La Californie a approuvé des objectifs ambitieux de réduction des émissions pour les services de covoiturage, obligeant en fait des entreprises comme Uber et Lyft à passer au tout électrique d'ici la fin de la décennie.
Rédigées par le California Air Resources Board (CARB), les nouvelles règles obligent les entreprises de covoiturage à accroitre leur électrification à compter de 2023, à réduire les émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2030 et à garantir que 90% des kilomètres parcourus par les véhicules seront électriques. «Garantir» est le mot clé ici, car les modèles commerciaux d'Uber et de Lyft reposent sur des opérateurs qui fournissent leurs propres voitures. Pour la majorité des exploitants de véhicules, l'élimination des émissions peut être effectuée en remplaçant simplement leur flotte par des véhicules électriques, mais comme Uber et Lyft ne possèdent pas les véhicules affectés aux services de covoiturage, le processus sera plus compliqué. Les deux entreprises se sont déjà engagées à passer au tout électrique d'ici 2030, et le CARB a expliqué comment un tel mandat pourrait fonctionner en mai dernier. Au lieu de se baser sur les véhicules eux-mêmes, la conformité sera déterminée par les kilomètres parcourus par les véhicules (VMT). Ainsi, au lieu du nombre de véhicules électriques sur les réseaux Uber ou Lyft, les régulateurs examineront plutôt les émissions par kilomètre parcouru et quelle proportion de ce kilométrage est effectuée par les véhicules électriques ou à hydrogène. On espère que cet échéancier s'alignera avec les coûts d’acquisition et d’utilisation, la baisse des coûts des batteries permettant aux véhicules électriques d'atteindre la parité de prix avec les voitures à essence à mesure que les exigences VMT augmenteront. La réglementation tiendra également compte des trajets partagés qui permettent de réduire les émissions par passager et la réduction du kilométrage non facturé, qui représente 39% du kilométrage parcouru, selon les données de la Californie qui datent de 2019. Les entreprises devront soumettre des plans biannuels dès l'an prochain, avant la mise en œuvre des nouvelles règles en 2023. Les petites entreprises, celles qui ont 5 millions de VMT par an ou moins, seront exemptées des exigences en matière d'émissions. Le CARB note que le nouveau règlement pour le covoiturage s'aligne sur les normes californiennes Advanced Clean Cars II qui sont en cours de développement. Ces normes sont conçues pour s'inscrire dans l'objectif de la Californie d' interdire la vente de véhicules à essence, ou de véhicules sans mode de recharge, d'ici 2035. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Si les voitures volantes font depuis bien longtemps partie intégrante du paysage cinématographique futuriste elles seront peut-être très bientôt une réalité dans la région parisienne.
C’est en tous cas ce qu’espèrent la RATP, ADP (Aéroports de Paris) et Choose Paris Region, chargé de la promotion de l’Île-de-France, avec des premiers essais qui seront réalisés d’ici juin 2021. Un enjeu de taille pour désencombrer la circulation, notamment en vue des Jeux Olympiques de 2024 qui se tiendront à Paris, mais également pour une commercialisation à l’horizon de 2030.
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Contribution: André H. Martel
La startup WattEV veut construire à Bakersfield, en Californie un relais routier de 25 mégawatts uniquement électrique, alimenté par un panneau solaire. Le site sera ouvert au public, mais WattEV prévoit également utiliser les bornes de recharge pour sa propre flotte de véhicules.
L’objectif à long terme est de fournir 25 mégawatts, incluant 40 bornes de recharge, cependant le site n’offrira au début que 4 mégawatts, à l’image de la première station de recharge pour camions lourds électriques accessible au public, qui a ouvert ses portes le mois dernier à Portland, dans l'Oregon. Selon un communiqué de presse de WattEV, leur ambition est d’atteindre rapidement leur objectif. Le site de 110 acres se trouve à une intersection d'autoroute majeure à l'extrémité sud de la vallée de San Joaquin en Californie, et est situé près des centres de distribution d’Amazon et de Walmart. Le site disposera d'un "micro-réseau solaire" permettant le stockage d'énergie, mais pourra également, si nécessaire, utiliser l'électricité du réseau de la compagnie d'électricité locale Pacific Gas & Electric, indique le communiqué.
Prototype pour semi-remorque semi-électrique Tesla
WattEV, est convaincue que les manufacturiers, entreprises de technologie, organisations communautaires et les agences gouvernementales veulent adhérer à cette électrification. Elle veut également modifier sa propre flotte. La compagnie a déjà fait des réservations pour 50 Tesla Semis et prévoit passer d’autres commandes auprès d'autres fabricants, en vue d'atteindre un objectif commun dans l'industrie consistant à mettre 12 000 camions tout électriques sur les routes de Californie d'ici la fin de 2030. La croissance de l'infrastructure de recharge pour les gros camions sera un obstacle beaucoup plus important que l'implantation de la recharge rapide CC pour les voitures électriques, en raison de la demande d’énergie plus élevée. L’industrie est confrontée aux mêmes défis de standardisation que la recharge rapide des voitures électriques. Les constructeurs de camions convergent vers une seule norme de recharge et Tesla ne devrait pas faire cavalier seul cette fois-ci. Cependant, WattEV n'est pas la seule entreprise à planifier des sites de recharge dédiés aux poids lourds. En 2020, les services publics ont publié un plan pour une autoroute électrique sur la côte ouest reliant la Californie, l'Oregon et Washington le long du couloir de l'autoroute I-5. Le plan prévoyait la création de certains sites de recharge sur les autoroutes, notamment sur la Route 99 en Californie , qui passe par Bakersfield. Il serait donc possible que le relais routier de WattEV puisse faire partie de ce réseau. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La société de véhicules utilitaires électriques Arrival s'associe à Uber pour développer un véhicule électrique (VÉ) abordable et spécialement conçu pour le covoiturage. La voiture d'Arrival devrait entrer en production au troisième trimestre de 2023.
La compagnie Arrival est devenue publique en mars; Arrival Car est la réalisation du projet Small Vehicle Platform (SVP) tel que décrit dans sa présentation aux investisseurs . Son objectif: rouler entre 100 et 300 km selon la configuration, et supporter une charge utile de 450 à 800 kg. La voiture d'Arrival pourrait répondre, selon les données, à plus de 30 millions de conducteurs professionnels qui souhaitent aller vers l'électrique pour réduire les émissions et améliorer la qualité de l'air dans les villes. Uber s'est engagée à devenir une plateforme de mobilité entièrement électrique à Londres d'ici 2025 et d'ici 2030 en Amérique du Nord et en Europe. Considérant qu'un véhicule de covoiture ou de partage puisse parcourir en moyenne 45 à 50 000 km par an, contre 12 000 km pour un véhicule privé, Arrival Car accordera la priorité au confort, à la sécurité et à la commodité du conducteur, tout en garantissant aux passagers une expérience haut de gamme. Dans cet esprit, Arrival collaborera avec les chauffeurs Uber dans la conception au cours des prochains mois pour s'assurer que sa future voiture reflète les besoins des chauffeurs professionnels et de leurs passagers, la conception finale du véhicule est prévue avant la fin de 2021. À la suite du lancement du Clean Air Plan d'Uber à Londres il y a deux ans, plus de 135 millions de livres sterling (230 millions de dollars CAD) ont été collectées pour aider les conducteurs à assumer le coût du passage à un véhicule entièrement électrique. L'objectif d'Uber est désormais d'encourager les conducteurs à demander une assistance pour VÉ dans le cadre du Clean Air Plan. Ce programme aidera à nettoyer les transports urbains et à stimuler un marché de masse pour les véhicules électriques. Cette voiture s’ajoutera aux autres produits commerciaux d'Arrival, des bus et des camionnettes, conçus pour fournir aux villes un écosystème de transport multimodal zéro émission dont elles ont besoin pour atteindre leur croissance au cours des prochaines années. Le covoiturage pourrait jouer un rôle clé dans la création de réseaux de transport multimodaux accessibles et efficaces réduisant à la fois le nombre de véhicules dans les villes et les émissions. Les micro-usines d'Arrival permettront une production décentralisée dans les villes du monde entier, produisant des véhicules à proximité des zones de demande. Cette stratégie permet également la production de véhicules spécifiques aux régions et aux besoins pour desservir les nombreux marchés connaissant une croissance rapide du covoiturage et de l'autopartage. Uber Green a récemment été lancée à Londres, offrant aux passagers la possibilité de choisir un véhicule entièrement électrique sans frais supplémentaires, alors que les conducteurs paient des frais de service moins élevés. Jusqu'à présent, à Londres, plus de 3,5 millions de course ont été effectués dans des véhicules entièrement électriques. Uber s'engage à doubler le nombre de conducteurs de véhicules électriques d'ici la fin de cette année dans le cadre de son programme qui vise des véhicules entièrement électriques d'ici 2025. Arrival a été fondée en 2015 et a son siège au Royaume-Uni, avec plus de 1800 employés dans le monde répartis dans des bureaux aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Israël, en Russie et au Luxembourg. La société déploiera ses trois premières micro-usines en Caroline du Nord et du Sud, aux États-Unis et à Bicester, au Royaume-Uni en 2021. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Selon les données climatiques existantes, les véhicules électriques pourraient éliminer l'utilisation de 2 millions de barils de diésel et d'essence par jour.
