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Statistiques SAAQ-AVÉQ sur l'électromobilité au Québec en date du 30 septembre 2022 [Infographie]19/11/2022
L'AVEQ est fière de vous présenter le troisième portrait trimestriel de l’année 2022 portant sur l'électromobilité au Québec. Les enregistrements de véhicules électriques (VÉ) se chiffrent désormais à 160 127, soit 10 398 véhicules de plus que notre analyse du 30 juin dernier. Nous avons cependant eu accès à de nouvelles catégories de véhicules qui n’étaient pas comptabilisés dans les statistiques auparavant, c’est-à-dire des véhicules tout-terrain ou des véhicule-outils. Sans tenir compte de ceux-ci, on constate plutôt une progression de 9935 enregistrements. Bien qu'il s’agisse d'un trimestre dans le top 5 en nombres absolus, cela demeure relativement faible même par rapport aux récents trimestres. Nous nous devons de constater que les difficultés d’approvisionnement freinent grandement la croissance du marché des VÉ au Québec.
Les données d’immatriculation au 30 septembre 2022 (et la progression trimestrielle) :
Ainsi pour le 3e trimestre, le nombre total de VÉ enregistrés au Québec a progressé de 6.94%, ce qui correspond à un ajout net de 10 398 VÉ en trois mois (soit 8628 VEÉ et 1770 VHR, pour respectivement 83% et 17% des nouveaux enregistrements). Cependant, tel qu'expliqué d’entrée de jeu, nous avons eu accès à de nouvelles catégories de véhicules qui n’étaient pas comptabilisés dans le bilan auparavant. Nous avons désormais les véhicules tout-terrain et les véhicules-outil électriques inclus dans nos chiffres, des catégories pour lesquelles nous ne connaissons pas la progression. En excluant spécifiquement ces nouvelles catégories, la progression des enregistrements sur une base comparable entre les deux trimestres est de 9 935, correspondant ainsi à une croissance de 6.64%. Par comparaison, le trimestre correspondant de 2021 avait vu une progression de 10 695, correspondant à une croissance de près de 9.65%. Le ralentissement observé au trimestre précédent se confirme malheureusement. Les limites au niveau de l’offre pèsent de plus en plus lourd sur la progression des VÉ au Québec. Sur les 12 derniers mois, la progression s’établit à 31.83%, correspondant à un ajout net de 38 658 VÉ sur nos routes. Rappelons qu’avec les plus vieux modèles qui continuent à être tranquillement retirés de nos routes, on doit comprendre que cette progression correspond de moins en moins directement aux ventes comme par le passé. Ces dernières sont assurément supérieures à cette progression des enregistrements que nous suivons. Malgré la croissance qui ralentit fortement, et parce qu’on aime bien montrer le chemin parcouru, soulignons que la progression des 18 derniers mois, soit les 6 derniers trimestres, équivaut au nombre total de VÉ sur nos routes en septembre 2019! Cette progression nous permet d'estimer que 2.29% de la flotte de véhicules au Québec sont des véhicules électriques ou hybrides rechargeables. En d’autres termes, 1 véhicule sur 44 se branche au Québec à l’heure actuelle.
La progression du nombre de VÉ pour le trimestre se traduit par une moyenne de 3466 VÉ supplémentaires par mois, soit environ 116 par jour.
Maintenant aux trois-quarts de l’année 2022, regardons l’objectif à plus long terme. Rappelons que la cible gouvernementale est de 1.6 million de VÉ pour la fin 2030. Le graphique suivant présente la progression actuelle versus une projection logistique, c’est-à-dire une fameuse courbe en S, montrant une croissance qui s’accélère avant de progressivement décélérer à mesure que les nombres deviennent très élevés. Cette projection est probablement bien plus réaliste qu’une progression exponentielle qui ne peut se maintenir dans la durée et tient en compte les ventes globales de véhicules au Québec par trimestre projetées depuis les données historiques. Ainsi, avec cette projection, on s’attend toujours à atteindre le 1.6 million de VÉ en août 2028 selon la tendance actuelle, ce qui pourrait même nous positionner à 2.8 millions de VÉ sur nos routes à la fin 2030. Retenons ces projections et revenons-y dans quelques temps. Bilan historique
Le tableau suivant présente en détails le nombre de véhicules enregistrés par modèle, le pourcentage que cela représente dans la flotte québécoise ainsi que leur progression au classement pour les 20 modèles les plus populaires :
Ainsi, en regardant l’ensemble des véhicules électriques immatriculés au Québec à la fin du 3e trimestre de 2022, on constate un top 10 pratiquement identique par rapport au trimestre précédent pour les positions dans le classement. En fait, les neuf premières positions sont les mêmes, et le Ford Mustang Mach-E fait son entrée en 10e place, devançant le RAV4 Prime de Toyota. Par contre, en 2e moitié du top 10, il y a énormément de mouvement. Mais allons-y une étape à la fois.
