Le constructeur automobile affirme qu'il est capable de développer plus rapidement ses nouveaux camions grâce à sa plateforme de batterie Ultium.
General Motors lancera sa première camionnette lourde entièrement électrique plus rapidement qu'initialement prévu. L'année dernière, GM avait déclaré qu'elle souhaitait que tous ses véhicules légers soient zéro émission d'ici 2035, mais ses véhicules lourds ne deviendraient électriques qu'en 2040, date à laquelle le constructeur automobile s'attendait à devenir une entreprise neutre en carbone. Cependant, la PDG de GM, Mary Barra, a déclaré lors de son discours d'ouverture au CES 2022 que les camionnettes Chevrolet Silverado et GMC Sierra deviendraient entièrement électriques d'ici 2035, comme le reste des véhicules légers de GM. "Tel qu’annoncé précédemment, notre plan est de faire en sorte que tous les nouveaux véhicules légers soient électriques d'ici 2035. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'annoncer que nous allons introduire des véhicules lourds entièrement électriques selon le même calendrier. Ces véhicules lourds entièrement électriques les camions de service seront conçus pour assurer un transport et un remorquage de nos véhicules lourds sans effort. » Barra a ajouté que les pickup offriront également « la possibilité d’effectuer les travaux les plus difficiles. " Remarquez, cela ne signifie pas que tous les camions lourds de GM deviendront entièrement électriques à partir de 2035; seuls les nouveaux modèles le seront. Des pickup à combustion continueront d'être fabriqués et vendus aux côtés des pickup tout électriques pendant un certain temps avant que les premiers ne soient progressivement supprimés. GM construit actuellement ses camionnettes à combustion à usage intensif à l'usine de montage de Flint dans le Michigan, mais un porte-parole de la société a noté qu'il était trop tôt pour dire si les versions électriques y seront également fabriquées. « Nous ne pouvons pas spéculer sur les futurs sites de fabrication de produits» , a déclaré le porte-parole de GM Stuart Fowle à Detroit Free Press . Il a ajouté que GM est capable de développer les robustes pickup en raison de sa nouvelle plateforme de batterie Ultium. La technologie de propulsion exclusive de GM pourra soutenir la fabrication de plus de 30 nouveaux véhicules électriques que le constructeur automobile a promis de lancer d'ici 2025. L' investissement annoncé de 35 milliards $ USD (environ 44 milliards $ CAD) dans les véhicules électriques et autonomes d'ici 2025 est un autre facteur important qui permet à GM de proposer des véhicules électriques lourds plus tôt que prévu. Jusqu'à présent, GM a confirmé que cinq usines en Amérique du Nord construiront des véhicules tout électriques : Spring Hill (TN), Factory Zero (MI), Orion Assembly (MI), CAMI (Ingersoll, Ontario, Canada) et Ramos Arizpe (Coahuila, Mexique). Source : Detroit Free Press Dan Mihalascu InsideEVs
Contribution: André H. Martel
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Une nouvelle loi en France obligera bientôt les constructeurs automobiles à inclure un avertissement dans leurs publicités encourageant des alternatives de transport plus économes en énergie telles que la marche, le vélo ou les transports en commun.
La nouvelle législation entrera en vigueur le 1er mars prochain et exigera que l'une des trois mentions soit incluse dans toutes les publicités automobiles en France. Les trois options sont :
L'une des trois options sera requise dans toute forme de publicité, y compris en ligne, dans la presse écrite, à la radio ou à la télévision. Cette option devra être clairement lisible, ou dans le cas de la radio, prononcée à haute voix à la fin de la publicité. Ne pas inclure la clause de non-responsabilité pourrait coûter aux constructeurs automobiles une amende pouvant aller jusqu'à 50 000 € (environ 72 000 $ CAD).
La France a pris plusieurs mesures visant à réduire les émissions du secteur des transports et à améliorer son efficacité énergétique.
Le pays a annoncé une interdiction de la vente de tous les véhicules à essence et diesel d'ici 2040. Paris a annoncé qu'elle avançait cette échéance à 2030, et a également proposé d'interdire les voitures au centre-ville, créant un paradis pour les cyclistes et les piétons. La ministre de la transition écologique de la France, Barbara Pompili, a affirmé que la nouvelle législation aidera à promouvoir une solution plus globale que le simple passage vers les voitures électriques, mais souhaite plutôt se concentrer sur la réduction de l'énergie nécessaire aux transports. Barbara Pompili a dit : « Décarboner les transports, ce n'est pas seulement passer aux véhicules électriques. C'est aussi utiliser, lorsque possible, les transports en commun ou le vélo. » La prise d'Electrek Electrek soutient ce message à 100%. Tout comme les sociétés d'alcool et de tabac qui sont autorisées à vendre leurs produits mais doivent inclure une clause de non-responsabilité en matière de santé publique, cette législation obligera les constructeurs automobiles à informer le public sur des alternatives de transport plus propres et plus efficaces. Entrer dans la tête des consommateurs est la partie la plus difficile de la bataille, il est donc logique de commencer ici. Les voitures vont demeurer. Elles seront là pour des siècles parce que nos sociétés sont construites autour d'elles. Mais convaincre les gens qu'elles ne sont pas toujours nécessaires est une étape importante pour réduire considérablement les émissions nocives. La marche, le vélo ou les transports en commun sont toujours la meilleure option pour nos villes et sont souvent la meilleure option en particulier dans les villes surpeuplées où un vélo électrique peut arriver beaucoup plus rapidement qu'une voiture. Elles ne sont tout simplement pas la meilleure option pour les constructeurs automobiles. Et Barbara Pompili a tout à fait raison de dire que le problème ne sera pas résolu en passant simplement aux voitures électriques. Bien sûr, les voitures électriques sont bien meilleures que les voitures à moteur à combustion. Mais elles brûlent toujours beaucoup plus d'énergie que la marche ou le vélo, et elles encombrent les rues de la ville avec une constante circulation paralysante. Bien que l'avertissement risque de tomber dans l'oreille d'un sourd alors que beaucoup de gens achètent encore des cigarettes avec une image de poumons malades sur la boîte, c'est un pas dans la bonne direction pour aider à pousser le public vers un modèle de transport plus durable . Micah Toll Electrek
Contribution: André H. Martel
Les experts prédisent une croissance explosive dans un avenir proche.
Les véhicules électriques représentent aujourd'hui moins de 1% des véhicules sur les routes américaines. Cependant, leur nombre augmente. Au cours de la prochaine décennie, les véhicules électriques pourraient dominer le marché automobile américain. Combien de véhicules électriques sont sur la route aujourd'hui ? Fin 2021, un peu plus de 10 millions de véhicules en circulation dans le monde étaient des véhicules électriques. Alors que les ventes globales de véhicules ont diminué de 16 % dans le monde en 2020, le nombre de véhicules électriques immatriculés dans le monde a augmenté de 30 %, avec plus de 2 millions de véhicules vendus. Croissance et adoption des VÉ Les véhicules électriques sont une technologie relativement nouvelle, mais leur courbe de croissance en Amérique a déjà augmentée. Depuis 2010, les ventes annuelles de véhicules électriques aux Etats-Unis ont augmenté de plus de 19 %, à partir de seulement 1191 véhicules vendus en 2010 à 231 088 en 2020.
Les nouvelles technologies, comme les véhicules électriques, suivent généralement une courbe en S de croissance et d'adoption. Comme l'illustre le graphique, contrairement à d'autres régions du monde, les États-Unis n'ont pas encore atteint ce stade explosif. Cela suggère que le marché américain des véhicules électriques est potentiellement prêt pour une expansion rapide.
Alors que les nouvelles technologies évoluent, le véhicule électrique est encore dans sa phase d'adoption précoce, même si sa part de marché s'améliore. Alors que les ventes de voitures neuves aux États-Unis ont augmenté de 36 % entre janvier et avril 2021, les ventes de voitures électriques aux États-Unis ont augmenté de 95 %. Marques de véhicules électriques aux États-Unis Le marché américain des VÉ est dominé par un seul acteur : Tesla. En 2020, Tesla a vendu plus de véhicules électriques aux États-Unis que tous les autres constructeurs réunis. Leurs ventes représentaient près de 79 % de tous les nouveaux véhicules électriques immatriculés aux États-Unis. Cependant, leur part de marché pourrait diminuer en raison des coûts. Les Tesla sont chères et le crédit d'impôt fédéral de 7 500 $ pour les véhicules Tesla a pris fin en décembre 2019. D'autres marques, qui n'ont pas encore vendu 200 000 véhicules, offrent toujours des crédits fédéraux aux acheteurs.
Les options des acheteurs de véhicules électriques augmentent, avec 25 nouveaux modèles sur le marché depuis 2021. Les constructeurs automobiles historiques comme Ford, Volkswagen et GM se sont engagés à accroître le développement des véhicules électriques ou même à arrêter la production de véhicules à essence. General Motors a l'intention de ne plus fabriquer des véhicules à essence d'ici 2035. Volkswagen a pour objectif de produire 1,5 million de véhicules électriques d'ici 2025. Volvo vise la moitié de son volume de production mondial de VÉ pour 2025. Ford a l'intention de vendre uniquement des voitures électriques en Europe d'ici 2030.
Bon nombre de ces engagements sont ambitieux et certains sont limités par région ou par type de véhicule. Mais la tendance du marché vers les véhicules électriques est claire et les options s'amélioreront à mesure que de plus en plus de joueurs proposeront des modèles de véhicules électriques. Quel État a le plus de véhicules électriques ? La Californie représentait 41 % de toutes les ventes de véhicules électriques aux États-Unis en 2020. Les ventes de véhicules électriques en Californie représentaient 8 % de toutes les ventes de véhicules neufs grâce à son marché en expansion. Cette croissance repose en partie sur des incitatifs gouvernementaux. Les incitatifs californiens pour les véhicules électriques sont les plus élevées du pays, plus élevés même que ceux du gouvernement fédéral, avec une remise initiale de 1 500 $ via son programme Clean Fuel Reward et jusqu'à 7 000 $ du Clean Vehicle Rebate Project . En outre, les services publics d'électricité de l'État offrent également des incitatifs. Il est possible d'acheter un Model 3 en Californie pour 25 000 $ USD, (31 895 $ CAD) ce qui rend le véhicule très compétitif par rapport aux véhicules à essence. Pourquoi les ventes de véhicules électriques sont-elles plus lentes aux États-Unis ? Alors que l'éducation des acheteurs et l'infrastructure de recharge entravent l'adoption des véhicules électriques, les concessionnaires automobiles représentent également un obstacle majeur aux ventes de véhicules électriques, malgré la supériorité des véhicules électriques. Les véhicules électriques sont moins chers à entretenir que les voitures à essence traditionnelles. Cependant, l'entretien et les pièces représentent plus de bénéfices annuels pour les concessionnaires que les ventes de voitures neuves. Cela nuit à la vente des véhicules électriques par les concessionnaires. Malgré les déclarations de la National Automobile Dealers Association affirmant que les concessionnaires s’impliquent avec les véhicules électriques, à ce jour, ils ont traîné la patte pour la promotion des véhicules électriques et ont maintenu certains obstacles légaux concernant les ventes de véhicules électriques. Dans de nombreux États, certaines lois empêchent les constructeurs automobiles de vendre des véhicules directement aux clients, ce qui force les startups de véhicules électriques à établir des concessionnaires coûteux dans chaque État, une barrière sur le marché. Seuls 22 États autorisent la vente directe, tandis que 11 autres font une exception pour Tesla, qui a dû négocier avec ces États individuellement. Dans les États dotés de lois interdisant la vente directe, les revendeurs doivent se battre pour les vendre. Au-delà des voitures électriques : l'avenir du transport net zéro Le succès anormal de Tesla et des véhicules électriques en Californie sont des signes encourageants pour le marché des véhicules électriques aux États-Unis, car ils démontrent que la technologie se vend et que les incitatifs gouvernementales fonctionnent. Pourtant, la route sera longue vers un monde de transport net zéro. BloombergNEF prédit que d'ici 2025 les ventes de véhicules électriques dans le monde vont plus que quadrupler, passant de 3,1 millions en 2020 à 14 millions en 2025. D'ici 2040, les véhicules électriques représenteront plus de 60 % de toutes les ventes de voitures neuves dans le monde, dont près de 75 % des ventes de voitures neuves aux États-Unis. Afin de soutenir les véhicules électriques aux États-Unis, les infrastructures de transport devront s'adapter. Des réseaux de recharge de véhicules électriques à des incitatifs fédérales accrus, l'avenir s'annonce prometteur, voire inévitable. Mais la question demeure de savoir à quelle vitesse les États-Unis vont-ils effectuer la transition. David M. Kuchta Treehugger
Contribution: André H. Martel
A la veille de la fin (prévue) de la COP26, une trentaine de pays et une dizaine de constructeurs se sont entendus, ce 10 novembre 2021, sur l’objectif (non contraignant) des 100% de véhicules neufs zéro émissions, pour les voitures individuelles et les camionnettes, en 2040 au plus tard, et en 2035 au mieux. Ce même jour, une première version de la déclaration finale de la COP26 a été rendue publique.