Le nombre de voitures, fourgonnettes, camions et bus électriques sur les routes de la planète devrait passer de 11 millions de véhicules à 145 millions d'ici la fin de la décennie, ce qui pourrait diminuer la demande de millions de barils de pétrole journalièrement. Un rapport de l'Agence internationale de l'énergie a révélé qu'il pourrait y avoir 230 millions de véhicules électriques dans le monde d'ici 2030 si les gouvernements décidaient d'encourager la production de suffisamment de véhicules à faible émission de carbone pour respecter les objectifs climatiques mondiaux. Le premier rapport mondial de l'AIE sur les véhicules électriques a révélé que les ventes au premier trimestre de 2021 étaient 2,5 fois plus élevées qu'au cours des mêmes mois de l'année dernière, lorsque la pandémie de Covid-19 a déclenché une récession dans les économies mondiales. Malgré le ralentissement économique, qui a entraîné une contraction de l'industrie automobile mondiale de 16% l'année dernière, un record de 3 millions de nouvelles voitures électriques ont été enregistrées dans le monde l'année dernière, pour porter le total à 10 millions de voitures électriques. On a également enregistré environ 1 million de fourgonnettes électriques, de camions lourds et des bus. L'augmentation des voitures électriques est étroitement surveillée par l'industrie de l'énergie et devrait avoir des implications importantes pour les compagnies pétrolières, qui dépendent de la demande de carburants de transport pour soutenir leurs bénéfices en produisant du brut. Dans le cadre des politiques climatiques mondiales existantes, les véhicules électriques pourraient supprimer plus de 2 millions de barils de diésel et d'essence par jour d'ici 2030, et économiser l'équivalent de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Si les gouvernements continuent de favoriser le transport routier électrique pour s'aligner sur les objectifs climatiques mondiaux, les véhicules électriques pourraient éliminer environ 3,5 millions de barils de pétrole par jour, doublant presque les économies de carbone. Le boom des véhicules électriques a également des implications de plusieurs milliards de dollars pour l'industrie automobile mondiale. L'AIE a déclaré que les consommateurs avaient dépensé 120 milliards de dollars pour faire l’acquisition de véhicules électriques l'année dernière, en hausse de 50% par rapport à l'année précédente, les constructeurs automobiles ont proposé 370 modèles, soit une augmentation de 40% par rapport à 2019. Selon un rapport, la course pour accaparer le marché des véhicules électriques devrait s'accélérer alors que 18 des 20 plus grands constructeurs automobiles, représentant 90% de l'industrie automobile mondiale se préparent à augmenter le nombre de nouveaux modèles et à accroître la production de véhicules légers électriques sur leurs lignes de production. «Les tendances actuelles des ventes sont très encourageantes, mais nos objectifs communs en matière de climat et d'énergie exigent une adhésion encore plus rapide du marché», a déclaré Fatih Birol, directeur général de l'AIE. Le rapport indique que ce sera un énorme défi de produire suffisamment de véhicules électriques pour atteindre nos objectifs climatiques et appelle les gouvernements à confirmer leurs intentions et à développer des mesures fortes et efficaces». Birol a déclaré: «Les gouvernements devraient maintenant faire le travail de base essentiel pour accélérer l'adoption des véhicules électriques en utilisant des programmes de relance économique pour investir dans la fabrication de batteries et le développement d'une infrastructure de recharge étendue et fiable.» L'AIE s'attend à ce que les progrès de la technologie des batteries et de la fabrication de masse des voitures électriques continuent de réduire leurs coûts et de diminuer les incitatifs gouvernementaux. Mais nous aurons également besoin de politiques gouvernementales qui encouragent l'introduction de véhicules moyens et lourds à faible émission de carbone et d'investissements accrus pour l'installation d'infrastructures de recharge rapide dans cette décennie. The Guardian
Contribution: André H. Martel
Honda a annoncé la semaine dernière des objectifs clés pour les ventes de véhicules électrifiés en Amérique du Nord, avec un plan visant à fabriquer des véhicules électriques et à pile à combustible (BEV et FCEV) pour représenter 100% de ses ventes de véhicules d'ici 2040, soit une progression de 40%. d'ici 2030 et 80% d'ici 2035.
Honda et GM développent conjointement deux modèles de véhicules électriques de grande taille utilisant les batteries Ultium de GM. Honda prévoit introduire ces modèles sur le marché nord-américain en tant que modèles 2024, une Honda et une Acura.
À partir de la seconde moitié de cette décennie, Honda lancera une série de nouveaux modèles de véhicules électriques qui adopteront l’identifiant (e) Architecture, une toute nouvelle génération de véhicules électriques de Honda. Ces modèles de VÉ seront d'abord introduits sur le marché nord-américain, puis partout sur la planète. En Chine, Honda s'efforcera d'obtenir une part des ventes de 40% de BEV / FCEV d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En Chine, la société a introduit des modèles de VÉ tout en utilisant les ressources locales; Honda va encore accélérer cette approche à partir de maintenant. La société prévoit introduire 10 modèles électriques de marque Honda d'ici cinq ans. En tant que premier des 10 modèles, le modèle de série basé sur le Honda VUS e: devrait être mis en vente au printemps 2022.
Honda VUS e: prototype présenté à Shanghai 2021
Honda compte sur ses ressources locales, incluant le renforcement de sa collaboration avec CATL pour la fourniture de batteries. Au Japon, Honda s'efforcera d'atteindre une part des ventes de BEV / FCEV de 20% d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En incluant les véhicules hybrides électriques, son objectif est d'électrifier 100% de ses ventes d'unités automobiles au Japon d’ici 2030, incluant l’introduction en 2024 d'un modèle électrique dans le segment des voitures K. Honda continuera de faire avancer l'électrification de ses mini-véhicules avec des modèles hybrides électriques et des tout électriques. En ce qui concerne les batteries, Honda s’efforcera de favoriser une production et un approvisionnement local au Japon, ce qui contribuera également à la croissance des industries nationales japonaises. Relativement au programme de mobilité as a service (MaaS)* Honda a pour objectif de mettre sur le marché japonais du MaaS au milieu de la décennie, le Cruise Origin, un véhicule électrique autonome que Honda développe actuellement conjointement avec GM et Cruise. Pour atteindre cet objectif, Honda effectuera des essais au Japon dès cette année. Honda officialise ses objectifs visant à atteindre la neutralité carbone pour tous les produits et activités de l'entreprise d'ici 2050, ainsi que son objectif zéro accident de la route impliquant des automobiles et des motocyclettes Honda dans le monde d'ici 2050. Technologie de batterie avancée Afin d'assurer la compétitivité avancée des futurs véhicules électriques Honda, Honda a également annoncé son objectif de rendre disponibles des batteries à électrolytes pour les nouveaux modèles Honda électriques qui seront mis sur le marché dans la seconde moitié des années 2020. Honda mène des recherches indépendantes sur les batteries à électrolytes afin d'en augmenter la capacité et de réduire le coût des batteries de nouvelle génération pour ses véhicules électriques. Selon les résultats de cette recherche en laboratoire, Honda devra valider la technologie de production à l'aide de tests et de projets pilotes. Technologie des piles à combustible. Honda continue de considérer la technologie des piles à combustible comme un autre pilier soutenant le défi de la neutralité carbone, avec l'espoir que l'hydrogène deviendra plus largement accepté comme source d'énergie renouvelable. Honda a une longue histoire dans la recherche, le développement et la commercialisation de technologies de piles à combustible, et tout en poursuivant sa collaboration actuelle avec GM, Honda s'efforcera de réduire les coûts et de créer une «société de l'hydrogène» en élargissant sa gamme de FCV et en utilisant des piles à combustible pour une large gamme d'applications, y compris les camions commerciaux et les sources d'énergie fixes et mobiles. Efforts d'énergie renouvelable en Amérique du Nord Honda s'engage en outre à utiliser une énergie 100% renouvelable pour ses opérations manufacturières et a déjà pris des mesures pour atteindre cet objectif. Honda a conclu des accords à long terme d'achat d'énergie virtuelle (VPPA) pour utiliser l’énergie éolienne et solaire renouvelable qui permettront de couvrir plus de 60% de l'électricité utilisée par Honda en Amérique du Nord. Les accords combinés de Honda pour la production de 320 MW de capacité de production renouvelable se traduisent par l'achat de 1,012 million de MWh d'électricité par an, compensant plus de 800 000 tonnes métriques d'émissions de CO 2 annuellement, soit l'équivalent d’émissions de CO2 de 100 000 foyers américains liées à la consommation d’énergie des ménages. Ces VPPA permettent à Honda de compenser entièrement l'électricité fournie par le réseau à forte intensité de carbone utilisée dans ses activités de fabrication d'automobiles en Ohio, en Indiana et en Alabama. En plus des VPPAs, Honda a été un chef de file dans l'installation d'énergie renouvelable sur ses sites de production, y compris plusieurs panneaux solaires sur les toits générant 5 800 mégawattheures (MWh) par an dans des installations de Californie et du Connecticut, et deux éoliennes produisant 10 000 MWh par an dans une usine de transmission automobile dans l'Ohio. *Mobility-as-a-Service est un type de service qui, via un canal numérique commun, permet aux utilisateurs de planifier, réserver et payer pour plusieurs types de services de mobilité. Le concept décrit un passage des modes de transport personnels à la mobilité fournie en tant que service. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Alors que la Californie et Washington s'apprêtent à mettre fin aux ventes de nouveaux véhicules à combustion, une nouvelle étude affirme que tous les nouveaux véhicules aux États-Unis pourraient être rendus électriques d'ici 2035.