À tout seigneur tout honneur, la Model 3 de Tesla trône naturellement encore en tête du classement. Surtout, la plus populaire des Tesla augmente son avance avec la meilleure progression trimestrielle, soit +2034 enregistrements, bien mieux qu’au trimestre précédent. Ceci lui permet de franchir le cap des 20 000 sur nos routes, tel qu’anticipé au trimestre précédent, en approximativement 4 ans et demi. Cela correspond à 12.6% de la flotte de VÉ, soit un VÉ sur huit dans la province. En fait, il y a même plus d’un véhicule sur 400 au Québec qui est une Tesla Model 3. La Prius Prime conserve sa seconde place pour le moment, mais ça ne semble qu’une question de temps avant que d’autres modèles la délogent. Sa progression ralentit à nouveau, il faudra voir si le prochain trimestre inverse la tendance. La Chevrolet Volt, toujours 3e, recommence un léger déclin après le sursaut du précédent trimestre. Encore plus que la Prime, sa place sur le podium tire à sa fin. En fait, il est pratiquement assuré qu’elle se retrouve au moins 5e en fin d’année. À nouveau chez Chevrolet, le retour de la Bolt s'observe par une progression honorable (+583) qui la laisse 4e. C’est un rythme moindre qu’avant l’arrêt de production, mais rappelons qu’il y a désormais la déclinaison Bolt EUV dans le paysage aussi, nous en reparlerons. Pour compléter le top 5, on retrouve à nouveau le Hyundai Kona, qui se rapproche de la Bolt. Il pourrait se retrouver sur le podium également. Bref, la lutte est serrée et il y aura du mouvement pour terminer l’année en grand. La Nissan LEAF, qui avait glissé en 6e place, à la faveur du Kona, s’y maintient avec une progression quasi-nulle. Chez Nissan, on attend désespérément l’Arya. Le Mitsubishi Outlander PHEV, toujours 7e, voit son premier déclin depuis le trimestre du printemps 2020. On imagine que la mise à jour du modèle inversera la tendance. Il se pourrait cependant que malgré ceci, il se retrouve rapidement 8e, car le Model Y de Tesla progresse rapidement (+730 sur le trimestre). La Hyundai IONIQ électrique connait aussi un déclin et se fait presque rattraper par le Ford Mustang Mach-E qui se retrouve 10e, tel que mentionné précédemment. Parmi les autres mentions notables du top 20, comme cela devient une habitude, il faut parler du Jeep Wrangler 4xe qui progresse encore, quoique plus lentement qu’en début d’année. Il se retrouve désormais 14e et a de bonnes chances de terminer l’année en 11e position. Il livre toutefois une chaude lutte au Chrysler Pacifica Hybrid qui connaît même une meilleure progression que lui sur le trimestre et le talonne au 15e rang. Ce modèle, qui existe depuis plusieurs années sans faire de vague, demeure seul dans sa catégorie et ça semble bien le servir. Une mention également au Ford Escape hybride rechargeable qui gagne un rang et se positionne désormais 17e. Enfin, on clôt le top 20 avec un nouveau venu, le Chevrolet Bolt EUV qui connaît un magnifique trimestre avec une progression de 1065, soit 43.5% de croissance! Le retour de la production chez Chevrolet améliore assurément la disponibilité pour les consommateurs, il faudra voir si le rythme peut continuer à augmenter. Une chose est certaine, s’il maintient cette tendance, ce modèle pourrait cogner à la porte du top 10 dans les deux prochains trimestres. Quand on fait le bilan de ce top 20, on compte toujours 11 modèles entièrement électriques versus 9 hybrides rechargeables. Il faudra voir si ce ratio tient toujours à la fin de l’année. Nos graphiques interactifs permettent de suivre la progression de tous les modèles de VÉ sur nos routes. Nous vous présentons donc rapidement les possibilités qu’ils offrent afin que vous puissiez en tirer profit pour faire vos propres analyses. Vous pouvez filtrer par modèles, par constructeurs, par villes, MRC ou régions ou en croisant le tout. Le bouton «Personnaliser…» vous donne accès à ces multiples possibilités alors que la petite flèche vous permet de tracer certains graphiques pré-programmés pour consultation rapide. Progression trimestrielle
Alors que le tableau montre les véhicules électriques les plus présents sur nos routes, le graphique interactif permet de s’intéresser à la progression uniquement. Regardons plus en détails les variations d’enregistrements de ce troisième trimestre de 2022. Ainsi, sur 3 mois, on observe à nouveau une domination de Tesla, mais cette fois on retrouve un avantage considérable au Model 3 qui progresse de 2034 enregistrements. C’est presque deux fois la deuxième meilleure progression, celle du Chevrolet Bolt EUV et ses 1065 enregistrements additionnels. Au 3e rang du trimestre se retrouve le Ford Mustang Mach-E (+868), suivi du Hyundai Kona (+782) et du Tesla Model Y (+730). La Chevrolet Bolt retrouve un rang plus approprié en étant 6e (+583), loin devant la IONIQ 5 de Hyundai, 7e (+343). Parions encore que c’est une question d’offre et non de demande chez ce dernier modèle. Le Pacifica de Chrysler est 8e et en 9e se trouve un nouveau venu, le déjà célèbre F-150 Lightning (+292). Le Jeep Wrangler 4xe (+272) complète le top 10 du trimestre.
Progression annuelle
En observant la progression sur les 12 derniers mois, la Tesla Model 3 conforte sa domination avec une progression de 5944. Et pour Tesla, c’est toute une réussite avec le Model Y qui se hisse au 2e rang de la progression des 12 derniers mois, à +3061, devançant tout juste le Hyundai Kona Électrique (+2930). Chez Hyundai, on peut également se féliciter avec le IONIQ 5 qui se positionne 4e (+2385). Le Ford Mustang Mach-E est au 5e rang de ce côté (+2103), devançant les Ford Escape hybride rechargeable et Jeep Wrangler 4xe (respectivement +2031 et +1986). Quant au Chevrolet Bolt EUV, son dernier trimestre lui permet de se positionner 6e sur les 12 derniers mois, ce sera intéressant encore une fois de voir le portrait à la fin de l’année.
Autres faits saillants
On constate en tout 9 nouveaux modèles de véhicules en ce trimestre. Audi ajoute un modèle à son portefeuille qui commence déjà à être bien garni, Jeep nous introduit un nouvel hybride rechargeable après le succès du Wrangler 4xe, Subaru voit les premiers enregistrements de son Solterra, fort attendu sans doute par plusieurs, et nous avons désormais un nouveau joueur sur le territoire québécois : Lucid avec son premier modèle, la Lucid Air.