COP26 : une première mouture de déclaration finale en demi-teinte La COP26 de Glasgow entre dans sa dernière ligne droite. Ce 10 novembre 2011, la présidence britannique a présenté une première version de la déclaration finale de la conférence sur le climat, qui doit s’achever ce vendredi 12 novembre (mais qui peut se prolonger). Le texte appelle les pays à « réviser et renforcer », dès 2022, les contributions nationales (NDC), via notamment des « réductions rapides, fortes et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont des réductions d’émissions de CO2 de 45 % en 2030 par rapport au niveau de 2010 et à la neutralité carbone vers le milieu du siècle ». Le texte demande également aux États d’« accélérer la sortie du charbon et des financements pour les énergies fossiles », première mention explicite des énergies fossiles (absente de l’Accord de Paris) dans un accord international. Le manque de données chiffrées et contraignantes, ainsi que silence sur le soutien aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, premières victimes du changement climatique, a été critiqué. En revanche, en fin de journée du 10 novembre, les Etats-Unis et la Chine ont présenté une surprenante (et encore mystérieuse) “déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique”, où les deux pays s’engagent à “prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020”. Malgré l’absence de détails, le rapprochement des deux principaux pollueurs du monde, diplomatiquement à couteaux tirés, est un signe positif. Première déclaration mondiale sur les voitures zéro émission, mais sans grandes nouveautés Sur le front de la mobilité, cette COP26 a également débouché sur la première déclaration internationale sur les voitures zéro émissions. Certes non contraignante, elle a été signée par une trentaine de pays, une dizaine de constructeurs et plusieurs opérateurs de flottes automobiles. « Ensemble, nous travaillerons pour faire en sorte que toutes les nouvelles voitures et camionnettes soient zéro émission au niveau mondial d’ici 2040, et au plus tard d’ici 2035 dans les principaux marchés », précise le texte. Pour autant, la majorité des signataires d’importance avaient déjà annoncé, par ailleurs, des objectifs de 100% de voitures neuves zéro émissions dès 2030 ou 2035. C’est ainsi le cas, coté pays, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Norvège ou des Pays-Bas, ou, coté constructeurs, de Ford, Mercedes-Benz, General Motors et Volvo. Les nouveautés sont la présence d’États comme le Chili, le Ghana, le Mexique, la Turquie ou l’Inde, qui représentent d’importants marchés automobiles. Manquent à l’appel, en revanche, les États dominant le secteur, en Europe (Allemagne, France, Italie), en Amérique du Nord (Etats-Unis) ou en Asie (Chine, Japon, Corée du Sud), ainsi que de nombreux constructeurs, comme le groupe Renault-Nissan, Stellantis, Toyota ou Volkswagen. Comme sur la déclaration sur la fin des investissements dans les fossiles, la France brille à nouveau par son absence, ce qui pose questions pour un pays qui se veut, selon son président, champion de la transition énergétique. Rédigé par la Direction L’Energeek
Contribution: André H. Martel
Honda est devenu le premier grand constructeur automobile japonais à fixer une date officielle pour l'arrêt progressif des ventes de véhicules à énergie fossile. Le nouveau PDG Toshihiro Mibe a annoncé que son entreprise espère passer au tout électrique d'ici 2040.
L'annonce de Mibe confirme un changement auquel Honda fait allusion depuis quelques mois. En 2020, la société s'est associée à GM pour développer deux nouveaux véhicules électriques basés sur les batteries Ultium de GM. Honda a déjà annoncé son intention de vendre uniquement des véhicules électrifiés en Europe d' ici 2022 et de passer au tout électrique en Amérique du Nord d' ici 2040. Cela dit, il est difficile de nier que le Japon a pris du retard par rapport aux autres grandes régions de fabrication automobile du monde, des marques originaires d'Europe, des États-Unis, de Chine et de Corée ont publié un flux constant d'annonces de nouveaux modèles électriques et d'investissements dans des usines de batteries. Pendant ce temps, Honda et Toyota continuent de jouer avec les piles à combustible, et la LEAF de Nissan est en retard pour une mise à niveau majeure. L'éthique passéiste des constructeurs automobiles japonais s'est reflétée dans certains des commentaires des médias sur l'annonce de Honda. "C'est une cible très audacieuse", a déclaré Yachiyo Tanaka, analyste à la société de recherche automobile Fourin. "Honda s'est engagé à devancer les autres constructeurs automobiles en introduisant les dernières technologies." La plupart des défenseurs des véhicules électriques qualifieraient probablement l'objectif 2040 de Honda de timide et pourraient également noter que la déclaration de Mibe n'incluait aucune annonce de nouveaux modèles ou de nouvel investissement. Cependant, c'est un pas dans la bonne direction, et beaucoup plus encourageant que ce que nous avons entendu de Toyota, qui a diffusé des publicités ridiculisant les véhicules électriques et vantant les machines à mouvement perpétuel (une campagne publicitaire Lexus a été interdite par le bureau norvégien de la protection des consommateurs ). Le PDG de Toyota a récemment dénoncé la proposition du gouvernement japonais d'éliminer progressivement les combustibles fossiles au milieu des années 30 et a lancé une tirade anti-VÉ truffée de mensonges. ( Une annonce plus récente d'une nouvelle gamme de véhicules électriques indique que le constructeur automobile a peut-être vu la lumière électrique.) Selon Bloomberg, certains observateurs de Honda se demandent si l'objectif 2040 est réaliste. Cependant, un ingénieur de Honda a félicité le PDG Mibe pour avoir défini une stratégie claire et a déclaré que le sentiment général dans l'entreprise était positif. Mibe lui-même est ingénieur de formation et travaille chez Honda depuis 34 ans. L'ancien ingénieur de Honda, Tomiji Sugimoto, estime que le succès de l'entreprise dans le nouveau monde électrique dépendra de la rapidité avec laquelle Honda pourra rentabiliser le secteur des véhicules électriques. Les entreprises qui le font rapidement survivront. Source Bloomberg ChargedEVS
Contribution: André H. Martel
General Motors et Shell ont annoncé mercredi dernier un nouveau partenariat pour fournir de l'énergie renouvelable aux clients de GM au Texas, ainsi qu'une recharge gratuite de nuit pour les Texans qui possèdent des voitures électriques GM.
Le programme offrira l’énergie électrique à partir de sources renouvelables comme l'éolien et le solaire à des tarifs fixes, par l'intermédiaire d'un service public appartenant à Shell, MP2 Energy LLC. L'offre sera disponible pour les propriétaires de véhicules de l'une des quatre marques de GM, ainsi que pour les fournisseurs de GM et leurs employés. Plus tard cet été, GM prévoit d'ajouter une recharge nocturne gratuite, mais seulement entre minuit et 5 h du matin. Jusqu'à présent, les seuls modèles qui pourraient profiter de ce programme sont la Chevrolet Bolt EV et la Bolt EUV, bien que les premières livraisons de GMC Hummer EV soient toujours attendues avant la fin de l'année. Le multisegment de luxe Cadillac Lyriq devrait suivre début 2022.
2022 Chevrolet Bolt EUV
Comme elle prévoit le lancement de plusieurs nouveaux véhicules électriques, GM s'implique davantage dans la recharge. Le constructeur automobile n'avait toujours pas investi dans des stations de recharge rapide publiques jusqu'à l'année dernière , mais il prévoit désormais des expériences de recharge exclusives à la marque, incluant une application pour la recharge "en un clic". De plus, GM a récemment annoncé l’ouverture de deux usines de batteries qui s’ajouteront aux deux usines précédemment annoncées. L’Entreprise continue également d'investir dans les piles à combustible à hydrogène, exclusivement pour les véhicules utilitaires. Tout cela dans le but d’éliminer les tuyaux d' échappement des véhicules légers d'ici 2035 et atteindre zéro émission de carbone nette d'ici 2040. GM a confirmé qu'elle proposera 30 modèles entièrement électriques d'ici le milieu de la décennie et souhaite que 40 % de sa gamme de véhicules aux États-Unis d'ici 2025 soient des véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Un objectif de ventes accéléré, soutenu par des politiques qui incluent la vente des véhicules zéro émission ZEV, est essentiel pour atteindre les objectifs de réduction des émissions du Canada et garantir l'approvisionnement en VZE, a déclaré Daniel Breton, président de Mobilité électrique Canada.
Mobilité électrique Canada, un organisme national à but non lucratif voué à l'avancement de la mobilité électrique, a voté lors de son assemblée générale annuelle pour adopter une motion visant à plaider auprès du gouvernement fédéral pour qu'il fixe un objectif de vente de 100 % de véhicules zéro émission légers d'ici 2030. Les objectifs actuels du gouvernement visent seulement 30 % de ventes de véhicules zéro émission (VZE) d'ici 2030 et n'atteindront pas 100 % avant 2040. « Si nous voulons être plus ambitieux dans la lutte contre le changement climatique, nous devons être plus ambitieux en ce qui concerne l'adoption de normes pour VZE » Daniel Breton, président et chef de la direction, EMC Le vote, sur une motion visant à « plaider en faveur de politiques d'approvisionnement en VZE (y compris une politique gouvernementale nationale pour les VZE) pour atteindre les objectifs de vente de 100 % de véhicules électriques légers d'ici 2030 », a été adopté avec une approbation de 92,6 %. MEC avait déjà voté en 2019 pour plaider en faveur d'une même politique de fourniture de véhicules légers VZE, qui avait également été adoptée. Selon Daniel Breton, président et chef de la direction du MEC, la motion était en partie en réaction à l'annonce faite ce printemps dernier confirmant que le Canada et les États-Unis adopteraient de nouveaux objectifs climatiques plus ambitieux. Dans le cadre de cet accord, le Canada s'est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 à 45 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. « Entre 2005 et 2019 au Canada, les émissions de gaz à effet de serre (GES) n'ont diminué que de 1%. Les émissions de gaz à effet de serre des véhicules légers entre ces années ont augmenté de huit pour cent », a déclaré Breton. « Si nous voulons être plus ambitieux dans la lutte contre le changement climatique, nous devons être plus ambitieux en ce qui concerne l'adoption d’une politique de VZE. » Opportunité de leadership Le Canada n'est pas le seul à avoir fixé l’objectif de ventes de 100 % de VZE à 2040. L'Espagne, la France et le Portugal ont tous le même objectif. Cependant, un certain nombre de pays, dont le Royaume-Uni, l'Irlande et le Danemark, ont déjà adopté un objectif plus ambitieux qui vise 2030. Pour sa part, la Norvège s'est engagée à vendre 100 % de ZEV d'ici 2025. Compte tenu de la crainte que les constructeurs automobiles puissent prioriser l'envoi de véhicules électriques dans des zones qui ont des normes concernant les véhicules zéro émission, Breton a également fait part de préoccupations potentielles en matière d'approvisionnement futur comme raison qui devrait amener le Canada à prendre un engagement fédéral plus sérieux en matière de VZE. "A l'heure actuelle, aux États-Unis, 15 États visent une politique de VZE plus agressive et le président Biden a également décidé d’adopter une politique fédérale", a déclaré Breton. "Si nous n'obtenons pas une politique fédérale axée sur les VZE, la plupart de ces véhicules seront envoyés aux États-Unis et nous aurons peut-être un problème d'approvisionnement encore pire." En fin de compte, dit Breton, une politique VZE est l'un des nombreux outils que le Canada pourrait utiliser pour atteindre ses objectifs climatiques et certainement un de ceux que nous ne pouvons négliger. « Nous constatons que le marché se développe dans toutes les juridictions qui offrent de l'éducation, une infrastructure, des incitatifs et une réglementation. Ce sont les éléments qui nous permettront d’être suffisamment d'approvisionnés et d’avoir suffisamment de véhicules électriques disponibles pour répondre aux attentes des acheteurs », a déclaré Breton. « Le Canada veut-il être un chef de file ou être à la remorque? Pour moi, 2030 est ambitieux, mais pas trop ambitieux. Je pense qu'il est logique que le Canada dise « soyons l'un des leaders ». Le Canada est l'un des huit pays réclamant un accord mondial pour accélérer la venue des camions zéro émission. La part de marché des véhicules zéro émission au Canada est passée à 3,5 % en 2020, selon le communiqué officiel de StatsCan Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
Honda a annoncé la semaine dernière des objectifs clés pour les ventes de véhicules électrifiés en Amérique du Nord, avec un plan visant à fabriquer des véhicules électriques et à pile à combustible (BEV et FCEV) pour représenter 100% de ses ventes de véhicules d'ici 2040, soit une progression de 40%. d'ici 2030 et 80% d'ici 2035.
Honda et GM développent conjointement deux modèles de véhicules électriques de grande taille utilisant les batteries Ultium de GM. Honda prévoit introduire ces modèles sur le marché nord-américain en tant que modèles 2024, une Honda et une Acura.
À partir de la seconde moitié de cette décennie, Honda lancera une série de nouveaux modèles de véhicules électriques qui adopteront l’identifiant (e) Architecture, une toute nouvelle génération de véhicules électriques de Honda. Ces modèles de VÉ seront d'abord introduits sur le marché nord-américain, puis partout sur la planète. En Chine, Honda s'efforcera d'obtenir une part des ventes de 40% de BEV / FCEV d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En Chine, la société a introduit des modèles de VÉ tout en utilisant les ressources locales; Honda va encore accélérer cette approche à partir de maintenant. La société prévoit introduire 10 modèles électriques de marque Honda d'ici cinq ans. En tant que premier des 10 modèles, le modèle de série basé sur le Honda VUS e: devrait être mis en vente au printemps 2022.