Le rapport 2035 2.0 de l'Université de Californie à Berkeley préconise également des avantages économiques majeurs liés au passage à l'électricité. Cela permettrait aux ménages d'économiser environ 1 000 $ USD par an au cours des 30 prochaines années et de soutenir une augmentation nette de plus de 2 millions d'emplois d’ici 2035. L'étude prétend être la première à démontrer à quel point les améliorations de la technologie des batteries, la diminution des coûts de production, l’augmentation du niveau de production et l’accélération de l'électrification des voitures et des camions auront un impact positif sur le futur des VÉ. Ses résultats prédisent un taux d'électrification beaucoup plus rapide du parc automobile américain que les analyses précédentes. Selon l’étude, d'ici 2030, les États-Unis pourraient ne vendre que des voitures neuves électriques, ainsi que plus de 80% des camions neufs, et les alimenter avec 90% d'électricité propre. Cette électrification généralisée réduirait également de 35% les émissions de gaz de l'ensemble de l'économie américaine
Cela serait en partie possible grâce à des diminutions des coûts de vente. L'étude prédit que les coûts totaux d’acquisition des véhicules électriques et des véhicules à moteur à combustion interne seront bientôt comparables et que les véhicules électriques permettront d'économiser de l'argent à long terme.
Actuellement, la Californie a décidé de mettre fin aux ventes de voitures neuves à essence d' ici l'année civile 2035 , tandis que l'État de Washington a l'intention de le faire d'ici 2030 . Les sénateurs de Californie incitent l'administration Biden à adopter un plan similaire à l'échelle nationale, mais il est peu probable que cela se produise de sitôt. Une étude nous a également permis de découvrir plusieurs avantages pour les véhicules électriques par rapport aux véhicules à combustion interne au niveau des manufacturiers. Par exemple, la fabrication des VÉ nécessite moins de matières premières que les véhicules à combustion. Les prix des batteries continuent de baisser, rapprochant le coût des véhicules électriques aux véhicules à essence et diesel. Cependant, le cabinet de conseil LMC Automotive avait prédit l'année dernière qu'en 2030, l'essence alimentera toujours sept véhicules américains sur dix . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
FedEx Corp., siège de la plus grande compagnie aérienne de fret au monde, s'est fixée comme objectif de réaliser des opérations carboneutres à l'échelle mondiale d'ici 2040. Pour atteindre cet objectif, FedEx consacrera plus de 2,53 milliards $ CAD en investissement initial dans trois domaines clés: l'électrification des véhicules; l'énergie durable; et la séquestration du carbone*.
Cette stratégie inclut une subvention de 126 millions $ CAD à l'Université de Yale pour faciliter la création du Yale Center for Natural Carbon Capture, dans le but d'accélérer la recherche sur les méthodes de séquestration du carbone à grande échelle, en mettant l’accent sur les moyens de compenser les émissions de gaz à effet de serre des compagnies aériennes. Les étapes clés pour atteindre l'objectif de carboneutralité comprennent:
La voie vers la carboneutralité nécessite de nouvelles stratégies pour éliminer et entreposer l'excès de carbone. Le Yale Center for Natural Carbon Capture devrait accélérer ses recherches en combinant des spécialistes en sciences naturelles et en ingénierie. Les chercheurs du Centre développeront des méthodes qui s'appuient sur des modes de stockage naturel du carbone, y compris les écosystèmes biologiques et le cycle géologique du carbone afin d’améliorer si possible, la vitesse à laquelle le carbone peut être absorbé ainsi que la capacité de stockage et sa durée. Grâce à ces efforts, les scientifiques de Yale visent à créer des stratégies d'élimination du carbone qui auront des impacts positifs à l'échelle mondiale. S'appuyant sur les succès initiaux dans le secteur de l'aviation, le centre élargira son champ d'action pour s'attaquer à d'autres sources d'émissions, en publiant et en partageant ses conclusions afin que les entreprises, les industries et les gouvernements puissent bénéficier de travaux qui accélèreront l'adoption et la mise en œuvre de stratégies de capture de carbone dans le monde entier. L'engagement de FedEx s'appuie sur un historique de pratiques durables. Depuis 2009, ses efforts ont contribué à une réduction d'environ 40% de ses émissions de CO 2 dans l'ensemble de l'entreprise, tandis que le volume des colis a augmenté de 99% pendant cette période. Récemment, FedEx a été classée par le magazine Newsweek, première de son domaine sur la liste de 2021 du programme JUST Capital * dans la catégorie environnement et première dans le secteur du voyage, du transport et de la logistique des "entreprises les plus responsables américaines pour 2021". * La séquestration du dioxyde de carbone, appelée plus simplement piégeage du carbone ou séquestration du carbone est le stockage à long terme du dioxyde de carbone hors de l'atmosphère. * JUST Capital est le seul organisme indépendant à but non lucratif qui suit, analyse et s’engage avec les grandes sociétés et leurs investisseurs sur la façon dont ils réagissent face aux priorités du public. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Volvo annonce qu'elle ne fabriquera que des véhicules électriques d'ici 2030. Mais, vous devrez l'acheter en ligne.
Le constructeur automobile suédois a déclaré hier qu'il supprimerait progressivement la production de toutes les voitures équipées de moteurs à combustion interne, incluant les hybrides. «Il n'y a pas d'avenir à long terme pour les voitures équipées d'un moteur à combustion interne», a déclaré Henrik Green, directeur technique de Volvo. L'annonce de Volvo fait suite à l'engagement de General Motors plus tôt cette année de ne fabriquer que des véhicules électriques d'ici 2035. Volvo a également déclaré que, même si ses véhicules tout électriques seront vendus exclusivement en ligne, les concessionnaires demeureront «un élément crucial de l'expérience client et continueront d'être responsables d'une variété de services importants tels que le support aux ventes, la préparation, la livraison et l'entretien des voitures. » Dans le cadre de l'annonce d’hier, le constructeur automobile suédois a confirmé qu’il dévoilera prochainement son deuxième modèle entièrement électrique, un VUS compact, le successeur du XC40 Recharge de l'année dernière. Volvo a également confirmé que son objectif était que la moitié de ses ventes mondiales soient des voitures entièrement électriques d'ici 2025, l’autre moitié sera constituée d'hybrides. Les constructeurs automobiles du monde entier accélèrent la production de véhicules électriques à mesure que la technologie de recharge s'améliore et en fonction de règlementations plus strictes en matière de pollution imposées par les gouvernements. «Nous sommes fermement résolus à devenir un constructeur automobile exclusivement électrique», a déclaré Green. «Cela nous permettra de répondre aux attentes de nos clients et de faire partie de la solution en matière de lutte contre le changement climatique.» Malgré le nombre croissant de véhicules électriques disponibles aux États-Unis, les véhicules entièrement électriques ont représenté moins de 2% des ventes de véhicules neufs l'année dernière. Les Américains continuent de dépenser des montants records pour des camions et des VUS à combustion. Environ 2,5 millions de véhicules électriques ont été vendus dans le monde l'année dernière et l'analyste IHS Markit prévoit que cela augmentera de 70% en 2021. Volvo affirme avoir vendu 661 713 voitures dans environ 100 pays dans le monde en 2020. Selon Autodata Corp., 107 626 de ces véhicules ont été vendus aux États-Unis. Fondée en 1927, Volvo Cars appartient au groupe chinois Zhejiang Geely Holding depuis 2010. New York Post
Contribution: André H. Martel
Ford a confirmé hier un investissement de 1,273 milliard $ CAD en Europe, dans le but de rendre disponible toute sa gamme de voitures sur un marché qui devrait être entièrement électrique d'ici 2030.