On constate également de plus en plus de mouvement du côté des autobus électriques et des camions lourds électriques:
Regardons également ce qui se passe au niveau des marques:
Progression des 100% électriques
Enfin, en ce troisième trimestre de 2022, on franchit un nouveau seuil du côté des 100% électriques avec une flotte désormais distribuée à 60% (précisément 60.06%) entre les tout-électriques et 40% pour les hybrides rechargeables. C’est un record depuis que nous suivons les données. Un bémol à ajouter ici, tel que mentionné précédemment, la progression est un peu gonflée par l’inclusion dans nos données de nouvelles catégories de véhicules qui n’y étaient pas auparavant. Cela reste qu’on constate une progression sur le trimestre de 8628 VEÉ et 1770 VHR, pour respectivement 83% et 17% des nouveaux enregistrements.
Portrait géographique
En plus de connaître le nombre de VÉ au Québec, il est intéressant de savoir où ils se trouvent. La mise à jour des graphiques présentés précédemment permet d’analyser les répartitions régionales sous tous les angles désirés. Voici donc la compétition amicale de la progression de l'électrification dans les différentes régions et villes du Québec, où tout le monde peut gagner selon la façon de regarder les données :
Au-delà du 60.06% de voitures entièrement électriques pour l’ensemble de la province, comment sont-elles réparties? D’abord, la tendance vers le 100% électrique est quasiment universelle parmi l’ensemble des régions, hormis le Nord-du-Québec qui fait bande à part (sur de tout petits chiffres cependant). Laval mène toujours avec la flotte 100% électrique la plus importante, atteignant désormais 65.53%, devant Montréal et les Laurentides à 64.3% et 64.0% respectivement. Comme c’était le cas dans les trimestres précédents, la Montérégie, l’Estrie et Lanaudière ont un également un pourcentage de VEÉ supérieur à la moyenne provinciale. Et encore une fois, sans surprise, les trois régions les plus nordiques sont celles qui ont le plus grand pourcentage d’hybrides rechargeables dans leurs flottes. Vous pouvez d’ailleurs visualiser le tout via un graphique interactif.
Au niveau des parts de marché par région, la Montérégie demeure en tête et franchit un nouveau seuil, soit celui du 3% de sa flotte qui est électrifiée avec 3.1% au 30 septembre. Laval demeure en 2e position avec maintenant 2.99% d’électrification. Pas de mouvement dans le top 5 alors que Lanaudière demeure en 3e position (2.90%), l’Estrie 4e (2.75%) et Montréal 5e (2.62%). Les Laurentides au 6e rang prennent un peu de retard sur la métropole avec 2.55%. Finalement, la Capitale-Nationale demeure la seule autre région au-dessus de la barre des 2% à 2.16%. Il faudra voir si cela se maintient mais après des années à jouer au chat et à la souris, il semble que le Centre-du-Québec s’électrifie désormais plus rapidement que la Mauricie. En terme absolu, la Montérégie demeure dans une classe à part devant Montréal et les Laurentides. En ce qui concerne le classement absolu des dix premières villes, il ne change pas vraiment, avec évidemment Montréal, Québec et Laval en tête, mais cette dernière s’approche tranquillement du 2e rang. En 4e position, Longueuil maintient son avance sur Sherbrooke. En terme relatif, savez-vous quelle ville (minimum de 1000 habitants retenus pour l’exercice) atteint le pourcentage de la flotte le plus élevé? On s’y attendait depuis quelque temps, mais voilà que Hampstead s’empare de la tête de cette compétition amicale. En effet, elle se retrouve désormais avec 6.35% d’électrification, devançant Saint-Lambert à 6.15%. Bromont s’installe plus solidement au 3e rang avec 5.94% devant à nouveau Saint-Bruno-de-Montarville et Orford. Pour découvrir ce qui se passe dans votre région ou votre MRC, n’hésitez pas à profiter de l’aspect interactif des graphiques pour sortir les données qui vous intéressent et les partager avec nous. Et n’hésitez pas dans les commentaires à poser des questions si vous avez besoin d’aide pour faire ressortir les données que vous recherchez. Pour s’amuser un peu, faisons simplement le tour des championnes régionales, sans critères sur le nombre d’habitants:
Contribution: Jean-François Morissette, Frédérick St-Laurent et Simon-Pierre Rioux
Source: SAAQ. Il est à noter que l’AVEQ paye pour obtenir ces données.
Écoutez l'analyse complète de ces statistiques dans cet épisode spécial de Silence on Roule. Frédérick St-Laurent, Jean-Fançois Morissette et Martin Archambault en font un survol explicatif d'une heure !
À la suite du sondage auprès des électromobilistes du Québec, l'AVEQ est très heureuse de vous présenter un portrait 2022 aussi fidèle que possible.