Honda VUS e: prototype présenté à Shanghai 2021
Honda compte sur ses ressources locales, incluant le renforcement de sa collaboration avec CATL pour la fourniture de batteries. Au Japon, Honda s'efforcera d'atteindre une part des ventes de BEV / FCEV de 20% d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En incluant les véhicules hybrides électriques, son objectif est d'électrifier 100% de ses ventes d'unités automobiles au Japon d’ici 2030, incluant l’introduction en 2024 d'un modèle électrique dans le segment des voitures K. Honda continuera de faire avancer l'électrification de ses mini-véhicules avec des modèles hybrides électriques et des tout électriques. En ce qui concerne les batteries, Honda s’efforcera de favoriser une production et un approvisionnement local au Japon, ce qui contribuera également à la croissance des industries nationales japonaises. Relativement au programme de mobilité as a service (MaaS)* Honda a pour objectif de mettre sur le marché japonais du MaaS au milieu de la décennie, le Cruise Origin, un véhicule électrique autonome que Honda développe actuellement conjointement avec GM et Cruise. Pour atteindre cet objectif, Honda effectuera des essais au Japon dès cette année. Honda officialise ses objectifs visant à atteindre la neutralité carbone pour tous les produits et activités de l'entreprise d'ici 2050, ainsi que son objectif zéro accident de la route impliquant des automobiles et des motocyclettes Honda dans le monde d'ici 2050. Technologie de batterie avancée Afin d'assurer la compétitivité avancée des futurs véhicules électriques Honda, Honda a également annoncé son objectif de rendre disponibles des batteries à électrolytes pour les nouveaux modèles Honda électriques qui seront mis sur le marché dans la seconde moitié des années 2020. Honda mène des recherches indépendantes sur les batteries à électrolytes afin d'en augmenter la capacité et de réduire le coût des batteries de nouvelle génération pour ses véhicules électriques. Selon les résultats de cette recherche en laboratoire, Honda devra valider la technologie de production à l'aide de tests et de projets pilotes. Technologie des piles à combustible. Honda continue de considérer la technologie des piles à combustible comme un autre pilier soutenant le défi de la neutralité carbone, avec l'espoir que l'hydrogène deviendra plus largement accepté comme source d'énergie renouvelable. Honda a une longue histoire dans la recherche, le développement et la commercialisation de technologies de piles à combustible, et tout en poursuivant sa collaboration actuelle avec GM, Honda s'efforcera de réduire les coûts et de créer une «société de l'hydrogène» en élargissant sa gamme de FCV et en utilisant des piles à combustible pour une large gamme d'applications, y compris les camions commerciaux et les sources d'énergie fixes et mobiles. Efforts d'énergie renouvelable en Amérique du Nord Honda s'engage en outre à utiliser une énergie 100% renouvelable pour ses opérations manufacturières et a déjà pris des mesures pour atteindre cet objectif. Honda a conclu des accords à long terme d'achat d'énergie virtuelle (VPPA) pour utiliser l’énergie éolienne et solaire renouvelable qui permettront de couvrir plus de 60% de l'électricité utilisée par Honda en Amérique du Nord. Les accords combinés de Honda pour la production de 320 MW de capacité de production renouvelable se traduisent par l'achat de 1,012 million de MWh d'électricité par an, compensant plus de 800 000 tonnes métriques d'émissions de CO 2 annuellement, soit l'équivalent d’émissions de CO2 de 100 000 foyers américains liées à la consommation d’énergie des ménages. Ces VPPA permettent à Honda de compenser entièrement l'électricité fournie par le réseau à forte intensité de carbone utilisée dans ses activités de fabrication d'automobiles en Ohio, en Indiana et en Alabama. En plus des VPPAs, Honda a été un chef de file dans l'installation d'énergie renouvelable sur ses sites de production, y compris plusieurs panneaux solaires sur les toits générant 5 800 mégawattheures (MWh) par an dans des installations de Californie et du Connecticut, et deux éoliennes produisant 10 000 MWh par an dans une usine de transmission automobile dans l'Ohio. *Mobility-as-a-Service est un type de service qui, via un canal numérique commun, permet aux utilisateurs de planifier, réserver et payer pour plusieurs types de services de mobilité. Le concept décrit un passage des modes de transport personnels à la mobilité fournie en tant que service. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
GM s’est donnée comme objectif de devenir carboneutre d'ici 2040 en se basant sur les avancées scientifiques.
GM a collaboré avec le Fonds de défense de l'environnement pour planifier un avenir entièrement électrique et éliminer les émissions des nouveaux véhicules légers d'ici 2035.» L’année 2035 correspond au calendrier fixé par plusieurs pays, incluant pour le moment seulement deux États américains, pour éliminer progressivement les véhicules à combustion. Cette annonce a fait les grands titres mais risque d’avoir peu d’impacts à court terme. En effet, bien des choses peuvent changer avant que l'entreprise n'ait à prendre les mesures pour respecter un délai de 14 ans. Cependant, GM a insisté sur le fait que cet objectif, certes ambitieux, sera appuyé par des actions concrètes à court terme. Plus spécifiquement, GM mettra sur le marché 30 modèles entièrement électriques dans le monde d'ici le milieu de la décennie et 40% des modèles américains proposés par la société seront des véhicules électriques d'ici la fin de 2025. GM veut investir 34.5 milliards $ CAD pour développer des véhicules électriques et autonomes au cours des cinq prochaines années, contre 25.6 milliards $ CAD prévus avant le début de la pandémie du COVID-19. » «Plus de la moitié des dépenses en capital et des équipes de développement de produits de la compagnie seront consacrées aux projets de véhicules électriques et électriques autonomes. Dans les années à venir, GM prévoit proposer à sa clientèle au moins un véhicule électrique parmi ses diverses marques incluant les multisegments, les VUS, les camions et les berlines. » «L'entreprise continuera parallèlement d’augmenter le rendement énergétique de ses véhicules à combustion interne traditionnels pour répondre aux règlementations en matière d'économie de carburant et de gaz à effet de serre.» Pour réduire les émissions de ses propres opérations, GM a pour objectif de s'approvisionner à 100% en énergie renouvelable pour alimenter ses sites américains d'ici 2030 et ses sites mondiaux d'ici 2035, cinq ans plus tôt que prévu par l'entreprise. GM travaillera également avec les fournisseurs de sa chaine d’approvisionnement pour réduire les émissions, accroître la transparence et s'approvisionner en matériaux plus durables. Le développement de l’infrastructure de recharge fait également partie du projet: GM collabore avec EVgo pour tripler la taille du plus grand réseau public de recharge rapide du pays en ajoutant plus de 2 700 nouvelles bornes de recharge rapides d'ici la fin de 2025. Les nouvelles bornes seront alimentées par une énergie 100% renouvelable. » Mary Barra, présidente-directrice générale de GM a déclaré : «General Motors se joint aux gouvernements et aux entreprises du monde entier qui travaillent pour établir un monde plus sûr, plus vert et meilleur». Nous encourageons les autres manufacturiers à s’impliquer pour avoir un impact significatif sur notre industrie et sur l'économie dans son ensemble.» Fred Krupp, président du Environmental Defence Fund a déclaré : «Cette décision de prendre des mesures pour éliminer la pollution de tous les nouveaux véhicules légers d'ici 2035 est essentielle dans les futurs plans d'affaires de tout constructeur automobile. EDF et GM n’ont pas toujours été sur la même longueur d’ondes dans le passé, mais c'est un nouveau jour en Amérique, un jour où notre collaboration pour réaliser l'électrification des transports et favoriser des progrès climatiques basés sur la science et le partage équitable des opportunités économiques permettront le développement et la croissance de notre nation." Charged EVs
Contribution: André H. Martel
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Le président Joe Biden entamera l'élimination progressive de l'utilisation par le gouvernement fédéral des véhicules à essence et leur remplacement par des véhicules électriques. Il s’agit d'une promesse faite par Biden lors de la campagne électorale qui avait pour objectif de remplacer les véhicules du parc gouvernemental par des véhicules électriques de fabrication américaine.
"Le gouvernement fédéral opère une énorme flotte de véhicules, que nous allons remplacer par des véhicules électriques fabriqués ici même en Amérique, par des travailleurs américains", a déclaré Biden, hier, dans le cadre d’une conférence de presse ayant pour objectif de présenter son décret "Buy American". C'est une excellente nouvelle pour les manufacturiers Américains de véhicules électriques tels que Tesla, Rivian et Lordstown, ainsi que pour les constructeurs automobiles traditionnels tels que Ford et General Motors, qui investissent actuellement plusieurs milliards de dollars dans la production de véhicules électriques. Selon l'Administration des services généraux, en 2019, il y avait près de 650 000 véhicules dans le parc du gouvernement fédéral. Cela comprend 245 000 véhicules civils, 173 000 véhicules militaires et 225 000 véhicules assignés au service postal. Ces véhicules ont parcouru 7,2 milliards de kilomètres en 2019. Biden a également promis d’offrir des rabais ou des incitatifs aux consommateurs pour remplacer les voitures à essence par des véhicules électriques, bien qu'il n’ait pas encore dévoilé de détails à ce sujet. On est toujours à élaborer les éléments de ces deux programmes, mais conjointement, ils représentent un énorme support aux investissements dans les véhicules électriques effectués par les constructeurs automobiles au cours des dernières années. Ford a annoncé qu'elle investirait 14 milliards $ CAD pour produire de nouveaux véhicules électriques, y compris la Mustang Mach-E et une version électrique de sa camionnette F-150 le pickup le plus vendu en Amérique. Pour sa part, GM s'est engagée à investir 34.3 milliards de dollars pour produire des véhicules électriques et autonomes jusqu'en 2025. Pendant ce temps, le phénoménal rallye boursier de Tesla en 2020 en a fait le constructeur automobile le plus important au monde et son PDG Elon Musk l'homme le plus riche de la planète. La commande de Biden n'est peut-être pas une victoire qui profitera nécessairement à Tesla, qui s'est principalement concentrée sur les véhicules de luxe et de performance. Les constructeurs automobiles qui pourraient en bénéficier incluent Ford, qui a récemment dévoilé une version électrique de ses fourgons Transit, et GM, qui vient de créer une nouvelle société appelée BrightDrop axée sur la production de véhicules de livraison électriques. Un organisme fédéral qui pourrait désespérément utiliser une nouvelle flotte de véhicules zéro émission est le « United States Postal Service ». Des centaines de camions de livraison du service, fabriqués par la compagnie Northrop Grumman, ont pris feu au cours des dernières années. Et la date limite du service Postal Américain pour les soumissions concernant la future flotte de transport de courrier a été retardée l'année dernière en raison de la pandémie COVID-19. Le programme de remplacement des camions de l'USPS avait initialement été lancé en 2015. Mais le processus a été retardé, forçant le service postal à maintenir ses camions en service au-delà de leur durée de vie prévue, Ces véhicules avaient été acquis à la fin des années 1980 et au début des années 90. Ces véhicules sont vétustes et manquent de fonctionnalités comme la climatisation. L'un des objectifs de Biden est de créer 1 million de nouveaux emplois dans le secteur automobile et de positionner l'Amérique comme le leader mondial de la fabrication de véhicules électriques et de leurs intrants et pièces. Le président a déclaré qu'il souhaitait atteindre cet objectif en échangeant la flotte gouvernementale contre des véhicules électriques et en adoptant un programme « prime à la casse » pour s'assurer que chaque véhicule sur la route soit zéro émission d'ici 2040. De plus, le président s'est engagé à dépenser des milliards de dollars pour ajouter 550 000 bornes de recharge pour véhicules électriques sur l’ensemble du territoire américain. Biden a également confirmé qu'il soutenait le crédit d'impôt fédéral de 7500 $ pour les véhicules électriques et qu'il serait prêt à envisager de nouveaux incitatifs pour encourager les consommateurs à passer à l'électrique. L'ancien président Donald Trump avait tenté sans succès de mettre fin au crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques dans sa proposition de budget 2020. Toujours sous Trump, l'Environmental Protection Agency avait annulé certaines règles d'émissions de l'ère Obama visant à forcer l'industrie automobile à fabriquer des véhicules moins polluants. Biden a déjà pris des mesures pour restaurer les règles sur les émissions de l'ère Obama. Le jour de son inauguration, Biden a ordonné aux agences fédérales de revoir les normes d'efficacité énergétique ainsi que les règles régissant les émissions des avions et les normes d'efficacité énergétique de la machinerie et des bâtiments. The Verge
Contribution: André H. Martel
La National Transport Authority (NTA)* a lancé hier le processus d'achat de 800 bus électriques à deux niveaux dans le cadre d'une transition vers une flotte de transports publics plus durable.