Cet investissement servira à transformer l'usine Ford de Cologne, en Allemagne, pour produire des véhicules électriques. Cologne est l'usine européenne phare de Ford et le siège social de sa division européenne. La première voiture électrique destinée à la clientèle européenne sortira de l'usine de Cologne en 2023, a déclaré Ford. L'augmentation de sa capacité de production permettra à Ford d'accélérer l'électrification de sa gamme européenne. D'ici 2026, Ford souhaite que 100% de ses voitures particulières européennes soient «capacité émissions zéro», ce qui signifie que la compagnie offrira l’option de groupes motopropulseurs tout électriques ou hybrides rechargeables pour chaque modèle, pour n’offrir que du tout électrique en 2030. Ford a déjà confirmé qu’un véhicule électrique sera construit sur la plateforme Volkswagen MEB à Cologne, mais a par ailleurs été vague concernant les futurs véhicules qui seront produits pour le marché européen.
Ford Mustang Mach-E 2021
Alors que Ford a déjà confirmé la mise en marché de la fourgonnette E-Transit plus tard cette année aux États-Unis , Ford parie également sur les véhicules électriques commerciaux pour le marché européen. Le constructeur automobile a déclaré que sa gamme commerciale européenne serait également 100% zéro émission d'ici 2024, et il prévoit que les deux tiers des ventes de véhicules utilitaires européens seront entièrement électriques ou hybrides rechargeables d'ici 2030. Ford a également confirmé en septembre 2020 qu'il construirait cinq véhicules électriques au Canada à partir de 2025. Il investira 2,27 milliard $ CAD dans l'usine d'Oakville, en Ontario, pour la convertir en vue de la production de véhicules électriques . Ford construit actuellement le multisegment Mustang Mach-E au Mexique et a annoncé dernièrement qu'il construirait le pick-up électrique F-150 au Michigan. Ce modèle devrait être disponible dès 2022. Pendant ce temps, son rival General Motors s'est essentiellement retirée d'Europe à l'exception d'une présence minimale de Cadillac à la suite de la vente de sa division Opel au groupe PSA français (aujourd'hui Stellantis). En 2016 , GM souhaitait lancer une version de la Chevrolet Bolt EV surnommée l'Opel Ampera-E, sur le marché européen, à cette époque, l’entreprise prévoyait que les voitures électriques ne représenteraient que 10% à 15% de ses ventes européennes d'ici 2030. Opel vend désormais le Corsa-E, plutôt que l'Ampera-E. Pourtant, lors du dernier Super Bowl, GM s’est inspirée du taux élevé d'adoption des VÉ en Norvège, que beaucoup considèrent comme faisant partie du marché européen, pour sa publicité, en vantant ses efforts d'électrification. Dernièrement, GM a confirmé vouloir éliminer les tuyaux d'échappement de sa gamme de voitures particulières d'ici 2035. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Kia a mis à jour sa stratégie de développement, son Plan S, qui repose sur trois piliers fondamentaux: faire progresser la transition vers les véhicules électriques; renforcer son activité de véhicules spécialement conçus (PBV); et l'expansion des futurs services de mobilité.
Faire progresser la transition des VÉ. D'ici 2030, les VÉ, incluant les HEV et les PHEV devraient représenter 40% de toutes les ventes de Kia, avec un objectif de ventes annuel de 1,6 million d'unités. Kia espère également vendre 880 000 unités de VÉ en 2030 et devenir l'un des principaux fournisseurs mondiaux. La compagnie souhaite procéder au lancement de son premier nouveau véhicule électrique plus tard cette année, Kia souhaite accroitre sa gamme de véhicules électriques d'ici 2026 avec 11 nouveaux modèles: sept véhicules électriques construits sur la plateforme modulaire électrique-globale (E-GMP) et 4 basés sur un dérivé de la plateforme existante. Les véhicules électriques construits sur la plateforme E-GMP vont permettre d’ajouter de nouvelles références dans le segment tout électrique (AER) : des performances de conduite, un nouvel espace intérieur et de nouvelles applications technologiques. Le mode de fonctionnement de ces nouveaux véhicules électriques s’inspirera d’appareils intelligents, offrant des services de télématique de navigation audiovidéo (AVNT), en ligne (OTA) et de fonctionnalités sur demande (FoD). Le premier nouveau véhicule électrique de Kia, baptisé le CV, sera doté de la technologie HDA2 (Highway Driving Assist Level 2). À partir de 2023, les véhicules électriques Kia seront équipés du Highway Driving Pilot (HDP), un logiciel de conduite autonome de niveau 3. Plus de détails et les spécifications de performance du CV devraient être confirmés le mois prochain. Renforcement de la production de PBV (véhicules spécialement conçus pour les services de mobilité) Kia dévoilera son premier véhicule spécialement conçu (PBV) en 2022, et d'autres véhicules spécialement conçus pour les services de mobilité seront lancés en fonction de la réponse du marché. L'entreprise vise un chiffre d'affaires annuel de 1 million d'unités d'ici 2030 pour devenir un leader mondial des PBV. À cette fin, Kia développera une variété de véhicules spécialisés basés sur ses plateformes de skateboard dédiées aux PBV. Kia prévoit accroitre sa production de PBV en coopérant avec d'autres entreprises pour développer des micro / grandes plateformes pour répondre aux demandes de services de livraison sans pilote et du commerce électronique. La société souhaite également assurer la progression de ses propres plateformes et technologies hautement évolutives, car la société est convaincue que la demande du marché pour ces services augmentera rapidement à l'échelle mondiale. Élargir les futurs services de mobilité. Kia entend donner à ses services de mobilité un avantage concurrentiel en ciblant et en se concentrant soigneusement sur les secteurs clés. Kia veut augmenter les services existants dans le domaine (B2C) business-to-consumer. En Espagne, le service d’autopartage de la société, Wible, doit s’associer avec Wible Más et Wible Empresas. Le service de location de voitures KiaMobility, qui a été lancé en septembre dernier en tant que projet pilote en Italie et en Russie, sera également bientôt offert sur d'autres marchés européens. Dans les secteurs interentreprises, Kia s’apprête à offrir un service qui combine abonnement et partage de voitures électriques. Dans le cadre de ce nouveau concept de mobilité, les véhicules seront utilisés à des fins professionnelles en semaine et loués par des particuliers le weekend . De plus, le programme d'abonnement de Kia «Kia Flex», introduit en Corée en 2019, sera structuré en version mondiale plus tard cette année sous le nom de «Kia Subscription». Le service sera exploité par Sixt Leasing, entreprise acquise par Hyundai Motor Group l'année dernière, et les véhicules seront fournis par les filiales et concessionnaires régionaux de la société. Plans d'affaires. Kia aspire vendre 3,8 millions d'unités en 2025. Le pourcentage de ventes de véhicules écologiques devrait atteindre environ 10% des ventes totales d'ici 2021, puis passer à 22% d'ici 2025. Pour les marchés émergents, la société augmentera sa part de marché grâce à la production locale. Amélioration du mix de production. Kia s'attend à ce que l'amélioration de la production des ASP (Auto Security products) et de sa gamme de produits, qui ont conduit à l'amélioration de la rentabilité de l'entreprise l'année dernière, se poursuive. En particulier, le pourcentage des ventes de VR (véhicules récréatifs) de la société devrait passer de 56% du marché en 2020 à 65% en 2025. Amélioration de la rentabilité des véhicules électriques. Kia s'attend à assurer la rentabilisation des véhicules électriques avec le lancement de ce nouveau CV plus tard cette année. La société espère atteindre la même rentabilité que les modèles ICE existants en 2025. La société prévoit également que les coûts de production des VÉ diminueront progressivement grâce aux économies d'échelle dues à l’augmentation du volume de demande des VÉ et à la réduction du coût des matériaux grâce à des investissements en R&D. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Toyota a confirmé hier que des véhicules tout électriques seront offerts en Amérique en 2021. Selon Toyota North America, ce seront deux véhicules tout électriques, et un modèle hybride rechargeable
D'ici 2025, Toyota vise à ce que 40% des ventes de véhicules neufs aux États-Unis soient des modèles électrifiés (hybrides, hybrides rechargeables et tout électriques), et d'ici 2030, elle prévoit augmenter ce pourcentage à près de 70%.
Présentation des véhicules électriques Toyota aux États-Unis - Février 2021
Bien que la société n'ait pas encore identifié ces nouveaux modèles VÉ et PHEV, l'un d'entre eux pourrait être le même VUS électrique que Toyota a confirmé pour l'Europe en décembre dernier. Ce pourrait également être le fruit d’un partenariat avec Subaru, un multisegment électrique Subaru qui sera disponible plus tard cette année. L'autre VÉ, si l’on se fie à l’image de la diapositive qui accompagne l'annonce, serait une berline électrique.
Plateforme de véhicules électriques Toyota-Subaru
Toyota a également confirmé qu'elle développait une plateforme pour VÉ, baptisée e-TNGA, qui offrira beaucoup de flexibilité pour permettre plusieurs configurations. La compagnie avait déjà présenté différents concepts de véhicules électriques en 2019, incluant les deux modèles qui pourraient être mis sur le marché cette année. Cependant, le constructeur automobile n’a toujours pas dévoilé son calendrier pour l'introduction de ses nouveaux modèles aux États-Unis.
