combustion. Les gaz d'échappement ont prouvé qu’ils pouvaient causer le cancer, l'accouchement prématuré, augmenter le risque de maladie cardiaque et significativement abréger la vie des citadins. Tout comme le tabagisme, le public se sensibilise au sujet et les gouvernements mettent en place des lois pour restreindre les voitures polluantes. Dans ce contexte, que croyez-vous que les constructeurs automobiles feront ? Il y a un parallèle intéressant entre la révolution automobile actuelle et celle de l’énergie. Cela a commencé tout doucement quand le gouvernement allemand a adopté une loi en 2000 qui garantissait un prix stable pour l'énergie solaire et éolienne. Les premières années, personne n'y a prêté attention. Les panneaux solaires étaient chers et les éoliennes pas très puissantes. L'énergie renouvelable était comme de la science-fiction: cela arriverait un jour, peut-être, mais pas dans les dix prochaines années, et certainement pas en Allemagne. Par conséquent, les grands services publics tels que RWE et E.on n’ont pas réagi en 2000. Ni en 2002 ou en 2005. Ils ont continué la construction de centrales électriques à combustibles fossiles avec une durée de vie d'un demi-siècle. Ils ont ignoré la tempête de l'énergie renouvelable qui était en train de se lever. Avec le recul, nous pouvons constater l’erreur de ces dirigeants. Grâce aux prestations temporaires pour l'énergie solaire et éolienne en Allemagne, la demande a augmenté. Des usines ont augmenté leur production et le prix des panneaux solaires a chuté de façon spectaculaire. Les éoliennes sont devenues plus imposantes, moins coûteuses et plus efficaces. L’énergie solaire et éolienne a connu un boom inattendu. Mais l’Allemagne a peu profité de cette révolution énergétique. La fabrication de ces technologies de prochaine génération est allée majoritairement vers l’Asie. Sommes-nous sur le point de faire la même erreur? Au cours d'une conférence publique tenue en septembre entre Elon Musk (PDG de Tesla Motors) et le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, quelque chose d'intéressant s’est produit. Après que Musk eut lancé des avertissements concernant les changements climatiques et exposé sa vision d'un avenir électrique complet, Gabriel a plaidé pour des mesures prudentes. Gabriel ressemblait à un capitaine de navire qui reçoit tous les signaux d'une tempête, mais qui continue d’attendre et d’espérer que la mer va se calmer. Bien sûr, la tempête ne va pas se calmer. Au cours des derniers mois, nous avons eu droit au scandale de Volkswagen et l'image de la marque a été ternie. Au même moment, Tesla Motors surpasse des modèles haut de gamme de marques historiques comme Mercedes et Porsche. Le temps est venu pour l'Europe d'agir. Elle a besoin de réinventer trois industries: 1. Les constructeurs automobiles qui construisent les véhicules électriques; 2. Les fabricants de batteries qui produisent des batteries; 3. Les compagnies qui fourniront de l'énergie propre et renouvelable à bon prix pour ces voitures. Si l’Europe n’entre pas dans la danse, elle en paiera le prix. D'autres pays prendront sa place, ce qui est déjà en train de se produire. Les Chinois investissent dans les géants électriques comme Build Your Dreams (BYD). Les Japonais sont bien préparés avec le plus grand fabricant de véhicules électriques, Nissan, et le géant de la batterie Panasonic. La Corée du Sud a KIA, Samsung a SDI et LG a Chem, qui parient tous agressivement sur les batteries et les voitures électriques. Tesla Motors construira la plus grande usine de batteries sur la planète dans le Nevada, et une usine en Californie qui produira 500 000 Tesla par an. Ces entreprises emploient des personnes hautement qualifiées et développent un savoir-faire considérable sur les batteries, les trains à propulsion électrique et les cellules solaires. Rien de tel ne se passe en Europe. Il y a quelques initiatives, mais peu de conviction et d'ambition à entrer dans le tourbillon. Si cela ne change pas, cette industrie de billion de dollars, et les centaines de milliers d'emplois et la prospérité qu'ils apportent, se déplaceront vers d'autres continents. Alors que le quart du PIB de l'Europe dépend des industries de l'automobile, du pétrole et du gaz, nous ne pouvons pas nous permettre de les perdre et de les remplacer par rien d'autre. Ce qu'il faut faire Le scandale du diesel semble avoir réveillé au moins un géant. Volkswagen semble avoir trouvé un nouveau directeur général qui prend des actions concrètes. En quelques semaines, après avoir assumé les fonctions de directeur, Matthias Müller a accéléré le programme d'électrification Volkswagen. La Volkswagen Phaeton sera tout-électrique et l’entreprise développera une nouvelle plateforme complètement électrique. Audi et Porsche présenteront toutes les deux des voitures de luxe capables de la recharge rapide en 2018-2019. Dans les 60 prochains mois, l'industrie automobile européenne doit dire au revoir au moteur à combustion interne et mettre tous ses efforts et l’investissement nécessaires derrière la révolution électrique.