Le processus fait partie d'un effort continu de transition vers des bus à émissions faibles et nulles, comme prévu dans son plan pour la protection du climat baptisé Irlande 2040. La NTA a l'intention d'acheter jusqu'à 800 bus dans le cadre de cet accord-cadre sur une période de cinq ans, les premiers bus devant arriver dans la seconde moitié de 2022. Les bus répondront à la définition d'un «véhicule zéro émission» conformément à la directive révisée de l'UE sur la promotion de véhicules de transport routier propres et économes en énergie, qui devrait entrer en vigueur à la fin de 2021. Les véhicules émettront zéro émissions, contribuant ainsi à une amélioration substantielle de la qualité de l'air dans les villes desservies par ces bus. Le ministre de l'Environnement, du Climat, des Communications et des Transports, Eamon Ryan, a déclaré: «Le passage à l'électricité réduira l'empreinte carbone de notre flotte de transports publics et nous aidera à atteindre nos objectifs climatiques à long terme. Ces nouveaux bus électriques contribueront également à réduire la pollution de l'air, à améliorer la santé publique et à améliorer l'accès aux transports publics pour les personnes de toutes capacités. «Je salue l'annonce d'aujourd'hui et j'ai hâte de voir des bus plus propres et plus écologiques en service dans nos villes et villages». La directrice générale de la National Transport Authority, Anne Graham, a déclaré: «La transition vers un parc de bus zéro émission est un élément central de notre projet BusConnects, et l'acquisition de ces bus tout électriques représente une étape clé dans ce processus. «En proposant des modes de transports publics plus accessibles et plus durables, nous réduirons également le besoin de véhicules personnels, ce qui rendra la qualité de l'air que nous respirons plus saine pour tous». Les bus sont destinés à être utilisés sur les services de bus urbains dans toutes les grandes villes d'Irlande, ainsi que sur certains services de bus régionaux. L'extérieur des bus arborera le logo vert, jaune et blanc Transport for Ireland (TFI), ils comprendront un minimum de 41 sièges sur le pont supérieur et un minimum de 19 sièges sur le pont inférieur, la longueur du bus ne dépassant pas 11,50 mètres. Les bus devront inclure :
La demande a été publiée hier et les manufacturiers ont jusqu’au 12 février 2021 pour confirmer leur intérêt. * Le National Transport Authority, NTA est l'autorité de transport pour la région du Grand Dublin et l'agence de délivrance des licences de transport public pour l'Irlande Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Volvo Trucks North America a annoncé qu’il commencera à vendre le modèle de camion Volvo VNR Electric le 3 décembre 2020 aux États-Unis et au Canada.
En tête du déploiement des véhicules zéro émission de classe 8 dans l’industrie du camionnage nord-américaine, Volvo Trucks commencera à produire le modèle Volvo VNR Electric dans son usine de New River Valley à Dublin, en Virginie, au début de 2021. « Volvo Trucks s’est engagée à mener le secteur du transport commercial vers des solutions plus durables en faisant progresser l’électromobilité. Nous continuerons à investir et à stimuler le développement de cette technologie, tant au niveau mondial qu’ici même en Amérique du Nord », a déclaré Peter Voorhoeve, président de Volvo Trucks North America. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de mettre sur le marché le Volvo VNR Electric dans quelques semaines ». Volvo Trucks, en tant qu’organisation mondiale, a annoncé aujourd’hui, lors de la journée des marchés financiers du groupe Volvo, qu’elle proposera une gamme complète de poids lourds électriques en Europe en 2021, et qu’au cours de cette décennie, cela sera suivi par le développement de véhicules électriques pour les opérations lourdes sur longue distance, y compris des camions électriques à batterie et à pile à combustible avec une plus grande autonomie. Volvo Trucks prévoit de commencer à vendre des camions électriques alimentés par des piles à combustible à hydrogène dans la seconde moitié de cette décennie, et l’objectif est de disposer d’une gamme de produits sans fossiles d’ici 2040. « En augmentant rapidement le nombre de camions lourds électriques, nous voulons aider nos clients et les acheteurs de transport à atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de durabilité. Nous sommes déterminés à continuer à conduire notre industrie vers un avenir durable », a déclaré Roger Alm, président de Volvo Trucks Corporation. Du point de vue de Volvo Trucks, la transition vers des transports plus durables consiste essentiellement à rendre changement aussi doux que possible pour les exploitants de flottes, afin qu’ils puissent commencer à s’adapter. Les solutions proposées doivent être sans fossiles et permettre aux flottes d’atteindre les niveaux de rentabilité et de productivité nécessaires. « Dans le cadre du très fructueux projet Volvo LIGHTS, que nous avons lancé en 2019 en Californie du Sud en collaboration avec quatorze autres organisations pionnières, nous avons validé la viabilité et la fiabilité du Volvo VNR Electric dans des opérations réelles et prouvé ce qu’il faut pour créer une solution électromobile holistique de bout en bout afin de favoriser une véritable durabilité dans l’industrie du camionnage », a déclaré M. Voorhoeve. « Nous sommes tout à fait convaincus de pouvoir mettre cette nouvelle technologie sur le marché commercial ». Source Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
BNEF prévoit que d'ici 2040, les ventes de véhicules électriques atteindront près de 60% du marché automobile mondial. C'est toute une différence par rapport à 2010 où les ventes annuelles étaient proches de zéro.
Les consommateurs sont de plus en plus conscients de la situation, ainsi que les forces du marché qui sont de plus en plus favorables aux VÉ. Les véhicules électriques sont finalement perçus comme étant l'avenir de l'industrie automobile. De nombreux manufacturiers de véhicules électriques envisagent un potentiel de croissance énorme. Quelques exemples : Les tracteurs électriques Ideanomics Inc a acquis 15% de la société californienne Solectrac, Inc. pour 1,3 million de dollars, son tout premier équipementier basé aux États-Unis, Solectrac développe, assemble et distribue des tracteurs 100% électriques pour l'agriculture et les services publics. Avec cet investissement dans Solectrac, Ideanomics étend sa présence mondiale dans l'industrie des véhicules électriques grâce à des véhicules utilitaires spécialisés. Par ailleurs, Ideanomics a gagné un siège au Conseil d'Administration de Solectrac. Cette opportunité donnera à Ideanmoics l'accès au marché mondial des tracteurs agricoles qui est sur le point de connaître une croissance rapide, un marché actuellement évalué à 75 milliards de dollars. Le moment est venu de dire adieu aux tracteurs diesel. Les VÉ à énergie solaire En plus de conclure récemment un accord avec Atlis Motor Vehicles, Worksport Ltd, WKSP a annoncé aujourd'hui son intention de faire appel à Thermal Technology Services Canada pour tester la technologie révolutionnaire de panneaux solaires TerraVis et augmenter son efficacité. Une augmentation de l'efficacité du produit, ne serait-ce que de quelques %, peut faire toute la différence en ce qui concerne les performances d'un véhicule électrique. Chaque kilomètre supplémentaire compte et Worksport est prêt à fournir le produit le plus avancé avec la technologie solaire, dont peut grandement bénéficier la camionnette électrique Atlis XT, technologiquement avancée et très attendue. Les constructeurs automobiles traditionnels s’impliquent Compagnie General Motors a relancé le Hummer avec le GMC Hummer EV 2022, un camion entièrement électrique qui devrait être disponible chez les concessionnaires l'année prochaine. La semaine dernière, GM a dévoilé sa «Factory Zero» qui a donné une nouvelle vie à son usine d'assemblage de Detroit-Hamtramck. Le nouveau camion électrique GMC Hummer EV sera construit dans cette usine entièrement électrique, accompagné du véhicule Cruise Origin, un véhicule électrique autonome conçu par GM et Honda Motor Co Ltd. Le mois dernier, Ford Motor Company a également annoncé des plans pour une nouvelle usine sur son site à Dearborn, Michigan, qui construira la version tout électrique de ses légendaires camionnettes F-150. Les startups contribuent largement à la croissance Lordstown Motors, basé au nord-est de l'Ohio, qui a acheté l'ancien Lordstown Assembly Complex de GM et DiamondPeak Holdings Corp, une société d'acquisition à vocation spéciale, a réalisé une fusion qui fait de la start-up de VÉ une société depuis lundi, cotée en bourse. L'accord donne à Lordstown le financement dont il a besoin pour démarrer la production de son camion électrique Endurance. Il vise à livrer son camion d'ici septembre prochain, au même moment que Rivian Automotive Inc., Tesla Inc et General Motors Co, qui prévoient lancer bientôt leurs de camions électriques. Perspective Jeudi, lors du dernier débat présidentiel, l'ancien vice-président Joe Biden s'est engagé à cesser de subventionner l'industrie américaine du pétrole. Cet objectif ne pourra pas être atteint sans une adoption massive des VÉ, car le transport routier représentait près de 70% de la consommation de pétrole des États-Unis en 2019. Par conséquent, les forces du marché et les politiques gouvernementales vertes ne peuvent qu'accélérer la révolution des VÉ, aux États-Unis et dans le monde. L'Europe est déjà engagée sur cette voie. Un avenir plus propre où nous n'aurons plus à choisir entre performance, économie et durabilité environnementale est en devenir. Photo de Pratik Gupta sur Unsplash BENZINGA
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement du Canada est fermement convaincu que l'électrification est la clé de la décarbonisation de notre secteur des transports et de la transition vers un avenir sobre en carbone.
C'est pourquoi le gouvernement du Canada s'est fixé des objectifs fédéraux ambitieux pour les véhicules à zéro émission (VZE) atteignant 10% des ventes de véhicules légers (VL) par année d'ici 2025, 30% d'ici 2030 et 100% d'ici 2040. Le financement ira à des organisations tierces, gouvernements provinciaux et municipaux et des organismes à but non lucratif qui sont en mesure de cofinancer et d'administrer les versements aux entreprises qui désirent installer des VÉ en zones urbaines et suburbaines. Ressources Naturelles Canada a récemment ouvert sa troisième demande de candidature pour son programme d'infrastructure pour véhicules à émission zéro (PIVZE), un élément clé des efforts du gouvernement fédéral pour accroître la disponibilité des bornes de recharge pour véhicules électriques partout au Canada. Pour ce programme, RNCan sollicite des propositions d'organismes comme les gouvernements provinciaux et municipaux ou des organisations à but non lucratif qui sont en mesure de partager les coûts d’acquisition et l'installation d'infrastructures de recharge pour VÉ. Les organisations dont les demandes seront acceptées fourniront ensuite un financement pour les bornes de recharge rapides de niveau 2 et DC aux partenaires de leur choix. Cette demande de candidature de RNCan sera ouverte jusqu'au 10 décembre prochain. Recharge publique, sur le lieu de travail, IRLM et flotte Paula Vieira, directrice de la division de diversification des carburants de RNCan, affirme que le PIVZE est conçu pour rendre disponibles les bornes de recharge de VÉ «là où les Canadiens vivent, travaillent et s'amusent», c'est-à-dire principalement dans les zones urbaines et suburbaines. À ce titre, ceux qui seront choisis pour bénéficier de son financement devront présenter des projets desservant les parcs de stationnement publics, les stationnements sur rue, les lieux de travail et les immeubles résidentiels polyvalents, les flottes commerciales légères, moyennes et lourdes ainsi que les flottes de transport en commun. RNCan paiera jusqu'à 50 % des coûts pour les partenaires qui auront été retenus jusqu'à concurrence de 2 millions de dollars; à l’intérieur de cette enveloppe, chaque projet sera admissible à une somme ne dépassant pas 100 000 $. Les bornes de recharge de niveau 2 seront financés jusqu'à concurrence de 5 000 $ par borne, les bornes de recharge rapides de 20 kW à 49 kW jusqu'à un maximum de 15 000 $ par borne et les bornes rapides de 50 kW jusqu'à 50 000 $ par borne. Les partenaires potentiels devront pouvoir trouver du financement pour au moins 20 projets de bornes de VÉ pour postuler. 20 000 chargeurs d'ici 2024 Le PIVZE a été créé en 2019 appuyé par un fonds de 130 millions de dollars projeté sur cinq ans. Il s'agit du troisième projet sous la bannière du programme et du premier à adopter une approche de livraison par des tiers. Un quatrième projet devrait être proposé en décembre prochain et RNCan prévoit continuer d'en proposer plusieurs par année jusqu'en 2024. «Notre objectif est d’installer 20 000 nouvelles bornes de recharge d'ici la fin du programme», déclare Vieira. «Les projets qui ont été acceptés dans le cadre de notre premier appel d'offres devraient entrainer l’installation de plus de 2 200 nouvelles bornes de recharge. Le PIVEZ est l'un des deux programmes de RNCan qui financent l'expansion de l'infrastructure de ravitaillement zéro émission au Canada. L'autre, l'Initiative de déploiement de l'infrastructure des véhicules électriques et des carburants de remplacement ( EVAFID ), a été créé en 2016 et doté d’un fonds de développement de 96,4 millions de dollars pour opérer jusqu'en 2022. Alors que le PIVEZ vise à renforcer l'infrastructure de recharge dans les zones urbaines et suburbaines, l'EVAFID cible les projets le long du réseau routier national. «Les deux fonctionnent conjointement, car ils permettront vraiment aux Canadiens d'utiliser les véhicules électriques de la même manière qu'ils utilisent les véhicules conventionnels», dit Vieira. Selon Vieira, la demande croissante de bornes de recharge de VÉ a déjà provoqué une demande supplémentaire de financement pour les deux programmes qui devraient continuer d’augmenter pendant la durée des projets. «Il y a un énorme besoin d'infrastructure, et il y a aussi une volonté de s'associer au gouvernement pour déployer cette infrastructure.» Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ ont connu une soudaine croissance et une diminution drastique dans la province mais les experts disent qu'elles sont sur le point de reprendre.