Modèles de véhicules électriques du futur Toyota - 2019
De plus, l’autre véhicule qui sera disponible en 2021, un hybride rechargeable, sera le troisième PHEV de la gamme actuelle de Toyota, après la Prius Prime et le RAV4 Prime . Selon le constructeur automobile, ses recherches ont démontré que les modèles tout électriques et les modèles hybrides rechargeables offrent des avantages environnementaux similaires. En effet, selon Toyota, s’il est question d’émissions de gaz à effet de serre, un modèle BEV «actuellement disponible» et un HEV offrent des avantages comparables, si l'on considère les modes de production d'électricité pour les réseaux énergétiques américains moyens.
2021 Toyota RAV4 Prime SE
Le PDG de Toyota, Akio Toyoda, aurait déclaré en décembre dernier qu'une trop forte croissance de production de véhicules électriques pourrait augmenter les émissions de carbone au Japon. C’est évidemment fonction du mode de production énergétique local. Comme il l'explique dans un communiqué: «En ayant un portefeuille de produits diversifié avec de multiples formes d'électrification des véhicules, Toyota offre la possibilité aux consommateurs de choisir le modèle qui convient le mieux à leurs besoins et à leur capacité de payer tout en maximisant la réduction des GES. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le PDG de Porsche, Oliver Blume, a déclaré que plus de 80% des véhicules vendus par le constructeur d'ici la fin de cette décennie seraient électriques. Cela inclura l'hybride ainsi que les variantes entièrement électriques, a rapporté Bloomberg , citant le magazine allemand Bild am Sonntag.
Les faits: Selon le rapport, Porsche investira 23.1 milliards $ CAD dans l'électrification de ses véhicules au cours des cinq prochaines années. Cependant, la société, propriété de Volkswagen AG (OTC: VWAGY ), continuera à proposer son modèle 911 avec des moteurs à combustion interne, aptes à fonctionner avec des carburants synthétiques. Pourquoi c'est important: Le marché mondial des véhicules électriques est de plus en plus actif chez de nombreux acteurs. Selon le Global EV Outlook 2020, le parc mondial de véhicules électriques (excluant les deux / trois roues) atteindra près de 140 millions de véhicules d'ici 2030 et représentera 7% du parc mondial de véhicules. Selon le New York Times, au cours de l'année dernière, des constructeurs automobiles comme Audi, Jaguar et Porsche, ont ajouté de nouveaux modèles dans leurs écuries de véhicules électriques pour affronter la domination électrique de Tesla Inc (NASDAQ: TSLA. Yahoo! Finance
Contribution: André H. Martel
Le projet de loi:
Le plan de cadrage doit inclure une analyse incluant:
Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
GM s’est donnée comme objectif de devenir carboneutre d'ici 2040 en se basant sur les avancées scientifiques.
GM a collaboré avec le Fonds de défense de l'environnement pour planifier un avenir entièrement électrique et éliminer les émissions des nouveaux véhicules légers d'ici 2035.» L’année 2035 correspond au calendrier fixé par plusieurs pays, incluant pour le moment seulement deux États américains, pour éliminer progressivement les véhicules à combustion. Cette annonce a fait les grands titres mais risque d’avoir peu d’impacts à court terme. En effet, bien des choses peuvent changer avant que l'entreprise n'ait à prendre les mesures pour respecter un délai de 14 ans. Cependant, GM a insisté sur le fait que cet objectif, certes ambitieux, sera appuyé par des actions concrètes à court terme. Plus spécifiquement, GM mettra sur le marché 30 modèles entièrement électriques dans le monde d'ici le milieu de la décennie et 40% des modèles américains proposés par la société seront des véhicules électriques d'ici la fin de 2025. GM veut investir 34.5 milliards $ CAD pour développer des véhicules électriques et autonomes au cours des cinq prochaines années, contre 25.6 milliards $ CAD prévus avant le début de la pandémie du COVID-19. » «Plus de la moitié des dépenses en capital et des équipes de développement de produits de la compagnie seront consacrées aux projets de véhicules électriques et électriques autonomes. Dans les années à venir, GM prévoit proposer à sa clientèle au moins un véhicule électrique parmi ses diverses marques incluant les multisegments, les VUS, les camions et les berlines. » «L'entreprise continuera parallèlement d’augmenter le rendement énergétique de ses véhicules à combustion interne traditionnels pour répondre aux règlementations en matière d'économie de carburant et de gaz à effet de serre.» Pour réduire les émissions de ses propres opérations, GM a pour objectif de s'approvisionner à 100% en énergie renouvelable pour alimenter ses sites américains d'ici 2030 et ses sites mondiaux d'ici 2035, cinq ans plus tôt que prévu par l'entreprise. GM travaillera également avec les fournisseurs de sa chaine d’approvisionnement pour réduire les émissions, accroître la transparence et s'approvisionner en matériaux plus durables. Le développement de l’infrastructure de recharge fait également partie du projet: GM collabore avec EVgo pour tripler la taille du plus grand réseau public de recharge rapide du pays en ajoutant plus de 2 700 nouvelles bornes de recharge rapides d'ici la fin de 2025. Les nouvelles bornes seront alimentées par une énergie 100% renouvelable. » Mary Barra, présidente-directrice générale de GM a déclaré : «General Motors se joint aux gouvernements et aux entreprises du monde entier qui travaillent pour établir un monde plus sûr, plus vert et meilleur». Nous encourageons les autres manufacturiers à s’impliquer pour avoir un impact significatif sur notre industrie et sur l'économie dans son ensemble.» Fred Krupp, président du Environmental Defence Fund a déclaré : «Cette décision de prendre des mesures pour éliminer la pollution de tous les nouveaux véhicules légers d'ici 2035 est essentielle dans les futurs plans d'affaires de tout constructeur automobile. EDF et GM n’ont pas toujours été sur la même longueur d’ondes dans le passé, mais c'est un nouveau jour en Amérique, un jour où notre collaboration pour réaliser l'électrification des transports et favoriser des progrès climatiques basés sur la science et le partage équitable des opportunités économiques permettront le développement et la croissance de notre nation." Charged EVs
Contribution: André H. Martel
Nissan Motor Co., Ltd. s'est fixée comme objectif d'atteindre la neutralité carbone dans toutes ses opérations et dans le cycle de vie de ses produits d'ici 2050. Le cycle de vie comprend: l'extraction des matières premières, la fabrication, l'utilisation, le recyclage ou la réutilisation des produits en fin de vie.
Dans le cadre de cet effort, d'ici le début des années 2030, tous les nouveaux véhicules Nissan proposés sur les marchés clés incluant le Japon, la Chine, les États-Unis et l’Europe seront électrifiés. Nissan souhaite poursuivre ses innovations en matière d'électrification et de technologie de fabrication afin d’atteindre son objectif de neutralité carbone dans les domaines stratégiques suivants:
Les efforts d'électrification et de réduction des émissions de l'entreprise sont conformes aux objectifs de l'Accord de Paris sur le changement climatique et les progrès mondiaux vers la neutralité carbone d'ici 2050.
L’objectif de Nissan est le fruit d’initiatives passées dans le cadre du programme vert de Nissan et du travail continu de l'entreprise pour minimiser l'empreinte carbone de ses produits et de ses opérations. La société a mis sur le marché la première voiture électrique grand public au monde, la Nissan LEAF, et a vendu à ce jour plus de 500 000 véhicules à émission zéro. De plus, Nissan continue de travailler avec les divers intervenants de l'industrie pour développer des infrastructures et sensibiliser le public aux avantages des véhicules électriques. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques en Allemagne ont triplé pour atteindre plus de 194 000 unités en 2020, a déclaré mercredi le président de l’autorité fédérale des transports motorisés (KBA), citant l'intérêt pour des produits plus diversifiés et pour une technologie plus fiable.
« En Allemagne, la mobilité électrique est devenue une norme courante dans le transport », a déclaré dans un communiqué, Richard Damm, président de l’autorité fédérale des transports motorisés allemand (KBA). Les ventes des véhicules tout électriques ou hybrides ont représenté 22% du marché au quatrième trimestre 2020. Il a également ajouté que le gouvernement allemand est en bonne voie d'atteindre son objectif de 7 à 10 millions de véhicules électriques immatriculés sur les routes allemandes d'ici 2030. Les véhicules électriques représentaient 1,2% de toutes les voitures particulières immatriculées en Allemagne à la fin de 2020, contre 0,5% un an plus tôt, a déclaré le représentant de la KBA. Reuters
Contribution: André H. Martel
Selon le groupe vert Transport & Environnement (T&E), le projet de la Commission européenne pour l’application de la toute première loi concernant les batteries durables sur la planète permettra de rendre les batteries encore plus propres qu'aujourd'hui et de garantir que leur approvisionnement sera conforme à l'éthique et respectueux de l'environnement.