Si l'Europe veut maintenir ses prouesses dans le domaine de l'automobile, elle doit commencer à construire plusieurs usines de batteries, développer des plateformes de véhicules électriques, rééquiper les usines et déployer un réseau de recharge rapide européen fiable et imposant - tout cela en même temps. Et elle doit commencer dès aujourd'hui. Michiel Langezaal est le PDG et co-fondateur de Fastned. Source : Clean Technica et Medium Contribution : Peggy Bédard Le PDG d’ Aston Martin, Andy Palmer, a laissé filtrer des indices plus tôt cette année que la compagnie envisageait de créer une version électrique de la berline sport Rapide. Aujourd'hui, l'ancien cadre de Nissan a confirmé que la voiture arrivera sur le marché dans deux ans et qu'elle aura 800 chevaux-vapeur, surpassant même les 691 chevaux-vapeur du Model S P85D de Tesla.
Palmer a expliqué à Automotive News que l'électrification des véhicules est un must pour des marques comme Aston Martin, si elles espèrent continuer à vendre des moteurs à combustion interne dans un monde aux exigences de plus en plus strictes sur les émissions et l'économie de carburant. Il a également dit précédemment que des transmissions électriques seraient un parfait ajout aux modèles plus luxueux d’Aston car ils fournissent une poussée sans effort tout en étant relativement silencieux. Comme la Tesla, la Rapide électrique aurait quatre roues motrices, ce qui suggère qu'il y aurait au moins un moteur électrique monté sur chaque essieu. Les piles, quant à elles, seraient fournies par un fabricant établi et offriraient une autonomie d'environ 320 km, dit Palmer. Si l’entreprise est un succès, Aston Martin suivra avec une version électrique de son VUS basé sur sa voiture concept DBX, qui, incidemment, possède une transmission électrique. Le nouveau VUS sera d’abord disponible dans des versions à essence et hybride rechargeable quand il sera mis en marché vers la fin de la décennie, mais une version électrique est en chantier. Palmer voit un créneau pour les voitures électriques s’élevant à 200 000$ et plus, la fourchette de prix où Aston Martin évolue habituellement, un marché qui selon lui serait difficile à percer pour un nouveau venu comme Tesla. Et pour l’instant, aucun des rivaux d’Aston tels que Bentley, Ferrari et Lamborghini n’ont l'intention d'offrir une voiture électrique. Source: Green Car Reports Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Le PDG d’Aston Martin, Andy Palmer, a récemment discuté des plans de la compagnie de faire une version électrique de la berline Rapide. Il se pourrait bien que d’autres VÉ et hybrides s’ajoutent à cette liste.
En effet, six ou sept modèles pourraient être offerts en version hybride ou électrique. Les véhicules hybrides sont une réponse inévitable aux normes d’émission de plus en plus strictes selon monsieur Palmer. Le slogan de Aston Martin – Puissance, beauté, âme – pourrait être respecté avec des modèles électriques performants estime le PDG. Aston Martin prévoit lancer la version électrique du Rapide d’ici environ trois ans. Aucun échéancier n’a cependant été établi pour la production de modèles hybrides. Aston Martin a également dévoilé le concept tout électrique DBX au salon de l’auto de Genève en mars dernier. Il est maintenant confirmé que ce modèle ira en production, mais il demeure incertain si la transmission électrique demeurera au sein du véhicule. Aston Martin tirera profit de son partenariat avec Daimler pour accéder à des nouvelles technologies en ce qui a trait à la sécurité, la connectivité et la conduite autonome. Il ne serait pas étonnant que le partage de savoir technologique se fasse également au niveau des composants hybrides et électriques. Source: EcoMento Très en verve au salon de Genève, Aston Martin vient d'y dévoiler sa troisième nouveauté. Un concept situé aux antipodes des Vantage GT3 et Vulcan, puisqu'il adopte une motorisation électrique pour le moins originale grâce à Andy Palmer, anciennement du groupe électrique de Nissan USA et franc supporter de l'électromobilité. S'il est une marque qui n'a manifesté aucun engouement pour l'électrique, c'est bien Aston Martin. Un désintérêt compréhensible, d'autant que la firme doit voler de ses propres ailes depuis le retrait de Ford en 2007, avec les moyens limités qui s'ensuivent. Pourtant, au salon de Genève , c'est bien un concept "branché" qui trône aux côtés des pistardes Vantage GT3 et Vulcan . Son nom de code, DBX, évoque la récente DB10 réservée à James Bond, avec laquelle il partage la volonté de renouveler le style maison... et l'absence de production en série envisagée. Sauf que le parallèle s'arrête là, tant la dernière-née se démarque d'une Aston Martin classique. Sa garde au sol conséquente pourrait d'ailleurs presque l'assimiler à un SUV, même si la carrosserie reste bien celle d'un coupé. C'est toutefois surtout sur le plan technique que cette DBX se distingue, avec ses quatre moteurs électriques intégrés directement dans les roues. Une solution pour l'instant abandonnée par les grands constructeurs, car elle pénalise les masses non suspendues, très importantes pour le confort et le comportement. En revanche, cette technologie a l'avantage de libérer beaucoup d'espace, en plus de doter cette anglaise d'une transmission intégrale capable de générer du Torque Vectoring pour optimiser l'agilité. Singulière jusque dans les matériaux employés à bord, comme le cuir Nubuck, cette Aston Martin DBX pourrait ainsi accueillir confortablement quatre passagers et leurs bagages. Elle se démarque également par sa batterie lithium-souffre ou sa direction électrique "by wire", sans lien mécanique, façon Infiniti Q50 . Mais pas évident de savoir s'il en ressortira quelque chose en série, d'autant qu'aucun chiffre n'est communiqué... Source: L'Automobile Magazine |
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