Avant de débuter, l'AVEQ tient à remercier chaleureusement les 1029 répondants qui ont pris la peine de répondre au questionnaire, soit approximativement le même nombre de répondants que l'an dernier. Sachez que ces données sont précieuses et serviront à poursuivre la mission de l'AVEQ. Qui sont les électromobilistes? À la lecture des résultats, on constate que l'électromobiliste type demeure un homme (80.5%) de 56 à 65 ans, avec un salaire de 70 à 80 000$ et un niveau d'éducation universitaire (baccalauréat). Il y a donc une augmentation de la présence féminine, passant de 15% à 19% cette année. Parmi l'ensemble des répondants, 62% sont membres de l’AVEQ. Quelles sont leurs voitures? Le modèle le plus populaire parmi les répondants est le Model 3 de Tesla (19%), suivi par la Hyundai Kona (12.4%) et la Nissan LEAF (12.1%). En fait, ces répondants possèdent plus de voitures tout électriques que des hybrides rechargeables, ne correspondant pas tout à fait au portrait global du Québec. Cela démontre que le portrait des participants au sondage n’est pas identique à celui de l’ensemble des électromobiliste au Québec. Un autre exemple est que seulement 10% des répondants du sondage possède un véhicule hybride rechargeable alors qu’il est de 42% dans sur l’ensemble des véhicules électriques immatriculés au Québec. Rappelons cependant que plusieurs flottes commerciales possèdent des hybrides rechargeables alors qu’on regarde ici l’électromobiliste particulier. Parmi ceux-ci, 91% sont propriétaires de leur véhicule électrique. Cela fait 3 ans qu’ils roulent sans essence (réponse médiane). Le deuxième véhicule prédominant demeure un véhicule à essence dans 45.4% des cas. 37% des répondants disent ne pas avoir d’autres véhicules, 14.3% ont un autre véhicule électrique ou hybride rechargeable et enfin 3.3% ont une voiture hybride comme second véhicule. Comment les utilisent-ils? À la question de savoir de combien d’autonomie disposait leur voiture en été et en hiver, les répondants ont eu comme réponse médiane 375 et 250 kilomètres respectivement en ville, versus 350 et 221 kilomètres sur autoroute. En général, les gens estiment leur autonomie en hiver à 65% de leur autonomie estivale. Ces estimations ressemblent à celles de l’an dernier, il est difficile de discerner une tendance sur le type d’électromobiliste ou la voiture qu’ils conduisent. Nous aurions d’ailleurs pu nous attendre à une estimation de perte d’autonomie supérieure en raison de l’hiver plus froid ou en se fiant à ce qu’on peut lire ou entendre dans les médias grand public à ce niveau. Rappelons que cette perte d’autonomie est normale et peut être amoindrie grâce à de petits trucs. À quel point ces électromobilistes se déplacent-ils? On apprend que la distance médiane au travail est de 2 kilomètres! Nos électromobilistes sont plus vieux en moyenne dans les répondants de l’année et le télétravail a fait sa place. Quant à la médiane du plus long déplacement effectué en une journée, elle est de 480 km, versus 439 km l’an dernier. À ce sujet, la médiane des répondants dit utiliser les BRCC en général une fois par mois, soulignant une fois de plus que bien que les BRCC soient essentiels pour les longs trajets, elles sont moins utilisées en absolu que les autres moyens de recharge (en particulier à la maison). Et qu’en est-il des déplacements sur une année entière? On parle d’un kilométrage annuel électrique de 16 000 km, sur 21 000 par le ménage. Ceci constitue une augmentation de 1000km par rapport à l’an dernier. Encore une fois, on constate que la majorité des déplacements d’un ménage se font en électrique dès qu’ils en ont l’opportunité. En dehors des recharges sur la route, 88.1% disent avoir une borne à la maison, une hausse de 3%, et 40% ont accès à des bornes de recharge au travail. Ces mêmes chiffres permettent également de confirmer qu’un VÉ peut très bien survivre à nos hivers sans un garage chauffé, car seulement 29% des VÉ de nos membres dorment dans un garage chauffé. Satisfaction et raisons de leur choix? Ces électromobilistes sont-ils satisfaits de leurs voitures électriques? On constate une quasi-unanimité sur ce sujet, au point où la très grande majorité des répondants (91%) disent que leur prochaine voiture sera 100% électrique. Il va sans dire qu'ils ont l'environnement à cœur puisque près de 69% d'entre eux ont fait ce choix pour des raisons écologiques (baisse de 10% toutefois) et près de 60% pour des raisons économiques (égalité à l’an dernier). Enfin, le sondage a aussi permis de savoir que 27% des répondants ont été influencé par l'AVEQ dans leur décision d’achat, soit une baisse de près de 10 points. Délais de livraison? Sans grande surprise cette année les délais de livraisons sont simplement hallucinants. En effet, au-delà de nos impressions et de ce qu’on entend, chiffres à l'appui on peut dire que la situation n’a jamais été aussi pire. Parmi les répondants, une proportion majoritaire (61%) a commandé un VÉ en 2021 ou 2022. Presque le quart des répondants (23.3%) disent avoir été incommodés par les délais de livraisons. Le délai médian fut de 7 mois pour avoir un véhicule! Oui mais… Nous avons également demandé aux électromobilistes ce que les gens dans leur entourage donnaient comme raisons pour les empêcher de faire le saut vers l’électromobilité. En 1ière position : le prix, avec 67.1% des gens citant cette raison. Il est vrai que plusieurs véhicules électriques neuf sont plus dispendieux à l’achat que les véhicules à essence, or une fois les incitatifs gouvernementaux soustraits, la différence du prix n’est pas celle qui parait aux premiers abords. En effet, en raison du coût de l’électricité versus