Il appartient désormais aux députés européens et aux gouvernements européens de s’entendre sur un règlement ambitieux et à l'épreuve du temps qui stimulera le développement d'une industrie européenne compétitive et durable de batteries. Alex Keynes, responsable de la division des véhicules propres chez Transport & Environnement, a déclaré: « La nouvelle loi sur les batteries sera la première du genre et sera en vigueur lorsque les ventes de voitures électriques augmenteront et que d'énormes usines seront érigées à travers l'Europe. Qu'elles soient produites dans l'UE ou ailleurs dans le monde, cette loi garantira que les batteries utilisées en Europe seront encore plus propres qu'actuellement, achetées dans un cadre responsable et qu'elles seront recyclables. Si elle est mise en œuvre rapidement, elle fera de l'Europe un leader mondial dans la nouvelle technologie stratégique zéro émission. T&E a accueilli favorablement la proposition de la Commission d'exiger des fabricants de batteries qu'ils appliquent les directives « OCDE sur le devoir de rigueur » lors de l'approvisionnement en matériaux, conçus pour respecter les droits de l'homme et garantir des chaînes d'approvisionnement responsables. Cela signifie que les entreprises devront résoudre les problèmes dans leurs chaînes d'approvisionnement qui contribuent à des violations des droits de l'homme ou du travail, notamment dans des situations conflictuelles, ou elles devront être bannies du marché de l'UE. Les fabricants de batteries devront également rendre compte de l'empreinte carbone de l'ensemble de la chaîne, à partir de l'exploitation minière à la production de batteries en passant par le recyclage, des données, lesquelles seront ensuite utilisées pour définir l'empreinte CO2 maximale des batteries, ce qui devrait inciter les producteurs à utiliser une énergie propre pour leur production. Cependant, l'obligation, d'ici 2030, de ne récupérer que 70% du lithium des batteries usagées, alors que l’on en récupère environ 90% aujourd'hui, place la barre trop basse. T&E a déclaré que ces nouvelles normes seraient insuffisantes pour stimuler les investissements et l'innovation dont le secteur européen du recyclage des batteries a besoin pour devenir le leader dans ce secteur stratégique. Alex Keynes a ajouté: « Le recyclage des principaux matériaux que l’on retrouve dans nos batteries permettra aux producteurs de suivre le rythme d'une demande croissante sans accroître les activités minières. Cela créera également des emplois et de nouvelles entreprises tout au long de la chaîne de recyclage en Europe. Mais le pourcentage de recyclage proposé pour le lithium pour l’année 2030 est inférieur aux meilleures pratiques actuelles, ce qui est à peine suffisant pour assurer la croissance européenne. Les députés européens et les gouvernements devront les réviser à la hausse. Malgré la pandémie, les ventes de véhicules électriques ont augmenté depuis janvier et atteindront plus de 10% des ventes totales de voitures dans l'UE cette année et devraient représenter 15% en 2021. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Dans la salle d'exposition, les véhicules électriques coûtent toujours plus cher que leurs homologues à essence. Bien sûr, il existe des crédits d'impôt, l'entretien est beaucoup moins cher et la recharge peut être moins chère que le ravitaillement en essence. Mais c'est ce prix d'achat qui éloigne les acheteurs du groupe motopropulseur électrique.
Ce problème est d'autant plus important que les véhicules de Tesla et de GM ont dépassé leur quota de véhicules électriques éligibles au crédit d'impôt, ce qui signifie que les acheteurs de ces véhicules paient le prix de la vignette.
Heureusement, il semble que le coût par kilowattheure continue de baisser, et selon un nouveau rapport de la firme de recherche énergétique BloombergNEF (New Energy Finance), le prix moyen du marché devrait être de 101 $ par kWh d'ici 2023. Le coût de 100 $ du kWh représente ce que les experts croient correspondre aux prix des véhicules à essence comparables. Si les crédits d'impôt fédéraux et d'État sont toujours disponibles à ce moment-là, il est probable que l’on puisse acquérir un véhicule électrique à un coût moindre qu'une voiture à essence. Le rapport note que le coût des batteries d'autobus en Chine a déjà chuté en dessous du prix de 100 dollars par kWh. Quant au prix mondial moyen des batteries en 2020 incluant tous les types de véhicules électriques (y compris les véhicules personnels, les bus, les solutions de batteries stationnaires et les véhicules électriques commerciaux), il a atteint un nouveau creux de 121 $ / kWh. C'est une baisse de 89% par rapport à 2010, lorsque le prix était de 1 100 $ le kWh. BloombergNEF justifie l'augmentation de la production en raison de la croissance des ventes, de la baisse des coûts de fabrication, du prix des matériaux de cathode et de nouveaux concepts comme étant les principaux responsables de la baisse des prix. Essentiellement, c'est la base de l’économie. Plus vous augmentez la production d’un bien de consommation, plus les prix baissent à mesure que l'écosystème s'ajuste et devient plus efficace. Le rapport indique cependant que des perturbations pourraient influencer les prévisions, mais on s'attend toujours à ce que les prix chutent à 58 $ le kWh d'ici 2030. Une des façons de réduire le prix serait de réussir à stabiliser le rendement des batteries à électrolytes pour enfin les intégrer dans les véhicules. Le même rapport indique que les coûts de fabrication de ces types de batteries représenteraient une diminution potentielle de 40% de ceux des batteries lithium-ion actuelles. CAR and DRIVER
Contribution: André H. Martel
L'Islande vise des vols intérieurs sans carbone d'ici la fin de la décennie, tandis que le suédois Heart Aerospace vise 2026 pour que ses avions électriques soient approuvés.
L’intérêt croissant des pays nordiques pour les transports verts va s'étendre des voitures au transport aérien. L'Islande a annoncé ce mois-ci son intention de s'orienter vers des vols intérieurs sans carbone d'ici la fin de la décennie, tandis que le suédois Heart Aerospace vise à livrer d’ici six ans un avion électrique spécialement conçu pour emprunter des routes reliant les régions scandinaves éloignées. Le réseau nordique pour l'aviation électrique, fondé l'année dernière, coordonne les initiatives régionales et s’est associé avec les autorités aéroportuaires et cinq compagnies aériennes, dont Finnair, Icelandair et SAS, incluant Heart Aerospace et quelques autres spécialistes en innovation technologique. L'accent mis sur des vols plus propres suit la progression de la Norvège vers l'interdiction du moteur à combustion, avec plus de la moitié des voitures électriques vendues là-bas. «Nous avons ici l'occasion de montrer au monde ce qui est possible, et aussi de donner aux industries de nos pays l'opportunité d'être à l'avant-garde et de développer ce marché», a déclaré Maria Fiskerud, chef de projet de l'AEN et ancienne conseillère du gouvernement suédois sur les biocarburants aéronautiques. Le groupe a reçu 12 millions de couronnes (1,4 million de dollars USD) en financement de ses membres et des gouvernements suédois, danois, norvégien, finlandais, islandais et groenlandais. Vols courtes distances Le projet de l'Islande d'adopter les avions électriques est chapeauté par la commission de l'environnement et des transports, qui a demandé au gouvernement de créer un groupe d'experts pour jeter les bases de services domestiques respectueux de l'environnement d'ici 2030. Alors que la venue massive des voitures électriques en Norvège a été motivée par de généreux incitatifs fiscaux et par l'inquiétude concernant la dépendance de l'économie à la production pétrolière, l'accent mis par les régions nordiques pour une aviation plus verte est fonction de la nature unique d'un marché caractérisé par des vols entre les différentes régions peu peuplées, souvent sans liaisons, avec peu de réseaux de transport terrestre. La taille compacte de l'Islande la rend particulièrement bien adaptée pour les avions électriques de première génération, dont la capacité en passagers sera limitée par le poids des batteries nécessaires pour faire décoller même un petit nombre de personnes. Fiskerud a déclaré que les voyages intérieurs en Islande offraient le banc d'essai parfait, car «les itinéraires sont très courts, à peine une heure». Toujours selon Fiskerud : «La plus grande superficie de la Suède, par exemple, ne pourrait accommoder les premiers modèles, de sorte que dans un premier temps, le pays devra combiner un mélange d'avions électriques, de carburéacteurs durables et éventuellement de technologie hybride pour rendre son marché intérieur exempt de combustibles fossiles d'ici 2030. » Le directeur commercial d'Icelandair, Jens Thordarson, a déclaré qu'il était enthousiasmé par l'application de la technologie électrique, en particulier à la lumière des abondantes ressources d'énergie verte géothermique et hydroélectrique. La division intérieure du transporteur, Air Iceland Connect, utilise actuellement trois turbopropulseurs Q200 de 37 places et deux Q400 de 70 places de Bombardier, maintenant De Havilland Canada. «Nous sommes encore loin de pouvoir avoir des vols électriques longue distance», a-t-il déclaré dans une interview. «Cependant, de nombreux projets sont en cours pour développer des avions pour des distances plus courtes. Pouvoir utiliser des avions électriques pour les vols intérieurs serait bénéfique. » Thordarson a déclaré qu'un avion transportant environ 20 personnes utilisant de l'électricité produite localement pourrait même être moins cher à exploiter que les modèles alimentés au kérosène, ouvrant la perspective à une augmentation des fréquences avec moins de passagers que les services existants afin de réduire les poids au décollage. L'avion électrique de 19 places de Heart Heart, basé à Göteborg, souhaite obtenir la certification de son avion régional ES-19 d'ici 2026, selon le site Web de la société. Le modèle, qui a la capacité d’accueillir 19 passagers, aura une autonomie d'environ 400 km et comportera une aile et des hélices conventionnelles. Il pourra opérer à partir d'une piste aussi courte que 800 mètres. Thordarson a déclaré que cela pourrait prendre deux ou trois ans après la certification pour établir la fiabilité des avions électriques pour les services commerciaux et pour qu'ils entrent en production de masse. Les infrastructures aéroportuaires devront également être adaptées pour fournir un accès adéquat à la recharge, et la réduction des performances des batteries par climats froids devra également être considérée, a-t-il déclaré. Un soutien gouvernemental sera nécessaire, similaire à celui prévu pour les véhicules écologiques. La Norvège, qui vise à rendre les vols intérieurs entièrement électriques d'ici 2040, envisage déjà d’offrir des subventions aux transporteurs aériens pour qu’ils délaissent les combustibles fossiles au profit des services aériens électriques. La combinaison dans les régions nordiques d'un accès facile à l'électricité renouvelable, d'une richesse relativement élevée et d'une géographie favorisant les plus petits avions pourrait être un test crucial pour la viabilité du vol sans carbone, a déclaré Fiskerud. «C'est un environnement idéal pour développer l'aviation électrique», a-t-elle déclaré. «Si nous ne pouvons pas réussir dans notre environnement, il est difficile d’imaginer où cela pourra être développé.» Executive Traveller
Contribution: André H. Martel
Propulsion Québec dévoile sa nouvelle étude sur l'électrification des parcs de véhicules au Québec9/12/2020
Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents, a dévoilé aujourd'hui une toute nouvelle étude intitulée « L'électrification des parcs de véhicules au Québec : l'adoption de véhicules moyens et lourds électriques dans les parcs commerciaux et institutionnels ».