Dans cinq ans, les véhicules électriques devraient commencer à sortir de la chaîne de montage de l'usine Ford Motor Company d'Oakville, grâce à un engagement de 500 millions de dollars des gouvernements fédéral et ontarien, ainsi qu'à un investissement de 1,8 milliard de dollars de Ford. Mais les Ontariens seront-ils désireux d'acheter et de conduire des voitures, des camions et des VUS électriques? Ils ne polluent pas l’atmosphère et génèrent environ 90% moins d'émissions de gaz à effet de serre. Cependant, divers facteurs ont empêché les consommateurs de s'y intéresser. Mais les experts affirment que la société est en constante évolution et que les préférences des consommateurs évoluent avec elles. Jusqu'à présent, les ventes de véhicules électriques dans la province ont connu un boom et ont soudainement diminué. L'annulation d'un rabais provincial aux acheteurs en 2018 a résulté en une contraction des ventes, le troisième trimestre de 2019 a vu les ventes chuter de 44% par rapport à l'année précédente. De plus, COVID-19 a affecté l’industrie automobile dans son ensemble. Mais de nombreux observateurs du secteur pensent que les véhicules électriques sont sur le point de gagner en popularité: Bloomberg prédit que les ventes mondiales, qui ont atteint 2,1 millions en 2019, passeront à 54 millions d'ici 2040, soit 58% de toutes les ventes de véhicules. «Nous devrions connaitre une explosion de la demande», déclare Cara Clairman, présidente et chef de la direction de Plug'n Drive , une organisation à but non lucratif basée à Toronto qui vise à promouvoir les véhicules électriques. «Même les analystes les plus cyniques admettent cette réalité. La seule chose sur laquelle les experts ne sont pas d'accord, c'est combien de temps cela pourrait prendre. » Mais les véhicules sont difficiles à trouver en Ontario. Elle rajoute: «Vous pourriez vouloir acheter un véhicule électrique, mais vous ne le trouverez pas nécessairement. Même si de nombreux manufacturiers offrent de nombreux modèles de voitures, fourgonnettes et VUS tout électriques, ainsi que des véhicules hybrides et des hybrides rechargeables peu de concessionnaires en ont sur le terrain. «Tout le monde n'est pas disposé ou capable d'attendre trois à six mois pour qu’on lui livre sa voiture», dit Clairman. Les acheteurs sont souvent forcés de commander un modèle sans faire un essai routier, un problème que Plug'n Drive cherche à résoudre en offrant de tester des VÉ à Toronto et dans un emplacement mobile nouvellement installé à Ottawa qui sera en service jusqu'en décembre prochain. Raymond Leury, président du Conseil des véhicules électriques d'Ottawa, un organisme local à but non lucratif qui fait la promotion des véhicules électriques, affirme que les concessionnaires veulent avoir sur le terrain des véhicules disponibles, car sinon, ils risquent de perdre la vente. «C’est un domaine où la compétition est féroce, donc ce qu'ils veulent vous vendre, c'est ce qu'il y a sur le terrain.» La fabrication locale pourrait aider à atténuer ce problème, dit Leury car si l'Ontario avait plus d'acheteurs de VÉ, davantage d'entreprises expédieraient leurs véhicules aux concessionnaires de la province. Le coût a été un autre obstacle. La Hyundai Elantra conventionnelle commence à 20 749 $ pour le modèle de base; l'IONIQ électrique, une voiture de taille comparable du même fabricant, coûte 41 499 $. La Tesla la moins chère, la Model 3, commence à 51 600 $. L'écart de prix devrait se réduire avec le temps, dit Leury, lui-même conducteur d’une Tesla depuis plusieurs années. «Dans le passé, le prix des batteries était cher, mais il diminue d'environ 20% chaque année», dit-il. «Lorsque nous arriverons au point où les véhicules électriques seront compétitifs, nous allons assister à un changement radical.» Il prédit que la différence de prix sera éliminée vers 2030. Le gouvernement libéral précédent avait introduit en Ontario un rabais allant jusqu'à 14 000 $, ce qui avait grandement aidé à atténuer la différence de prix, mais les conservateurs l'ont annulé en 2018 (Ottawa a de son côté introduit un rabais de 5000 $ en 2019). De tels programmes semblent fonctionner: la Colombie-Britannique et le Québec ont encore des rabais lucratifs, et les ventes de véhicules électriques sont en plein essor. Clairman dit que les gens peuvent trouver des offres intéressantes pour des véhicules électriques usagés, en particulier les fins de baux de location. Bien qu'ils n’offrent pas une aussi grande autonomie que les modèles les plus récents, note-t-elle, ils peuvent bien fonctionner comme une deuxième voiture ou pour la conduite en ville. Plug'n Drive offre maintenant un rabais de 1 000 $ sur les VÉ usagés en Ontario; il va jusqu'à 2 000 $ si vous mettez au rebut une voiture à essence. Le fait que les propriétaires de véhicules électriques puissent réduire leurs frais de roulement et d’entretien contribue également à compenser le prix d'achat. Selon Hydro One , le conducteur canadien moyen peut économiser jusqu'à 2 500 $ par année sur le carburant et l'entretien. Et ils sont définitivement moins chers à entretenir: une étude récente de Consumer Reports a révélé que les propriétaires peuvent économiser environ 4600 $ sur la durée de vie de la voiture. En effet, les véhicules n'ont pas besoin de changement d'huile et ont un groupe motopropulseur plus simple à entretenir. Mais il y a aussi les inquiétudes concernant la panne de courant et l'accès aux bornes de recharge, mieux connu comme l'anxiété d'autonomie. Les modèles plus anciens peuvent parcourir jusqu'à 200 kilomètres avec une charge, tandis que les véhicules électriques plus récents peuvent en parcourir jusqu'à 400 km et plus. À l'heure actuelle, selon Ressources naturelles Canada , il y a 1 300 stations de recharge publiques et 4 001 bornes de recharge dans la province. Petro Canada a déjà créé un réseau pancanadien de bornes de recharge, et Canadian Tire et le nouveau venu sur le marché, Electrify Canada , qui est soutenu par Volkswagen, étendent actuellement leurs réseaux. «Notre objectif est de mettre les consommateurs en confiance » déclare Rob Barrosa, chef de l'exploitation d'Électrify Canada, ajoutant que les itinéraires très fréquentés, comme la 401, offrent de nombreuses stations, mais que les régions moins peuplées de la province ont besoin de plus de bornes. «Avec le temps, il s'agira plutôt de vérifier quelles sont les fonctionnalités offertes par les stations plutôt que de s’inquiéter s’il y a une station dans le secteur ou l’on peut se recharger», dit Barrosa. (Les tarifs d'Electrify Canada pour la recharge rapide commencent à 44 cents la minute et diminuent à 21 cents pour ceux qui ont un abonnement mensuel de 4 $.) Recharger son véhicule plutôt que de faire le plein d’essence nécessite que les conducteurs adoptent de nouvelles habitudes. La recharge d’un VÉ peut prendre un certain temps, selon la nature de la station et la quantité d’énergie dont vous avez besoin. Leury s'est rendu en Caroline du Sud il y a deux ans et a utilisé l'écran tactile de sa Tesla pour cartographier les bornes de recharge. (Les conducteurs de n'importe quel véhicule électrique peuvent utiliser d’autres applications, telles que PlugShare , pour trouver des stations.) Il estime que le trajet a duré 50 minutes de plus en raison des temps d'arrêt de recharge, mais qu'il a économisé environ 200 $ en carburant. Leury a bon espoir que l'investissement de Ford stimulera la croissance du marché des véhicules électriques de la province: «Le fait d'avoir l'expérience et l'expertise nécessaires pour effectuer ce travail devrait assurer la pérennité de ces usines», dit-il. «Plus nous nous investirons dans ce secteur manufacturier mieux ce sera pour nous tous.» Diane Peters TVO
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques pour passagers sont en croissance, mais une nouvelle analyse des chercheurs de l'U of T Engineering montre que l'électrification de la flotte américaine ne suffira pas à elle seule à atteindre les objectifs climatiques (photo par microgène via Envato)
Aujourd'hui, il y a plus de sept millions de véhicules électriques (VÉ) en service dans le monde, contre seulement environ 20 000 il y a dix ans. C'est un énorme changement, mais selon un groupe de chercheurs de la Faculté des sciences appliquées et du génie de l'Université de Toronto, ce ne sera pas suffisant pour faire face à la crise climatique mondiale. «Beaucoup de gens pensent qu'une transition à grande échelle vers les VÉ résoudra principalement nos problèmes climatiques dans le secteur des véhicules de tourisme», déclare Alexandre Milovanoff , doctorant et auteur principal d'un nouvel article publié dans Nature Climate Change . «Je pense que la meilleure façon de voir la situation est la suivante: les véhicules électriques sont nécessaires, mais à eux seuls, ils ne sont pas suffisants.» Partout dans le monde, de nombreux gouvernements misent déjà tout sur les véhicules électriques. En Norvège, par exemple, où les véhicules électriques représentent déjà la moitié des ventes de véhicules neufs, le gouvernement a annoncé son intention d'éliminer les ventes de nouveaux véhicules à combustion interne d'ici 2025. Les Pays-Bas ont l'intention de faire de même d'ici 2030, la France et le Canada suivront en 2040. La semaine dernière, la Californie a annoncé son intention d'interdire la vente de nouveaux véhicules à combustion interne d'ici 2035. Milovanoff et ses superviseurs au département de génie civil et minéral, le professeur adjoint Daniel Posen et la professeure Heather MacLean, des experts en analyse du cycle de vie, qui consiste à modéliser les impacts des changements technologiques à travers une gamme de facteurs environnementaux, ont décidé de mener une analyse détaillée sur ce que signifierait un passage à grande échelle aux VÉ en termes d'émissions et d'impacts connexes. Ils ont choisi les États-Unis comme marché test, pays qui vient juste derrière la Chine en termes de ventes de voitures privées. «Nous avons choisi les États-Unis parce qu'ils ont de gros véhicules lourds, ainsi qu'un nombre élevé de véhicules par habitant et un taux élevé de déplacements par habitant», déclare Milovanoff. «Il existe également de nombreuses données de haute qualité disponibles, nous avons donc pensé que cela nous donnerait les réponses les plus claires.» L'équipe a construit des modèles informatiques pour estimer le nombre de véhicules électriques nécessaires pour maintenir l'augmentation des températures moyennes mondiales à moins de 2 C au-dessus des niveaux préindustriels d'ici 2100, un objectif souvent cité par les chercheurs en climatologie. «Nous avons mis au point une nouvelle méthode pour convertir cet objectif en un budget carbone pour les véhicules de tourisme américains, puis nous avons déterminé combien de véhicules électriques seraient nécessaires pour respecter ce budget», déclare Posen. "Ça représente beaucoup de véhicules." Sur la base des scénarios modélisés par l'équipe, les États-Unis auraient besoin d'environ 350 millions de véhicules électriques en circulation d'ici 2050 pour atteindre les objectifs de réduction des émissions. Cela équivaut à environ 90% du total des véhicules qui seraient en service à ce moment-là. «Pour mettre cela en perspective, à l'heure actuelle, le pourcentage de véhicules électriques sur la route aux États-Unis représente environ 0,3% de tous les véhicules», déclare Milovanoff. "Il est vrai que les ventes des VÉ augmentent rapidement, mais même les projections les plus optimistes suggèrent que d'ici 2050, la flotte américaine ne représentera que 50% de véhicules électriques." L'équipe affirme qu'en plus de la barrière des consommateurs qui hésitent encore à adopter les VÉ, il existe des barrières technologiques telles que la pression que les VÉ imposeraient sur l'infrastructure électrique du pays. Selon le journal, une flotte de 350 millions de véhicules électriques augmenterait la demande annuelle d'électricité de 1 730 térawattheures, soit environ 41% supérieure à la demande actuelle. Cela nécessiterait des investissements massifs dans les infrastructures et de nouvelles centrales électriques, dont certaines fonctionneraient presque certainement aux combustibles fossiles. Ce changement pourrait également avoir un impact sur ce que l'on appelle la courbe de la demande, c’est-à-dire la variation de la demande à différents moments de la journée, ce qui rendrait la gestion du réseau électrique national plus complexe. Enfin, il existe des défis techniques liés à la fourniture de matériaux critiques pour les batteries, notamment le lithium, le cobalt et le manganèse. L'équipe conclut que croire que 90% de véhicules qui rouleraient sur nos routes soient électriques d’ici 2050 est un scénario irréaliste. L’étude recommande plutôt une combinaison de politiques, dont certaines viseraient à extirper les gens hors des véhicules de tourisme personnels au profit d'autres modes de transport. Ces nouvelles politiques pourraient inclure des investissements massifs dans les transports en commun, métros, trains de banlieue, bus ainsi que la refonte des villes pour permettre davantage de déplacements via des modes actifs de transport tels que le vélo ou à pied. Elles pourraient également inclure le télétravail, une option déjà actualisée par la COVID-19. «Les véhicules électriques réduisent vraiment les émissions, mais ce n'est pas suffisant pour atteindre les objectifs climatiques. Nous devrons participer activement au changement. Nous devrons réviser nos valeurs sociales », déclare MacLean. «Nous devons repenser nos comportements, la conception de nos villes et même certains aspects de notre culture. Tout le monde doit en assumer la responsabilité. » La recherche a reçu le soutien de la bourse d'études supérieures Hatch pour la recherche sur l'énergie durable et du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Un texte de Tyler Irving University of Toronto
Contribution: André H. Martel
Uber prévoit offrir du transport exclusivement en véhicules électriques d'ici 2030 dans les villes américaines, canadiennes et européennes , et d'être entièrement exempt d'émissions d'ici 2040.