l’essence et l’entretien, la très grande majorité des VÉ reviennent plus économique après seulement quelques années (2 à 5 selon le kilométrage annuel parcouru et du modèle de véhicule). Il faut cependant avouer que le marché de la voiture usagée, source d'approvisionnement pour beaucoup de Québécois, est effectivement fortement à la hausse actuellement étant donnée l’énorme demande pour les VÉ, combiné à la rareté relative de ceux-ci. En 2ième position se retrouve l’éternelle perception du besoin d’autonomie toujours plus grand (avec 44.2% pour l’autonomie en générale et 59.3% pour l’autonomie hivernale)! Rappelons que selon cette étude du gouvernement du Canada, la médiane des déplacements des Canadiens pour se rendre au travail est de 7.7 km et de 8.7 km pour leurs lieux de visites habituels, donc bien en deçà du 400 km d’autonomie de la majorité des VÉ (ou 200km dans les pires conditions en hiver). En 3ième position (à 40.8%) vient la perception du problème de la recharge sur de longue distances. Bien que la situation ne soit pas parfaite, le nombre de bornes de recharge rapide un peu partout en province rend la très grande majorité des déplacements presque aussi simple qu’avec un véhicule à essence. Est-ce qu’une partie du problème viendrait du fait que les BRCC sont tellement plus petites et discrète qu’une station d’essence et les gens ne les voient pas? Est-ce le changement de paradigme sur le temps de recharge sur les quelques fois où tu fais un long déplacement? Et en 4ième position avec 40.1% des répondants viennent les délais de livraisons qui eux ne sont malheureusement pas un problème de perception. S’il y a un point positif à en tirer c’est que cela indique qu’il y aurait 40.1% des proches des électromobilistes ayant répondus qui seraient prêt à passer à l’électromobilité si leur véhicule tant désiré était disponible? Grandes tendances selon les commentaires Alors que les gens aiment les véhicules électriques pour les raisons économiques et environnementales, on constate qu’ils aiment également leurs véhicules parce que ce sont de bons véhicules: plaisir de conduire, silence de la conduite, puissance, confort, douceur, fiabilité. En fait les répondants sont mêmes porté à mentionner encore plus ces sujets dans leurs commentaires comparés à l’ensemble des avantages environnementaux et économiques. Plusieurs profitent des commentaires pour rappeler qu’ils ne reviendront pas à l’essence, pour dire qu’ils apprécient de ne pas avoir à mettre de l’essence, de partir plein de la maison. Le commentaire négatif revenant le plus souvent est celui de l’autonomie hivernale trop basse. Il est intéressant de souligner que ce commentaire est mentionné autant sur des véhicules à longue autonomie qu’à basse autonomie, soulignant le fait qu’il est important de prendre en compte l’autonomie hivernale inférieure (de 30% à 50% inférieure dans les pires conditions) lors du choix de son véhicule. En deuxième position des commentaires négatifs vient la longue attente pour pouvoir s’en procurer un. Il est impossible de nier ce fait avec plusieurs modèles dont les délais d’attente se mesurant désormais en en années. Les trois principales raisons pour cela sont les problèmes d’approvisionnement, les manufacturiers devant faire la transition et la demande qui va en constante augmentation. Certains de ces facteurs vont probablement aider la situation dans un futur pas trop lointain, mais d'autres éléments sont présents depuis 2011 et pourraient très bien perdurer jusqu’à ce que les VÉ soient devenus plus communs que les véhicules à combustion interne. Le sondage a surtout permis de conclure ces faits d’une importance capitale:
Quelques commentaires comiques ou représentatifs:
Contribution: Jean-François Morissette et Frédérick St-Laurent
Les véhicules tout électriques ont été responsables de la majorité de l'augmentation, atteignant 6,2 % du marché ; la venue de nouveaux modèles et l’augmentation du prix de l’essence sont essentiellement responsables de cette croissance.
Le nombre d'immatriculations de voitures neuves pour le premier trimestre de 2022 confirme que l'adoption des véhicules électriques au Canada ne ralentit pas. Au lieu de cela, elle est plutôt en pleine progression. Selon le cabinet de conseil londonien IHS Markit, les véhicules zéro émission qui incluent les batteries tout électriques et les hybrides rechargeables représentaient 8,3 % des nouvelles immatriculations de véhicules entre le 1er janvier et le 31 mars, l’équivalence de 1 VÉ par 12 véhicules vendus sur le marché. À titre de comparaison, au quatrième trimestre 2021, selon les données IHS, la part de marché des VZE représentait 6,5 % des immatriculations. Étant donné que le chiffre du quatrième trimestre confirme un gain de 5,6 % par rapport au troisième trimestre de 2021, la tendance à court terme confirme la courbe de croissance. « Les contraintes d'inventaire, les nouveaux entrants BEV et PHEV et l'augmentation du prix du carburant ont accéléré l'adoption des véhicules BEV et PHEV sur le marché canadien », a déclaré IHS Markit dans son rapport trimestriel « Automotive Insights ». Les batteries électriques confirment la tendance Peut-être encore plus frappant, l'augmentation de la part des ZEV au premier trimestre a été entièrement alimentée par la croissance des immatriculations de véhicules électriques à batterie (BEV), qui ont bondi à 6,2 % contre 4,2 au quatrième trimestre 2021. Les hybrides rechargeables (PHEV), en revanche, ont légèrement diminué au T1 par rapport au T4. Bien que le rapport IHS Markit ne fournisse pas de données d'enregistrement brutes, il indique que le volume des immatriculations de BEV a bondi de 52 % par rapport au premier trimestre 2021, tandis que pour tous les ZEV, l'augmentation était de 48 %. Pendant ce temps, le marché global des véhicules neufs a diminué, avec des immatriculations totales en baisse de 9,3 % au premier trimestre de 2022 par rapport au premier trimestre de 2021. En ce qui concerne le pourcentage des nouvelles immatriculations de VZE par province, la Colombie-Britannique et le Québec, les deux seules juridictions disposant à la fois de programmes d’incitatifs provinciaux pour les acheteurs et de mandats de vente des fabricants pour compléter le programme fédéral iVZE ont continué de mener la courbe d'adoption de l'électrification. Les immatriculations de VZE en Colombie-Britannique au premier trimestre de 2022 représentaient 17,1 % des immatriculations de véhicules neufs, contre 14,8 % au quatrième trimestre de 2021 et 13,5 % au premier trimestre de 2021. Le Québec, quant à lui, a vu sa part de marché des véhicules zéro émission passer à 13,6 % au premier trimestre, contre 10,1 % au quatrième trimestre et 8,6 % au premier trimestre de 2021. L'augmentation de 5,1 % par rapport à l’année précédente était le plus élevé des provinces canadiennes. L'Ontario, qui n'offre aucun incitatif provincial pour les véhicules électriques, a enregistré le troisième pourcentage provincial le plus élevé d'immatriculations de VZE au premier trimestre de 2022, avec 5,7 %. C'est un bond de 4,6 % par rapport au dernier trimestre de 2021 et de 2,5 % par rapport au premier trimestre de l'année dernière. L'Ontario dépasse la Colombie-Britannique pour le volume de VZE En termes de volume, l'Ontario représentait 28 % de toutes les immatriculations de VZE au Canada, 2 % de plus que la Colombie-Britannique, au premier trimestre de 2022. Le pourcentage de volume du Québec a éclipsé les deux autres provinces, puisque qu’elle représentait 39 % de toutes les immatriculations de VZE au Canada pour cette période. Finalement, l'Île-du-Prince-Édouard s'est classée quatrième pour le premier trimestre, avec des immatriculations de VZE de 3,8 % . C’est évidemment supérieur au 1,2 % obtenu au premier trimestre de 2021 et reflète l'impact qu’a eu la province avec son programme de remboursement pendant la dernière année. Dans les provinces des Prairies, la croissance de la part de marché a été modeste d'une année à l'autre : Alberta (hausse de 1,9 à 3,1 %), Saskatchewan (hausse de 0,4 à 1,5 %) et Manitoba (hausse de 1,5 à 2,4 %). Quant aux trois plus grandes villes du Canada, Vancouver mène la charge avec un taux d'immatriculation de VZE de 21,6 %. Montréal (17,1 %) et Toronto (7,6 %) se classent respectivement deuxième et troisième. Vous pouvez trouver le rapport IHS Markit ici . Josh Kozelj Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Québec, 9 mai 2022 – L’événement le plus branché du printemps ouvrira ses portes le vendredi 13 mai à Québec au Centre de foires d’Expocité. Le Salon du Véhicule électrique (SVEQ), présenté par iA Services aux concessionnaires en collaboration avec Banque Scotia présente la plus vaste gamme de véhicules électriques de toutes sortes à l’est de la province.
Le Salon en mettra plein la vue avec la diversité de ses exposants qui présenteront leurs toutes dernières nouveautés à la fine pointe de la technologie électrique. Sur place, les visiteurs pourront à loisir s’informer, essayer et comparer les différents types de véhicules qui seront présentés. Plusieurs dignitaires seront sur place afin de lancer officiellement cet événement attendu. De ceux-ci, M. Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre de la région de la Côte-Nord prononcera une allocution. Plusieurs manufacturiers automobiles ont confirmé leur présence et exposeront leurs différents modèles proposés en concession tout en conseillant adéquatement les visiteurs souhaitant acquérir une voiture électrique ou hybride. « Les concessionnaires de la grande région de Québec sont heureux de faire découvrir leurs modèles de véhicules électriques et hybrides au curieux et aux passionnés qui visiteront le SVEQ »,affirme monsieur Charles Drouin, chef de la direction de la Corporation Mobilis. Plusieurs incontournables seront présentés lors de cette édition, notamment la BMW i4, la BMW iX, la Cadillac Lyriq, le Ford F-150 Lightning, le Ford Transit EV, la Kia EV6, la Lexus NX450H+, la Subaru Solterrala, la Toyota bZ4X et le Volvo C40 Recharge. De plus, des exposants de vélos électriques, de scooters électriques, de bornes de recharge, de panneaux solaires et de solutions électriques de toutes sortes auront aussi le plaisir d’informer la clientèle sur tout ce qui concerne l’électrification des transports et sur les processus d’adaptation de ceux-ci à la maison. À cet effet, de nombreuses conférences seront présentées pour ajouter un complément d’information aux visiteurs. « Pour nous, il est important d’offrir aux visiteurs le maximum d’information sous un même toit afin de les aider à faire des choix éclairés » souligne Luc Saumure Co-promoteur de l’événement. Afin de pouvoir bien comparer, les visiteurs auront accès à une boucle d’essais routiers en circuit urbain d’environ 5 km qui leur permettra d’essayer le véhicule convoité tout à fait gratuitement. Également, à l’intérieur du Centre de foires, une piste d’essais de petits véhicules électriques sera aménagée pour démontrer tout le potentiel que ceux-ci ont à offrir. Rendez-vous les 13, 14 et 15 mai au Centre de foires d’Expocité pour le Salon du Véhicule électrique de Québec ! SVEQ
Contribution: André H. Martel
Si vous souhaitez faire l’acquisition d’une voiture électrique en 2022, vous devrez peut-être regarder au-delà des modèles du groupe Volkswagen.