Afin d'identifier et de prioriser des stratégies à mettre en place pour accélérer l'électrification des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels au Québec, Propulsion Québec a mandaté la firme de consultation Dunsky Expertise en énergie pour la réalisation d'une analyse sur l'adoption des véhicules moyens et lourds électriques. Bonification des stratégies pour accélérer l'électrification des parcs de véhicules L'étude démontre que l'électrification des véhicules dans les secteurs commercial et institutionnel fait encore face à de nombreuses barrières au niveau de l'acquisition du véhicule, de la recharge, des enjeux opérationnels et internes ainsi qu'au niveau des expertises et compétences, tant au Québec qu'ailleurs en Amérique du Nord. Ces dernières devront progressivement disparaitre pour permettre aux opérateurs de parcs de véhicules de prendre pleinement le virage électrique. L'étude révèle que le Québec possède les leviers nécessaires pour l'accélération de l'électrification des parcs de véhicules, mais une bonification de plusieurs de ces stratégies est nécessaire. À la suite de l'analyse des barrières et leviers des études de cas internationales, une analyse comparative a fait ressortir que la taille du parc, plutôt que le type de parc, est l'élément différenciateur le plus important pour déterminer l'impact des barrières sur les opérateurs. Différentes lacunes à corriger et de potentielles améliorations sont également relevées, et différentes pistes d'actions sont recommandées. Le lancement de la vague d'électrification des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels repose sur l'application rigoureuse des recommandations formulées dans l'étude, en débutant par les stratégies prioritaires qui touchent notamment les aspects règlementaires et financiers. Les études de cas présentées montrent clairement que de telles initiatives amènent des résultats extrêmement positifs, comme par exemple en Californie, dont le Québec peut prendre exemple. Citations « Cette étude dévoile les stratégies essentielles à mettre de l'avant pour accélérer l'adoption des véhicules moyens et lourds électriques au sein des parcs commerciaux et institutionnels au Québec. En comparant la situation de la province avec différentes études de cas internationales, nos travaux de recherche dévoilent plusieurs lacunes communes. En les identifiant et en les comparant ainsi, nous sommes en mesure de surmonter ces difficultés et trouver des solutions novatrices afin d'y faire face. Ce changement profond pour une énergie plus verte et durable sera un atout incontournable pour notre économie et consolidera la position de leader qu'occupe le Québec au niveau de l'électrification des transports. Nous avons les moyens de montrer l'exemple tout en diversifiant notre économie et en réduisant nos émissions de GES », a déclaré Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents. « Hydro-Québec sera au rendez-vous pour soutenir l'électrification des parcs de véhicules. Nous souhaitons être un partenaire privilégié et de confiance pour aider les entreprises et les institutions en les appuyant dans la mise en place des infrastructures de recharge nécessaires à l'électrification de leurs flottes de véhicules », a mentionné France Lampron, directrice - Électrification des transports d'Hydro-Québec. « L'électrification des flottes de véhicules des entreprises québécoises fait partie de notre plan pour la transition énergétique. Demeurant fidèle à notre rôle d'accompagnement aux entreprises, nous souhaitons que celles-ci puissent électrifier leurs flottes dans les meilleures conditions possibles. Une réflexion est donc essentielle pour mettre en œuvre les mesures nécessaires pour surmonter les obstacles identifiés à l'électrification des flottes de véhicule », soutient pour sa part Christian G. Brosseau, vice-président aux investissements, Capital structurant, énergie et environnement au Fonds de solidarité FTQ. Les recommandations de Propulsion Québec Pour répondre aux besoins prioritaires soulevés, quinze recommandations ont été formulées, applicables sur un horizon de dix ans, soit de 2020 à 2030. Parmi celles-ci, nous retrouvons :
En plus des quinze recommandations, huit actions précises ont été soulevées dans l'étude pour permettre aux opérateurs de parcs de véhicules de contribuer à accélérer l'électrification des véhicules au Québec. La réalisation de cette étude a été rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, d'Hydro-Québec et du Fonds de solidarité FTQ. Pour en apprendre davantage sur l'électrification des parcs de véhicules au Québec, consultez l'étude complète disponible sur notre site web. À propos de Propulsion Québec La grappe des transports électriques et intelligents du Québec mobilise tous les acteurs de la filière autour de projets concertés ayant pour objectif de positionner le Québec parmi les leaders du développement et de l'implantation des modes de transport terrestre favorisant les transports électriques et intelligents. Créé en 2017, Propulsion Québec compte aujourd'hui plus de 180 membres de différents secteurs et déploie ses ressources selon sept chantiers distincts visant à développer et soutenir des projets innovants. La grappe bénéficie de l'appui financier du gouvernement du Québec, du gouvernement du Canada, de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), du Fonds de solidarité de la FTQ, de Québecor, d'Attrix et d'Hydro-Québec. SOURCE: Propulsion Québec CISION
Contribution: André H. Martel
L'interdiction des voitures à essence serait plus efficace que les incitatifs actuels pour les voitures électriques, a déclaré le PDG de Volvo, Håkan Samuelsson, lors d'un appel conférence avec le Financial Times plus tôt cette semaine.
« Personne ne peut bâtir une entreprise prospère et rentable en s'appuyant sur des incitatifs», a déclaré Samuelsson. «Si des incitatifs peuvent initialement encourager l'industrie à se développer, il serait fort probablement plus efficace que les gouvernements établissent un programme clair pour favoriser un avenir électrique. » À la suite de la décision du Royaume-Uni de mettre fin aux ventes de nouvelles voitures à essence d'ici 2030 et de la Californie qui a décidé d'éliminer progressivement les ventes de nouveaux véhicules à combustion interne d'ici 2035, les interdictions de vente sont devenues une réelle option. Mais, c'est la première fois que le PDG d'un constructeur automobile appuie cette approche. C'est une position inhabituelle pour le PDG d'un constructeur automobile opérant dans plusieurs marchés. Généralement les gestionnaires de cette industrie ajustent leur ligne de conduite en fonction de la règlementation des différentes normes des marchés.
Le Volvo XC40 Recharge 2021 entre en production
Pour le moment, la plupart des nouveaux modèles Volvo seront toujours équipés de moteurs à combustion interne, assistés de groupes motopropulseurs hybrides rechargeables. Volvo a récemment baissé les prix de ses hybrides rechargeables pour stimuler les ventes et a commencé à camoufler ses tuyaux d'échappement , dans un effort de détourner l'attention sur la combustion interne. Aux États-Unis, la compagnie a également mis en place un programme qui a pour but de rembourser les conducteurs d’hybrides rechargeables pour l'électricité qu'ils consommeront pour la recharge. Ce projet permet de garantir que les propriétaires se branchent réellement, qu’ils profitent pleinement des avantages en matière d'émissions des groupes motopropulseurs hybrides rechargeables et qu’ils s’acclimatent à la conduite électrique. Le premier véhicule entièrement électrique de Volvo sera le XC40 Recharge, qui arrivera sur le marché au début de 2021. Cependant, le Polestar 2 est déjà en vente via la nouvelle sous-marque de VÉ de Volvo. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
«En moyenne, 480 000 bus jaunes transportent quotidiennement plus de 25 millions d'enfants vers l'école aux États-Unis. Seulement 1% de ces bus fonctionnant actuellement sur des groupes motopropulseurs électrifiés, cela signifie que beaucoup de moteurs diésel polluent l'air.