L'annonce d'Uber liée à la crise climatique est intervenue à la suite de la publication d’un rapport reconnaissant que ses véhicules ont plus d’impact négatif sur le climat que le véhicule moyen. Uber a déclaré que l'émission en carbone de ses voyages est 41% supérieure à l’utilisation normale d’un véhicule. Les activités routières d’Uber exigent plus de kilométrage car les conducteurs doivent d'abord rouler une certaine distance pour récupérer leurs passagers. Un rapport du gouvernement californien produit en 2019 a révélé que les véhicules de covoiturage ne roulent que pour environ 61% des kilomètres parcourus avec un client à bord. Une étude menée en 2020 par l'Union of Concerned Scientists a récemment révélé que les services de covoiturage généraient 69% d'émissions de plus que les services de transport qu'ils visaient à remplacer. «Les changements climatiques demeurent une menace et une crise existentielles qui nécessitent que chaque personne, chaque entreprise et chaque nation assument leur responsabilité», a déclaré le PDG d'Uber, Dara Khosrowshahi. "Nous savons que ce sera difficile." Le transport est la plus importante source d'émissions de gaz aux États-Unis. Aujourd'hui, seuls 0,15% des transports effectués par Uber se font en véhicules électriques. Les voitures électriques sont moins coûteuses à exploiter que les véhicules fonctionnant au gaz, mais peuvent coûter 50% de plus qu’une voiture à essence à l'achat. Les véhicules électriques représentaient 2,5% du marché mondial des véhicules légers en 2019 . L'annonce d'Uber intervient près de trois mois après que son rival Lyft se soit engagé à ne proposer que des véhicules électriques en 2030. Certains experts croient que le calendrier est optimiste pour les entreprises de covoiturage. Selon Shin-pei Tsay, directeur de la politique, des villes et des transports chez Uber, l'infrastructure de recharge des véhicules électriques est également un problème. De nombreux chauffeurs vivent dans des immeubles à logements multiples et ne disposent pas de garage. «La mise en place d'une infrastructure de recharge publique dans des quartiers plus résidentiels a vraiment intéressé les chauffeurs d’Uber.» Le passage aux véhicules électriques augmentera les coûts pour les utilisateurs d'Uber, car ils seront requis de couvrir une partie des coûts liés à la transition vers les véhicules électriques. Uber rajoute que la compagnie prendra les mesures nécessaires pour faciliter la transition des conducteurs vers les véhicules électriques. Aux États-Unis et au Canada, les conducteurs de véhicules électriques reçoivent désormais 1,50 $ de plus par voyage, a déclaré Uber, alors que 0,50 $ proviendront directement du passager. En revanche, les conducteurs de véhicules hybrides recevront un supplément de 0,50 $ par voyage. Uber a également déclaré qu'il travaillerait en collaboration avec les constructeurs automobiles pour leur offrir des réductions sur les véhicules électriques. Uber a déclaré dans un rapport publié mardi en Europe que de nombreux conducteurs seraient confrontés à une réduction significative de leurs revenus s'ils n'avaient pas accès à une borne de recharge domestique et à une subvention généreuse pour combler l'écart du coût d’achat d'un véhicule électrique. Il y a un manque de voitures électriques abordables et d'occasion, selon le rapport. L'écart de prix entre une voiture d'occasion à essence et un véhicule électrique neuf peut aller jusqu'à 30 000 euros, selon le rapport. Uber a ajouté une fonctionnalité sur son application qui permet aux utilisateurs de requérir un véhicule électrique. Uber affirme que l'option est déjà disponible dans 37 villes européennes et le sera dans 60 marchés d'ici la fin de l'année, notamment à San Francisco, Los Angeles, San Diego, Chicago, Denver, Seattle et Toronto. L'objectif d'Uber d'atteindre zéro émission d'ici 2040 intervient près d'un an après qu'Amazon ait pris un engagement similaire, et en juillet dernier, Apple a annoncé son intention d'être entièrement neutre en carbone d'ici 2030. Matt McFarland CNN
Contribution: André H. Martel
La pandémie de coronavirus ralentira la croissance des ventes mondiales de véhicules électriques, mais les voitures électriques atteindront un objectif d'accessibilité abordable plus tôt que prévu, selon un nouveau rapport du cabinet de recherche Wood Mackenzie.
«Les prévisions du coût des batteries ne cesse de progresser à la baisse», ont déclaré les chercheurs, prévoyant que le prix des batteries chutera en dessous de 100 dollars le kilowattheure d'ici 2024, un an plus tôt que prévu. La plupart des analystes considèrent que ce seuil est le point de bascule qui permettra aux véhicules électriques d’atteindre la parité de prix avec les voitures à combustion interne. Wood Mackenzie a également prédit que les ventes de voitures électriques atteindraient 45 millions d'unités par an d'ici 2040, avec un total de 323 millions de véhicules électriques en circulation dans le monde à cette époque. Les deux projections ont été révisées à la baisse de 2% par rapport aux prévisions pré-coronavirus de la société de recherche. Le groupe s'attend à ce que la pandémie retarde la transition vers les véhicules électriques, car la croissance prévue du marché des véhicules électriques sera retardée d'environ deux ans. Selon le cabinet de recherche, faisant suite à la pandémie la Chine et l’Europe ont mis l'accent sur les technologies vertes, mais ce n’est toujours pas le cas aux États-Unis, ajoutant que davantage d'efforts seront nécessaires pour réduire les émissions de carbone liées aux transports.
Production de la Volkswagen ID 3 2020 à l'usine de Zwickau, en Allemagne
"Bien que le stock de VÉ atteindra 35 fois sa taille actuelle, la courbe des émissions du transport s'aplatira et ne baissera pas", indique un communiqué de presse de la société. "La contribution globale des transports aux émissions de CO2 augmentera de 1,3 mégatonnes d'ici 2040." Plus tôt dans l'année, la même entreprise prévoyait que les ventes de véhicules électriques chuteraient de 43% en 2020 en raison de la pandémie. Juste avant la pandémie, Wood Mackenzie avait également prédit que les objectifs de Volkswagen en matière de croissance des véhicules électriques sont irréalisables . VW espère vendre 28 millions de voitures électriques dans le monde d'ici 2028, comprenant 70 modèles de plusieurs marques, dont plus de la moitié en Chine. Bien que l'administration Trump n'ait pris aucune mesure pour favoriser les énergies renouvelables et les véhicules électriques dans ses projets pour la reprise, le plan du candidat démocrate à la présidence Joe Biden inclut l'élargissement du crédit d'impôt pour véhicules électriques et la création d'un programme comme « Cash for Clunkers », mais qui serait axé vers l’acquisition de véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques sont actuellement en vedette sur le marché boursier, car une pléthore de fabricants de véhicules électriques ont vu la valeur de leurs actions monter alors que les manufacturiers semblent vouloir bénéficier de l’intérêt du marché boursier pour leurs produits.
Cependant, selon la dernière analyse de la firme de recherche Wood Mackenzie l’éclosien du secteur se situera au moins dans une décennie. Selon le rapport publié hier par Wood Mackenzie, les ventes annuelles de véhicules électriques atteindront 45 millions d'unités d'ici 2040. Cela signifierait une croissance étonnante d'environ 2043% par rapport aux 2,1 millions de véhicules électriques vendus en 2019, selon le tableau fourni par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). En outre, le stock cumulatif de VÉ devrait atteindre 323 millions d'unités d'ici 2040, ce qui correspond à une croissance de 4386% par rapport au stock de VÉ de 2019 qui représentait 7,2 millions d'unités. Ram Chandrasekaran, analyste principal chez Wood Mackenzie, a noté dans le rapport: «Les grands constructeurs automobiles ont pour objectif d'être climatiquement neutres d'ici 2050 et considèrent les véhicules électriques comme le levier le plus efficace pour atteindre cet objectif.» Remarquez que ces projections concernant le stock de véhicules électriques de 2040 représentent une diminution de 2% par rapport aux projections publiées par Wood Mackenzie avant le début de la pandémie de la COVID-19. Cependant une autre projection dans le rapport donne à réfléchir: «Bien que le stock de VÉ doive atteindre 35 fois sa taille actuelle, la courbe des émissions de gaz issues du transport s'aplatira et ne baissera pas. La contribution globale des transports aux émissions de CO2 augmentera de 1,3 mégatonnes d'ici 2040. » En ce qui concerne l'adoption des véhicules utilitaires électriques, Wood Mackenzie s'attend à ce que les ventes annuelles de ces véhicules électriques dépassent 5,5 millions d'unités et que le stock cumulé atteigne 40 millions d'unités d'ici 2040. Fait important, le rapport note: «Les bus électriques en Chine ont représenté l'ensemble des véhicules électriques commerciaux au cours des dernières années. Les bus mèneront l'électrification du segment commercial mondial jusqu'en 2026. Après 2026, les camions légers prendront le relais. » Dans un autre rapport publié par Wood Mackenzie le 10 août dernier, le stock de camions électriques devrait passer de 2 000 unités à la fin de 2019 à plus de 54 000 unités d'ici 2025. Il est fort probable que ce type de véhicules électriques connaitra une concurrence intense dans les années à venir avec de nouveaux manufacturiers comme Nikola Corporation ( NASDAQ: NKLA42,53 1,84% ), Workhorse (NASDAQ: WKHS16,41 -2,09% ), etc., qui se battront pour augmenter leur part de marché. Déjà, Nikola tente de se procurer un avantage en incorporant des piles à hydrogène dans le mix énergétique, réduisant ainsi considérablement les temps de ravitaillement de ses camions électriques de classe 8 tout en augmentant leur autonomie. Dans le cadre d'un développement connexe qui devrait catalyser l'adoption accrue des véhicules électriques, la société s'attend à ce que la capacité de fabrication mondiale de cellules lithium-ion atteigne 1,3 térawatt-heure (TWh) en 2030, soit une multiplication par quatre par rapport à la capacité disponible en 2019. De plus, à mesure que l'adoption des véhicules électriques s'accélèrera, le coût des batteries devrait connaître une baisse rapide. À titre d'illustration, Wood Mackenzie estime désormais que le seuil de 100 $ / KWh sera atteint d'ici 2024, un an plus tôt que les projections précédentes de l'entreprise. WCCFtech
Contribution: André H. Martel
Deux géants de l'automobile pourraient produire plus de véhicules électriques que Tesla même en 204011/8/2020
Le marché des véhicules électriques en est encore à ses balbutiements en 2020, mais la pénétration globale du marché devrait augmenter au cours des deux prochaines décennies.
Étonnamment, il semble y avoir encore de la place dans le monde pour les moteurs à combustion traditionnels. Plusieurs constructeurs automobiles d'aujourd'hui auront indéniablement beaucoup de rattrapage à faire sur le plan de l’électrification. Un rapport de Morgan Stanley a extrapolé sur le futur des véhicules électriques, plus spécifiquement jusqu'en 2040. L'entreprise évalue que le marché des VÉ représentera alors 72% des ventes mondiales. Avec des ventes mondiales de voitures d'environ 65,5 millions d'unités en 2019 moins que les 68 millions en 2018 et 2017, ces chiffres confirment une opportunité exponentielle de croissance des véhicules électriques dans les années à venir. Morgan Stanley prévoit que Volkswagen devrait vendre environ 11,2 millions de véhicules électriques en 2040 et être au premier rang du nombre total d'unités vendues. L'un des avantages de VW est sa relation avec Ford. De plus, VW possède des usines et une chaîne d'approvisionnement structurée qu'elle peut exploiter pour accroître ses efforts d'électrification. Bien que le marché automobile mondial soit en développement constant, les investisseurs, les consommateurs et les concessionnaires américains seront probablement les plus concernés par les efforts et les opportunités aux États-Unis. Toyota Motor Corp. ( NYSE: TM ) est évaluée comme le deuxième plus gros vendeur loin derrière VW, avec des ventes de 6,5 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley a noté en juin que la valeur de Tesla était deuxième derrière Toyota, mais cela a évolué alors que la capitalisation boursière de Tesla est passée à 265 milliards et que la capitalisation boursière de Toyota est évaluée à environ 180 milliards de dollars. Tesla Inc. ( NASDAQ: TSLA ) a cependant investi dans d'autres entreprises autres que l’automobile, mais le leader actuel de la vente des VÉ devrait vendre 4,9 millions de véhicules électriques en 2040. En 2019, Tesla a livré environ 367 500 véhicules, soit une augmentation d'environ 50% par rapport à 2018. Profitant d’une production en expansion aux États-Unis et en Chine, Tesla dispose d’une marge de croissance qui représente un taux de production 10 fois supérieur au taux actuel au cours des deux prochaines décennies. Jonas a également noté que Tesla était actuellement beaucoup plus petite en portée et en taille, par rapport à Apple et Amazon lorsqu'ils ont atteint ce niveau de capitalisation pour la première fois, Il considère cela comme une prime de valorisation significative tout en conservant une vision prudente pour le futur. Toujours selon cette étude, General Motors Co. ( NYSE: GM ) devrait vendre 4,1 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley avait précédemment suggéré à GM de changer son nom pour Ultium à la suite du lancement de sa nouvelle plateforme modulaire et de sa nouvelle batterie. La PDG de GM, Mary Barra, a cependant déclaré que la conversion de l'ensemble de la flotte vers des voitures américaines électriques, prendra des décennies. Il avait également été mentionné que GM pourrait scinder une partie ou à la totalité de ses efforts en matière de véhicules électriques, et Morgan Stanley avait suggéré en juin que la division de véhicules électriques de GM pourrait valoir à elle seule 100 milliards de dollars, cependant il a récemment été suggéré à GM de peaufiner son discours. GM s'est récemment associée à EVgo pour ajouter plus de 2 700 bornes de recharge rapide au cours des cinq prochaines années afin d’augmenter le nombre de bornes de recharge aux États-Unis. L'usine GM Hamtramck de Detroit passe à la production entièrement électrique, et le GMC Hummer EV est prévu en 2021, ainsi qu'un nouveau modèle Chevy Bolt. La grande question est peut-être de savoir ce qui adviendra de Ford Motor Co. ( NYSE: F ) au cours des deux prochaines décennies? Va-t-elle s’associer avec Volkswagen? Ford a récemment nommé Jim Farley au poste de directeur général, et l'objectif de l'entreprise n'est pas de rattraper Tesla mais de dépasser Elon Musk et sa société. Ford s'est déjà associée à Rivian pour fabriquer des fourgonnettes électriques et des camions de livraison et a investi avec Volkswagen dans la production d’un robocar doté d'intelligence artificielle développé par Argo AI. Ford produit déjà sa prochaine Ford Mustang Mach-E pour le marché tout électrique, et ses précommandes avec dépôts de 500 $ étaient déjà complètes à la fin de 2019, car la production avait être limitée à 50 000 unités du multisegment dans le monde pour le 12 premiers mois. Ford a également annoncé en juin qu'elle avait élargi son partenariat avec Volkswagen pour produire une camionnette construite par Ford et vendue par Volkswagen à partir de 2022, et les deux sociétés prévoient un total combiné de 8 millions d'unités produites pour trois véhicules utilitaires. Pouvoir fabriquer des batteries à des coûts comparables aux coûts de production des moteurs à combustion est l’une des étapes cruciales que doivent viser les constructeurs. De nombreux autres acteurs potentiels pour le développement et la croissance des véhicules électriques s’ajoutent régulièrement, notamment Nikola, Nio, Lordstown Motors, WorkHorse ainsi que de nombreuses autres entreprises qui veulent leur part du gâteau. La rapidité de croissance de l'électrification dépend de nombreux facteurs. Les divers intervenants seront-ils en mesure de répondre aux attentes? MSN
Contribution: André H. Martel
Harbour Air vient de prendre livraison d'un nouvel eBus fabriqué par Green Power Motor Company de la Colombie-Britannique. Il pourrait être admissible à une remise de 20 000 $ dans le cadre du programme d'encouragement pour les véhicules spécialisés de la Colombie-Britannique.