Selon un récent rapport du Financial Times, le PDG de la société, Herbert Diess, a révélé que Volkswagen a essentiellement vendu tous ses véhicules électriques en Europe et aux États-Unis pour la balance de l'année. L'arrêt de la production survient au milieu de l’actuelle pénurie de puces, un problème qui continue d'affecter les manufacturiers, du stock PS5 à la disponibilité des cartouches d'encre d'imprimante, et cela signifie que les clients qui souhaiteraient faire l’acquisition d'une VW électrique, Audi, Porsche, Škoda ou Seat ne sont pas en mesure d’en faire l’achat avant 2023 au plus tôt. Le Financial Times rapporte que VW est actuellement aux prises avec une longue liste d'attente de commandes qu'elle pourrait avoir de la difficulté à remplir avant la fin de l'année, une arme à double tranchant pour la santé financière de la marque et le marché des véhicules électriques (VÉ) dans son ensemble. La forte demande de modèles de VÉ en constante expansion confirme la volonté des consommateurs de s'éloigner massivement des modèles à moteur à combustion. Le calendrier restreint de production de la société ralentira inévitablement ses ambitions de croissance en particulier aux États-Unis et pourrait encourager les clients potentiels à conserver leurs véhicules actuels ou à acheter chez d’autres manufacturiers. VW a vendu un peu moins de 100 000 voitures électriques entre le 1er janvier et le 31 mars de cette année contre 60 000 au cours de la même période en 2021, mais environ 210 000 de moins que Tesla. Cette dernière a mené la croissance des véhicules électriques pendant une grande partie de la dernière décennie, bien que la gamme de modèles électriques beaucoup plus large de VW, compte tenu de la myriade de marques sous son contrôle, soit de bon augure pour sa future position dans l'industrie comme l' Audi e-tron et la Porsche Taycan 4S , par exemple, qui font partie des meilleurs véhicules électriques testés. VW n'est pas non plus la seule marque automobile à ressentir la pénurie de puces. Comme l'a rapporté The Verge en décembre, Ford a cessé de prendre des réservations pour son pick-up électrique F-150 Lightning ultrapopulaire, le modèle n'étant plus disponible pour commande en 2022. Cela dit, la situation de VW semble un peu plus précaire. Tel que mentionné, non seulement l'entreprise a-t-elle réduit les espoirs des clients ayant l'intention d'acheter l'un de ses véhicules électriques en 2022, mais ceux qui ont déjà passé des commandes semblent tout aussi déçus par les longs retards. Contrairement à Ford, cependant, la société n'a pas entièrement débranché les réservations de véhicules. Un porte-parole de VW à TechRadar a déclaré ceci : "Les clients peuvent bien sûr toujours passer des commandes auprès de nos revendeurs pour les voitures du groupe Volkswagen. Bien que les délais de livraison puissent être plus longs que prévus, pour certains modèles, les livraisons peuvent toujours être livrées d'ici 2022." Cependant, certains de ces modèles dépendront probablement de certaines régions, et la société a fait une mise en garde avec ce qui suit : "En raison d'une forte demande pour nos modèles primés, ainsi que des restrictions dues aux composants provenant d'Ukraine, et la pénurie mondiale de semi-conducteurs, la compagnie prévoit déjà des livraisons pour 2023 pour certains clients." Un conseil, si vous souhaitez acheter une nouvelle voiture électrique cette année tournez-vous vers les marques sud-coréennes tout aussi impressionnantes. La Kia EV6 et la Hyundai Ioniq 5 sont parmi les meilleures voitures électriques que l'argent puisse acheter en ce moment, tandis que la Genesis GV60 une alternative légèrement plus originale est néanmoins impressionnante. Ou, si vous avez plus de budget, vous pouvez toujours opter pour la berline Mercedes EQS " l'électrique ultime". Actuellement, tous les constructeurs automobiles doivent ressentir la pression causée par la pénurie mondiale de puces et la guerre en Ukraine. L’envergure de VW signifie simplement que les effets sur les deux situations se font sentir un peu plus sévèrement. Axel Metz Techradar
Contribution: André H. Martel
Entre vendredi 13h et dimanche 17h, exactement 43 328 personnes ont descendu les marches du Stade olympique, soit une augmentation de près de 75 % sur la dernière édition.
Nous tenons à remercier sincèrement tous les exposants et commanditaires qui ont rendu possible la réalisation de cette cinquième édition qui, grâce à leur participation, nous ont permis de réaliser ce bilan record. L'édition 2022 en chiffres : • 43 328 personnes ont passé nos guichets, soit une augmentation de 75 % sur l'année dernière • 1 751 essais routiers ont été réalisés • 4 500 essais de petits véhicules électriques (vélos, scooters, trottinettes, overboards...) • Plus de 30 conférences • Plus de 100 exposants Rendez-vous au printemps prochain La 6e édition du SVEM, elle se tiendra au printemps 2023, soit les 21, 22 et 23 avril toujours au Stade olympique. Soyez présents à notre prochain rendez-vous ! Le Salon en photos : Cliquez sur ce lien Salon Véhicules Électrique de Montréal
Contribution: André H. Martel
AVIS : Le programme d’Incitatifs pour les véhicules à zéro émission (iVZE) continuera jusqu’au 31 mars 2025 (ou jusqu'à l’épuisement des fonds disponibles).