Le plan Build Back Better du président élu Joe Biden pour créer une économie plus résiliente et durable propose de rendre tous les bus de fabrication américaine zéro émission d'ici 2030 , à commencer par le parc d'autobus scolaires, qui serait converti d'ici 5 ans ». C'est le sujet d'un nouveau rapport publié par le cabinet de conseil Interact Analysis , intitulé: « Décarboniser la flotte d'autobus scolaires jaunes aux États-Unis: une politique qui vaut la peine d'être poursuivie? ». Autobus scolaires électriques en Amérique du Nord Les opportunités d'électrification offertes par le marché nord-américain ont souvent été soulignées. Le producteur Blue Bird a révélé en septembre 2020 qu'il avait enregistré une augmentation de 250% des ventes de bus électriques en 2020, et a donc confirmé son intention d’augmenter la capacité de production jusqu'à 1 000 unités par an . Blue Bird quantifie également le potentiel du marché: «Avec plus de 600 000 autobus scolaires en circulation aujourd'hui aux États-Unis et au Canada, et considérant que 95% de ces véhicules qui roulent au diésel ont un âge moyen d'environ 11 ans, ce marché représente une opportunité substantielle de 150 milliards de dollars pour la transition vers des bus électriques au cours des 20 prochaines années », a déclaré Phil Horlock, président et chef de la direction de Blue Bird Corporation. Le marché des bus scolaires électriques aux États-Unis est la raison qui a incité Daimler à s’associer à Proterra, il y a quelques années. Au Canada, Transdev a l'ambition d'électrifier 100% de sa flotte d'autobus scolaires au Québec d'ici 2025. Cela représente près de 5 millions $ CAD qui seront investis dans un parc de 27 autobus scolaires électriques qui seront fabriqués par la compagnie québécoise Lion Electric et qui devraient être mis en service à la rentrée scolaire de septembre 2020. Marché des autobus scolaires électriques aux États-Unis, la concurrence s'intensifie Navistar a lancé une nouvelle unité commerciale nommée NEXT eMobility Solutions et a annoncé fin 2019, avant que la crise de Covid n'éclate, qu'il prévoyait mettre sur le marché des bus scolaires électriques d'ici la fin de 2020 , fabriqués par ses filiales Navistar International Truck et IC Bus. Proterra et Daimler collaborent également pour favoriser l'électrification de ce marché . Lors de l'IAA de Hanovre 2018, les deux compagnies ont annoncé avoir conclu un accord pour explorer le potentiel d'électrification de véhicules lourds Daimler. Le premier autobus scolaire électrique réalisé en partenariat entre Proterra et Thomas Built Buses, une filiale de Daimler Trucks North America, a été officiellement présentée par Proterra fin octobre dernier lors de la 44e Conférence annuelle de l'Association nationale du transport scolaire (NAPT). La santé est un soucis primordial lorsqu'il s'agit de planifier un déploiement d’autobus scolaires électriques aux États-Unis. Dan Raudebaugh, directeur exécutif de CTE, a soutenu lors d’un entretien avec Sustainable Bus que «les enfants sont beaucoup plus sensibles à la pollution que les adultes car leurs systèmes respiratoires ne sont pas complètement développés. Ils respirent également plus de gaz proportionnellement à leur taille par rapport aux adultes, respirant 50% plus d'air par kilo. Une étude réalisée par l'Université de Californie à Berkeley a révélé que les niveaux de gaz d'échappement diésel à l'intérieur d'un autobus scolaire peuvent être quatre fois plus élevés que ceux trouvés dans les voitures particulières ». Analyse d'interaction: le marché américain des bus urbains représente seulement 13% du marché des bus scolaires Selon Interact Analysis , qui se concentre sur le marché américain, «les bus scolaires sont un excellent départ pour une politique verte nationale et un moyen efficace d'aider au redémarrage de l'économie après le choc de la COVID-19. C'est également logique compte tenu de la composition inhabituelle du marché américain des bus qui est fortement orienté vers les bus scolaires: en 2020, les Etats-Unis ont enregistré sur le territoire 40 714 bus scolaires, et seulement 5 402 bus urbains ».
En 2019, le nombre d' autobus scolaires électriques immatriculés représentait environ 0,6% du marché. « En 2019, plus de 40 000 bus scolaires étaient immatriculés aux États-Unis, alors que seulement 240 étaient des véhicules électriques. De nombreux districts scolaires mènent des projets pilotes avec des autobus scolaires électriques, mais les commandes sont extrêmement faibles et de nombreux projets d'autobus électriques stagnent dans leurs phases pilotes en raison d'un manque d'aide fédérale . Si le plan de Biden se réalise, l'un des défis à l'échelle nationale sera de répondre rapidement à la demande. Selon Interact Analysis, plus de 560 000 autobus scolaires devraient être mis sur le marché au cours des 10 prochaines années, dont un peu moins de 27 000 seront électrifiés. Se rapprocher de l'objectif des autobus scolaires à 100% zéro émission nécessitera donc une augmentation exponentielle de la capacité de production des équipementiers d'autobus électriques et de leurs fournisseurs.
Les bus scolaires électriques aux États-Unis, une question de prix Il est clair que le principal obstacle pour les conseils scolaires qui envisagent d'acheter des autobus électriques est le coût initial. L'analyse d'interaction confirme cependant que: «l'argument du coût total de possession ne vaut pas pour les autobus scolaires, car ils ne font que deux trajets quotidiens: un au début de la journée scolaire et un à la fin. Il faut donc développer de nouveaux modèles commerciaux pour trouver une solution à ce problème. Par exemple, Dominion Energy en Virginie envisage un déploiement intéressant et très original d'autobus scolaires lorsqu'ils ne sont pas en service qui propose que les véhicules stationnés soient utilisés comme réserves d'énergie reliées au réseau national. Cela aiderait à couvrir une partie du coût initial des véhicules. Malgré les coûts initiaux, le rapport du PIRG Education Fund a révélé que chaque autobus électrique permettrait aux écoles d'économiser en frais de carburant environ 2 000 $ USD par an et 4 400 $ en entretien, une économie qui pourrait être consacrée au personnel, aux bâtiments et pour du matériel scolaire » . Concernant l’aspect financier, Dan Raudebaugh a souligné: «Les coûts de consommation de diésel des autobus scolaires qui consomment ne représentent qu'environ 25% du coût de possession d'un bus diesel de quarante pieds, donc les coûts additionnels d’acquisition des bus zéro émission sont plus difficiles à avaler. Ajoutez à cela le fait qu'il n'y a pas d'agence gouvernementale pour diminuer les coûts des autobus scolaires, comme le programme de la FTA pour les autobus de transport en commun . Les services publics d'électricité ont été des partenaires actifs pour financer les autobus scolaires électriques dans certains districts scolaires, mais l'industrie a besoin de plus. Ce qui est nécessaire pour que ce marché se mette en branle, c'est une reconnaissance nationale de l'importance de favoriser le marché des autobus scolaires à zéro émission. Des investissements d’argent public et privé sont nécessaires pour aider le processus » Sustainable Bus
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
La société proposera des modèles tout électriques et hybrides rechargeables d'ici 2026 et uniquement des modèles entièrement électriques d'ici 2030.
Bentley a présenté plus tôt ce mois-ci sa stratégie Beyond100, qui transformera l'entreprise centenaire du plus gros producteur mondial de moteurs 12 cylindres en une entreprise entièrement électrique d'ici 10 ans. La première étape consiste à éliminer les voitures conventionnelles et à ne proposer que des hybrides rechargeables et des modèles tout électriques d'ici 2026 . Deux nouveaux PHEV seront lancés en 2021 . La deuxième étape consistera à éliminer également les PHEV et à proposer uniquement des modèles entièrement électriques d'ici 2030 . Le premier BEV sera introduit en 2025 . «Suite à l'introduction du premier modèle entièrement électrique Bentley en 2025 qui sera sa première voiture entièrement neutre en carbone, Bentley proposera uniquement des modèles hybrides et électriques rechargeables dans sa gamme en 2026. D'ici 2030, la compagnie offrira uniquement des véhicules tout électriques. »
Le fait que le constructeur de luxe soit membre du groupe Volkswagen, lui donne accès à la dernière technologie de VÉ, qui devrait lui permettre de construire rapidement des véhicules électriques avec moins de contraintes.
Le véhicule concept Bentley EXP 100 GT entièrement électrique , qui revendique une autonomie de 700 km, une accélération de 0 à 100 km en moins de 2,5 secondes et une capacité de recharge à 80% en moins de 15 minutes nous donne déjà un aperçu des futurs VÉ de Bentley. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
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