La Colombie-Britannique s'est engagée à rendre la province plus verte d'ici 2040 et a annoncé un autre incitatif pour atteindre cet objectif. La province offre maintenant des rabais sur les véhicules à usages spécifiques, entre autres les VTT, les motocyclettes hors route, les motoneiges et les petites embarcations. «C'est une autre façon de soutenir la reprise économique du secteur touristique de la Colombie-Britannique tout en nous mettant sur la voie d'un avenir plus propre», a déclaré Bruce Ralston, ministre de l'Énergie, des Mines et des Ressources pétrolières de la Colombie-Britannique. Le programme d'encouragement pour les véhicules à usages spécifiques pour les véhicules tout-terrain utilisés pour le tourisme n'est cependant disponible que pour les entreprises et les flottes et non pour les particuliers. De plus, la province offrira des rabais sur les véhicules électriques commerciaux comme les navettes, les véhicules de transport dans les aéroports, les véhicules utilitaires et plus encore. Les consommateurs pourront obtenir jusqu'à 3 000 $ de rabais sur les véhicules personnels à énergie propre et les particuliers pourront recevoir des rabais sur les motocyclettes électriques et les véhicules à basse vitesse, tandis que les incitatifs pour les véhicules électriques commerciaux plus dispendieux pourront atteindre 50 000 $. Tout en essayant d'encourager une énergie plus propre en élargissant le programme de remise pour inclure plus de types de véhicules, la province a cependant réduit l’an dernier les remises sur les véhicules privés à énergie propre à 3 000 $ par rapport au montant précédent pouvant atteindre 6 000 $ et le gouvernement ne planifie pas augmenter cet incitatif à court terme. Ross McLaughlin Consumer Reporter, CTV News Vancouver CTV News
Contribution: André H. Martel
Il s’est vendu près de 44 000 véhicules électriques au Canada en 2018, une augmentation marquée par rapport aux 2 000 véhicules du genre vendus en 2012. L’adoption des véhicules électriques au cours des prochaines années constitue l’une des principales incertitudes dans l’analyse de l’évolution des filières énergétiques. De nombreux facteurs influeront sur les ventes futures de ces véhicules, notamment leurs coûts, les politiques gouvernementales, les préférences des consommateurs, les progrès technologiques et l’infrastructure de recharge.
En ce moment, le prix d’achat des véhicules électriques est plus élevé que celui des véhicules à moteur à combustion interne (« MCI »)
Les frais d’entretien des véhicules électriques sont environ 70 % inférieurs à ceux des véhicules à MCI comparables
Figure 1 : Comparaison des coûts de certains véhicules électriques et à MCI ( pour consulter les données du tableau) https://public.tableau.com/views/ComparaisondescotsdecertainsvhiculeslectriquesetMCI/Figure1?:embed=y&:embed_code_version=3&:loadOrderID=0&:display_count=y&publish=yes&:origin=viz_share_link Selon les hypothèses du scénario de référence et du scénario des avancées technologiques du rapport Avenir énergétique du Canada en 2018 (« AE2018 »).
Dans les deux scénarios, le prix d’achat des véhicules électriques continue d’être plus élevé que celui des véhicules à MCI jusqu’en 2040. Cependant, dans les deux projections, le prix des véhicules à MCI augmente quelque peu, tandis que celui des véhicules électriques diminue. Cette baisse est plus marquée dans le scénario des avancées technologiques que dans celui de référence, parce qu’on s’attend à une adoption des véhicules électriques et à des progrès technologiques plus rapides. Figure 2 : Coûts d’achat projetés des véhicules électriques et des véhicules à MCI en 2020, 2030 et 2040 (pour consulter les données du tableau) https://public.tableau.com/views/CotsdachatprojetsdesvhiculeslectriquesetdesvhiculesMCIen20202030et2040/Figure2?:embed=y&:embed_code_version=3&:loadOrderID=1&:display_count=y&publish=yes&:origin=viz_share_link Le coût actualisé de la conduite procure une façon de comparer les véhicules électriques et les véhicules à MCI. Le coût actualisé de la conduite (« CAC ») établit combien il en coûte au kilomètre pour conduire un véhicule pendant toute sa durée de vie. On a recours à cette méthode pour comparer des véhicules ayant un coût d’achat, un coût en carburant, des frais d’entretien et une durée de vie différents. Elle constitue donc un moyen pratique pour comparer des véhicules électriques et des véhicules à MCI La figure illustre le coût actualisé de conduite de véhicules achetés en 2020, 2030 et 2040; les données sur les coûts proviennent d’AE2018. Dans la plupart des provinces, le coût actualisé de conduite des véhicules électriques est inférieur à celui des véhicules à MCI en 2020, aussi bien dans le scénario de référence que dans celui des avancées technologiques. Il en est de même en 2030 dans les deux scénarios, mais dans toutes les provinces. Partout au pays sauf en Ontario, aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, le coût actualisé de conduite des camions électriques est plus bas que celui des camions à MCI dans les deux scénarios. En 2040, le coût actualisé de conduite des véhicules électriques (voitures et camions) est inférieur dans toutes les provinces et dans les deux scénarios. Étant donné l’abondance d’hydroélectricité au Canada, le prix de l’électricité est bas dans des régions comme le Québec et la Colombie-Britannique, ce qui contribue à abaisser le coût actualisé de conduite des véhicules électriques. Pendant la période à l’étude, dans le scénario des avancées technologiques, le prix du carbone est beaucoup élevé que dans le scénario de référence. L’essence coûtant donc plus cher, cela donne l’avantage aux véhicules électriques par rapport à ceux à MCI. De plus, comme le montre la figure, le coût d’achat d’un véhicule électrique au Canada compte pour environ 82 % du coût actualisé de conduite en 2020, alors qu’il n’y contribue qu’à 61 % pour un véhicule à MCI. En contrepartie, le coût en carburant représente environ 9 % du coût actualisé de conduite d’un véhicule électrique en 2020 dans le scénario de référence et 29 % de celui d’un véhicule à MCI. Les frais d’entretien, quant à eux, composent la tranche de 10 % qui reste. Figure 3 : Comparaisons de CAC projetés des véhicules électriques et des véhicules à MCI en 2020, 2030 et 2040 (pour consulter les données du tableau) https://public.tableau.com/views/ComparaisonsdeCACprojetsdesvhiculeslectriquesetdesvhiculesMCIen20202030et2040/AllSelected?:embed=y&:embed_code_version=3&:loadOrderID=2&:display_count=y&:origin=viz_share_link L’une des principales conclusions de cette analyse est que, à court terme, le coût actualisé de conduite des voitures électriques est plus bas que celui des voitures à MCI. Voici quelques-unes des conclusions tirées de la comparaison des coûts actualisés de conduite :
Grande sensibilité du coût actualisé de conduite aux variations des hypothèses de coûts
Figure 4: Analyse de sensibilité du coût actualisé de conduite (pour consulter les données du tableau) https://public.tableau.com/views/Analysedesensibilitducotactualisdeconduite/Dashboard2?:embed=y&:embed_code_version=3&:loadOrderID=3&:display_count=y&publish=yes&:origin=viz_share_link Conclusion La baisse du coût actualisé de conduite des véhicules électriques en se fondant sur les données d’AE2018 explique pourquoi la hausse des ventes de véhicules électriques au Canada ne devrait pas étonner. Certaines provinces offrent actuellement des incitatifs à l’achat de ces véhicules, ce qui les rend encore plus attrayants. En ce moment, les véhicules électriques jouissent d’un avantage sur le plan des coûts en carburant et sur celui des frais d’entretien. Si la technologie continue de s’améliorer, le prix d’achat des véhicules électrices pourrait diminuer au point d’être comparable ou même inférieur à celui des véhicules à MCI équivalents. Le coût actualisé de conduite favoriserait alors grandement les véhicules électriques. Le coût actualisé de conduite réagit fortement à de nombreux facteurs.
Ainsi, dans une province où le prix de l’électricité est bas, il en coûte moins cher au consommateur pour se procurer un véhicule électrique. Il importe de rappeler que le coût actualisé de conduite repose sur quelques hypothèses et ne cerne pas tous les motifs dont tient compte le consommateur dans sa décision d’acheter ou de ne pas acheter un véhicule électrique. Néanmoins, il offre un outil pratique pour prendre des décisions économiques de base. Il peut être soupesé en regard d’autres éléments comme l’autonomie du véhicule, la disponibilité de bornes de recharge et les préférences personnelles. Régie de l’Énergie du Canada
Contribution: André H. Martel
Une nouvelle analyse de la firme Energy Innovation révèle que les normes proposées pour les camions zéro émission en Californie auraient des avantages considérablement plus importants que les autorités de règlementation ne les évaluent.
Pourquoi est-ce important? Le California Air Resources Board devrait approuver à la fin de la semaine prochaine une règlementation qui nécessiterait une pénétration considérablement accrue des camions zéro émission, atteignant bien plus de la moitié de toutes les ventes en 15 ans. En chiffres: l' analyse coûts-avantages de la California Energy Policy Simulator, qui prévoit des réductions de pollution plus élevées que CARB, estime que le projet devrait générer des économies de 7,3 milliards de dollars d'ici 2040, et potentiellement plus de 12 milliards de dollars si le coût des batteries diminue. Ce qu'ils disent: "L'EPS de Californie trouve que la norme proposée éliminerait des quantités importantes de pollution causant le smog, tout en réduisant la pollution climatique", indique le rapport rédigé avec le Environmental Defence Fund. De plus, la dernière édition de la série «Faits de la semaine sur le transport» du Département de l'énergie démontre qu'une grande partie du fret transporté par camions se fait sur de courtes distances. Pourquoi est-ce important? Alors que les camions électriques de poids moyen et lourd sont de plus en plus disponibles sur le marché, nous réalisons qu’il ne sera pas nécessaire de manufacturer des camions qui offriront de longues autonomies ou de développer des réseaux de bornes de recharge complexes. Ce qu'ils disent: "Les camions électriques peuvent déjà répondre à de nombreux besoins de transport de fret aujourd'hui et seront prêts à répondre aux besoins d'un nombre croissant d'applications à mesure que la catégorie s'élargira dans les années à venir", selon Jason Mathers, directeur du véhicules et stratégie de fret. Axios.com
Contribution: André H. Martel
2019 n'a pas été une année record pour les véhicules électriques, les ventes mondiales stagnant pour la première fois depuis près d'une décennie
2019 n'a pas été une année record pour les véhicules électriques. Après une période de six ans caractérisée par une croissance quasi exponentielle, les véhicules tout électriques ont connu une augmentation incroyable de 60% d'une année à l'autre de 2012 à 2018 alors que les ventes mondiales de véhicules rechargeables ont stagné. En cette période à peu près n'importe quel autre segment de l'industrie automobile aurait volontiers accueilli l'augmentation de 5% des nouvelles immatriculations PHEV et BEV en 2019. Mais les prévisions qui estiment que l'électrification supplantera la combustion interne d'ici 2040 ou même 2030 ont toutes été fondées sur des ventes qui ont maintenu cette croissance phénoménale, année après année.
En effet, à l'échelle mondiale, les ventes de VÉ semblent s'être stabilisées. Selon Automotive World, 2,259 millions de nouveaux BEV et PHEV ont été enregistrés l'année dernière. Cela représente environ 2,5% des 90 millions de véhicules vendus l'année dernière. Selon ce données, l’augmentation annuelle constante de 5% des ventes des VÉ aurait permis d'atteindre environ 4% du marché mondial des véhicules légers d'ici 2030 et un peu moins de 7% d'ici 2040. Encore une fois, pas exactement la domination mondiale qui, jusqu'à présent, était présumée. Bien sûr, il y a eu des zones de croissance continue. L'Europe continue d'être un foyer de l'électrification. La Norvège, pays phare de l'adoption des véhicules électriques, brille toujours. En effet, n'eut été d'une croissance inhabituelle des ventes de VÉ de 47% en l'Europe nettement supérieure aux augmentations des deux années précédentes, les ventes mondiales de véhicules électriques auraient en fait été bien moins bonnes, peut-être même auraient-elles été dans le rouge. La Chine et les États-Unis, les deux plus grands marchés automobiles du monde, ont en fait enregistré une baisse des ventes des véhicules rechargeables. Oui, les ventes de BEV, malgré les gros titres annonçant cette tendance ont baissé de 4% en Chine en 2019 et de 9% à date cette année. Pourquoi cette diminution? Il faut simplement mettre la faute sur les finances. Aux États-Unis, le principal facteur était le prix élevé de l'essence qui rendait le coût global de possession d'une camionnette consommatrice d’essence encore plus abordable, de plus, la réduction des prix des véhicules électriques promise depuis longtemps tarde toujours à venir et leur prix demeure toujours élevé comparativement aux véhicules à combustion. Actuellement, la baisse des ventes en Chine est plus surprenante, la République populaire étant souvent représentée comme un leader dans le développement et l'adoption de véhicules électriques. Mais comme le magazine Motor Mouth l' a rapporté, l'amour que les chinois semblaient porter pour les VÉ semble avoir quelque peu diminué, et le plus grand marché automobile du monde semble vouloir se tourner également vers des véhicules à pile à combustible à hydrogène pour concurrencer les VÉ. Ainsi, en juin de l'année dernière, les subventions pour les achats de VE ont été réduites de moitié.
Dans le cadre du débat sans fin à savoir pourquoi les véhicules électriques ne sont pas plus populaires, on note le manque d'infrastructure de recharge pour soutenir les propriétaires de véhicules électriques et il est également question de la baisse des ventes en Chine, une situation qui n’aidera certainement pas la conjoncture. Aux États-Unis, les faiblesses du réseau de stations de recharge à l'exception de l'impressionnant réseau de Superchargeurs de Tesla sont également un obstacle à une adoption généralisée. Pour sa part la Chine a installé un demi-million de postes de recharge, un nombre plus que suffisant pour soutenir ses quelque quatre millions de véhicules électriques. La diminution des incitatifs gouvernementaux est la cause principale de cette baisse des ventes et non son infrastructure.
Rien n'illustre davantage la domination des incitatifs dans la décision d'achat que l'incroyable succès de la Norvège dans la promotion des véhicules électriques. En 2019, les VÉ représentaient 56% des nouveaux véhicules vendus dans le pays. Les promoteurs de véhicules électriques aiment attribuer cette popularité à son réseau de recharge complet et à une préoccupation particulière de la Norvège pour l'environnement. Ce qui alimente vraiment cette révolution, ce sont les incitatifs les plus généreux au monde. Les diverses taxes de la Norvège que ce soient les taxes de ventes, droits de circulation et de carburant sont depuis longtemps onéreuses, à tel point que, selon Green Car Reports, des taxes s'élevant à 63% représenteraient un cout additionnel de 13 510 $ US pour un acheteur américain qui s’ajouterait au 21 500 $ que coûte une Volkswagen Golf. En revanche, une e-Golf, est totalement exonérée de ces taxes. De plus, la version électrique du compact allemand coûte environ 4 500 $ US de moins que la version à combustion, c’est-à-dire 35 010 $ pour la Golf régulière contre 30 590 $ pour la version électrique. Si les Tesla Model 3 sont à peine plus dispendieuses qu'une Golf à essence, la question que nous devrions peut-être nous poser n'est pas pourquoi les véhicules électrifiés sont si populaires en Norvège, mais plutôt pourquoi un citoyen norvégien achèterait-il une voiture conventionnelle alors que le gouvernement avantage généreusement l‘acquisition de véhicules électriques. Cette question du prix demeure cruciale malgré le fait que les intervenants de l’industrie continuent d’affirmer que les véhicules électriques sont sur le point d'atteindre un coût équivalent aux véhicules traditionnels. L'écart de prix en faveur des véhicules traditionnels est toujours substantiel. Une Kia Soul électrique, par exemple, coûte 42 595 $ au Canada, tandis que la version de base à essence coûte 21 195 $. Même avec les subventions les plus généreuses, la différence de prix demeure importante. Parcourez la liste complète des véhicules électriques vendus au Canada et aucun n’offre un prix compétitif avec leurs jumeaux à essence ou l'équivalent le plus proche avec ou sans subventions. Cette situation persiste malgré le fait que pratiquement tous les constructeurs automobiles acceptent de minimiser leur profit sur la vente des VÉ comparativement à la profitabilité de leurs homologues à essence. Et les subventions canadiennes sont importantes, même si elles ne sont pas aussi généreuses que celles de la Norvège. Comparé aux États-Unis, le Canada est toujours favorable aux véhicules électriques, notre marché des véhicules ayant progressé d'environ 26% en 2019. Cette croissance, cependant, est extrêmement localisée et semble fondée uniquement sur les largesses des gouvernements. En Colombie-Britannique et au Québec, les gouvernements provinciaux utilisent leurs propres incitatifs en plus de la subvention fédérale de 5 000 $, les ventes de véhicules électriques sont en plein essor dans ces deux provinces. En Ontario, qui a mis fin à ses incitatifs en 2018, les ventes ont chuté brusquement. En effet, il semble que l'incitatif fédéral à lui seul ne soit pas suffisant pour avoir un effet significatif. Par exemple, le 13 octobre 2019, The Guardian de Charlottetown rapportait que Transports Canada avait reçu 25 616 demandes de subventions pour les véhicules électriques. Cependant, seulement 128 d'entre elles provenaient des provinces de l'Atlantique. Cela représente à peine 0,5%, même si ces quatre provinces comptent pour environ 6,5% de la population du Canada. Et, toujours selon The Guardian, malgré l'installation de nombreuses bornes de recharge dans la région supportée par des fonds publics». Tel que mentionné plus tôt, les subventions vendent des véhicules électriques, pas les infrastructures. En Norvège ces avantages et ces subventions sont supportées par son énorme fonds souverain généré par sa richesse pétrolière, cependant peu de pays peuvent se permettre de maintenir ces dépenses jusqu'à ce que le prix des véhicules électriques deviennent abordables, dans les faits, peu de pays ont offert ces incitatifs. Donc, si nous voulons électrifier l’ensemble de nos véhicules, nous avons besoin d'un plan à plus long terme. La première étape pourrait être la fin de cette lutte intestine entre les protagonistes de l'électrification. Les piles à combustible ne sont pas à négliger tant qu'elles réduisent les émissions d'échappement. Les hybrides rechargeables sont aussi importants même s’ils ne réduisent qu’environ 50% de CO2. Le caractère pratique de ces véhicules doit avoir priorité sur la pureté. Les luttes intestines sont aussi néfastes dans une révolution technologique que dans les cercles politiques. L'objectif est la réduction des gaz à effet de serre. Comment y arriver n'a pas d'importance. Les incitatifs ne dureront pas éternellement. Si nous ne pouvons générer que 5% des ventes en subventionnant l’acquisition de véhicules électriques, imaginez ce qui se passera lorsqu'ils seront éliminés. Nous avons besoin d'une meilleure solution. Driving.ca
Contribution: André H. Martel
Un chauffeur utilise un téléphone intelligent devant les taxis électriques BYD Co. E6 alors qu'ils se rechargent dans une station de charge à Taiyuan, province du Shanxi, en Chine, le mardi 13 septembre 2016., Bloomberg
Les véhicules électriques sont conçus pour accélérer ou pour freiner. Le marché des véhicules électriques répond sensiblement à la même dynamique.
Selon les prévisions publiées aujourd'hui par BloombergNEF, le principal service de recherche de Bloomberg LP sur la transition énergétique, le bouleversement économique causé par la pandémie devrait donner un coup de pouce aux véhicules électriques en Chine, en Europe et dans les pays qui se sont engagés à développer les VÉ par le biais de stimulants financiers et de dépenses d'infrastructures. Aux États-Unis, cependant, les ventes de véhicules électriques ralentiront considérablement au cours des prochains mois, car le soutien politique diminue et les constructeurs automobiles à court de liquidités se retournent vers leurs produits les plus rentables, à savoir les pickup traditionnels et les VUS.
"L'adoption des véhicules électriques risque de ne pas trop souffrir de la situation et va probablement continuer à augmenter ce qui est tout à fait remarquable", a déclaré Colin McKerracher, responsable des transports avancés de la BNEF, auteur principal des prévisions à long terme, qui évalue le marché d'ici à 2040. "Mais ce taux d'adoption risque d’être très différent d'un pays à l'autre. » Aux États-Unis, les ventes de véhicules électriques diminueront à seulement 1,7% du marché des véhicules privés en 2021. Pour la même période, ce segment atteindra 8,1% de toutes les ventes en Chine, qui représente la plus grande part des ventes mondiales de véhicules électriques, et 5% du marché en Europe, indique le rapport de la BNEF. Les véhicules à essence représenteront toujours la majorité des ventes mondiales d'automobiles pour les années à venir, mais le marché a déjà atteint un sommet, selon la BNEF. Dans le monde entier, nous n'achèterons plus jamais autant de voitures et de camions à combustion qu'en 2017. Par exemple, Volvo espère que ses ventes de véhicules électriques représentent 50% de son marché d'ici cinq ans. De plus, selon le PDG Hakan Samuelsson, il semble que la pandémie ait cristallisé ces aspirations. "Je pense qu'il serait naïf de croire qu'après seulement quelques mois, tout reviendra à la normale et je ne crois pas que nos clients reviendront chez nos concessionnaires pour acheter des voitures à combustion", a déclaré Samuelsson lors d'une conférence virtuelle le 14 mai dernier. "Ils demanderont plutôt plus de voitures électriques, et cette tendance devrait rapidement s’accélérer. » De son côté, General Motors, veut toujours mettre sur le marché deux nouveaux modèles électriques, le GMC Hummer et la Cadillac Lyriq. Ses ingénieurs font pour le moment du télétravail. Pourtant, le calendrier de la division des VÉ est inchangé, selon Ken Morris, vice-président de GM pour les véhicules électriques et autonomes. Lors d'une conférence téléphonique le 12 mai dernier Morris a déclaré : "Nous n'avons pas perdu le tempo". Si la pandémie n'a pas permis de mettre sur le marché la quantité de nouveaux véhicules électriques attendus par les consommateurs, elle a également affecté les décisions concernant le nombre de ces véhicules qui seront fabriqués et où ils seront vendus. Les prévisions de la BNEF sont loin d'être optimistes. BNEF anticipe une deuxième vague de victimes de Covid-19 et ne s'attend pas à une reprise des ventes mondiales d'automobiles avant cinq ans, prévoyant même une diminution du nombre de kilomètres parcourus jusqu'en 2023. Pourtant, la BNEF prévoit que les véhicules électriques résisteront mieux à ce ralentissement que les voitures et les pickup traditionnels. À l'échelle mondiale, les prévisions sont que 1 voiture sur 10 vendue sera électrique d'ici 2025, soit 8,5 millions de véhicules. Cependant, seulement 13% de ces véhicules seront vendus aux États-Unis, le deuxième plus grand marché automobile au monde. Les crédits d'impôt du gouvernement fédéral pouvant atteindre 7 500 $ sur les VÉ expirent rapidement, car les manufacturiers dépassent leurs seuils alloués de vente. Pendant ce temps, l'administration Trump fait pression pour revenir sur les mandats d'émissions de l’administration précédente et défie les États qui essaient de faire respecter leurs propres mandats. L'Europe et la Chine, quant à elles, pourraient accroître leurs ventes de véhicules électriques alors qu'elles investissent pour stimuler leurs économies affectées par les coronavirus. Les stations de recharge publiques, en particulier, pourraient bénéficier d'un coup de pouce, selon la BNEF, d'autant plus que les preuves démontrent de plus en plus que le nombre de victimes de coronavirus est étroitement lié à la qualité de l'air. "Les gouvernements qui sont concernés par cette crise mondiale vont mettre en place des stimuli pour soutenir cette croissance", a déclaré McKerracher. Il est convaincu que l’Europe profitera de l’occasion pour s’impliquer à fond dans cette direction. BNN Bloomberg
Contribution: André H. Martel
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