À compter du 25 avril 2022, les plafonds pour les prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) du programme iVZE augmentera, ce qui accroîtra le nombre de marques et modèles de véhicules admissibles, et la définition des véhicules hybrides rechargeables (VHR) à plus longue autonomie est désormais basée sur l'autonomie électrique en kilomètres (km). Les VHR avec une autonomie électrique de 50 km ou plus seront éligibles à 5 000 $, et ceux sous ce seuil continueront d'être éligibles à 2 500 $. Suite à ce changement, à compter du 25 avril 2022, les VHR suivants sont désormais éligibles à un incitatif de 5 000 $*
Veuillez noter que nous mettons à jour la liste des véhicules éligibles du programme iVZE dès qu'une nouvelle marque et/ou un nouveau modèle est approuvé. Le secteur du transport est la deuxième plus importante source d'émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada. Il est responsable du quart des émissions de GES au pays, et près de la moitié d'entre elles sont produites par les voitures et les véhicules utilitaires légers. Nous pouvons réduire la quantité de GES émis par le secteur du transport en utilisant davantage de véhicules zéro émission (VZE). Un VZE est un véhicule qui a la capacité de ne produire aucune émission d'échappement. Il peut quand même être équipé d'un moteur à combustion interne conventionnel, mais il doit pouvoir fonctionner sans ce moteur. Ainsi, nous considérons que les véhicules suivants sont des VZE :
Programme d’Incitatifs pour les véhicules à zéro émission (iVZE) En mai 2019, afin d’encourager l’adoption des véhicules zéro émission par les Canadiens et les entreprises canadiennes, le gouvernement du Canada a lancé le programme d’Incitatifs pour les véhicules à zéro émission (iVZE). Il y a plusieurs marques et modèles de véhicules zéro émission admissibles. Les consommateurs peuvent acheter ou louer un véhicule admissible et recevoir un incitatif jusqu’à 5 000 $. Pour de plus amples renseignements sur le programme iVZE, veuillez voir la section « Programme iVZE - renseignements généraux » ci-dessous. *Ce changement s'applique également à tous les véhicules identifiés dans l’avis qui ont été commandés le ou avant le 24 avril 2022, mais livrés au client ler ou après le 25 avril 2022. Si vous avez des questions, veuillez nous contacter à iZEV-iVZE@tc.gc.ca. Gouvernement du Canada
Contribution: André H. Martel
Le Jour de la Terre 2022 est une journée consacrée à la sensibilisation de notre consommation sur la planète Terre. Nous devons nous associer à cet événement pour sauver notre planète.
Consommer vert, recycler et développer de façon durable. Une journée et idéalement une vie dédiée à l’environnement.
Partout à travers la province de Québec il y a des activités reliés au Jour de la Terre. On doit tous faire notre part en modifiant notre consommation. Chaque petit geste compte. Que ce soit dans nos habitudes alimentaires, dans nos moyens de transport, ou dans notre quotidien. Il faut modifier notre mode de vie. En 2022, les véhicules électriques permettent entre autres de diminuer notre empreinte écologique. Quel est l’impact écologique des voitures thermiques et électriques ? Les véhicules électriques ont un impact sur l’environnement. Les atouts des voitures électriques pour réduire la pollution sont largement prouvés et reconnus. D’après une étude récente, l’impact d’un véhicule électrique sur le changement climatique (dans son cycle de vie complet) serait 2 à 3 fois inférieur à un véhicule thermique. Les phases ayant le plus d’impact sur l’environnement Pour la voiture électrique, son utilisation ne représente aucune émission de Co2 ou de particules. Les freins et le frottement des pneus sont les seuls éléments qui correspondent à une voiture à combustion. En revanche, les freins sont moins utilisés avec un véhicule électrique, car le frein moteur est beaucoup plus puissant. La production a cependant un impact sur l’environnement, incluant la carrosserie, le plastique, la production de l'acier et la batterie qui a également un impact non négligeable sur certaines ressources. La production du VÉ représente encore environ 75% de son impact sur l’environnement. Pour la voiture à combustion, c’est la phase d’utilisation qui aura l’impact le plus important sur l’environnement (75%). On l’explique par la consommation du carburant et la présence du pot d’échappement. La voiture électrique a moins d’impact sur l’environnement Si on inclut l’utilisation et la production, le véhicule électrique à un impact beaucoup plus faible sur l’environnement que la voiture thermique. En additionnant la production et son utilisation, la voiture électrique revendique 80g/km contre 140g/km pour une diesel et 160g/km pour l’essence. Il nous apparait que la voiture électrique est moins polluante que la voiture à combustion et aura un impact beaucoup plus faible sur le changement climatique. Les manufacturiers travaillent fort pour améliorer certains facteurs, notamment la production des batteries afin de rendre les voitures électriques encore plus vertes, plus efficaces et moins chères. Les écologistes considèrent que le transport est un des secteurs qui a le plus d’impact sur l’environnement notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre, il est de plus en plus nécessaire de consommer écologiquement et les véhicules électriques nous permettent de répondre à ce besoin. La conclusion est claire : nous devons avantager les véhicules électriques ; cependant, pour que leur impact soit vraiment positif sur l’environnement, la production d’énergie verte est cruciale. Le véhicule électrique aura un réel impact sur l’environnement, dans la mesure ou l’électricité utilisée sera issue d’énergie renouvelable. Nous avons la chance au Québec de bénéficier de cette énergie verte et renouvelable. Sachons en profiter. Bonne journée de la Terre à tous nos électromobiles actuels et futurs et à tous nos québécois écologistes
Contribution: André H. Martel
La nouvelle DeLorean fera ses débuts en août et devrait inspirer le véhicule des années 80, sans aucun de ses éléments mécaniques.
DeLorean a dévoilé une image partielle de son nouveau véhicule. Le public pourra finalement l’admirer sur les pelouses du concours d’élégance de Pebble Beach le 18 août prochain. L'image nous dévoile le coin arrière gauche de la voiture électrique, y compris ses larges ailes arrière, son panneau de toit arrière à persiennes et sa peinture bicolore argentée et noire, qui semble être un clin d'œil aux panneaux de carrosserie en acier inoxydable et au noir de la DeLorean d'origine.
Tout le monde ne connaît pas la DeLorean Motor Company, mais la plupart des gens connaissent le produit désormais légendaire du constructeur automobile : le DMC DeLorean . Bien que vendues uniquement pendant les années 1981-1983, les panneaux de carrosserie en acier inoxydable et les portes papillon de la voiture de sport en ont fait et continuent d'en faire un véhicule unique qui fait tourner les têtes. Pas étonnant que le réalisateur Robert Zemeckis ait choisi la voiture pour servir de machine à remonter le temps dans la franchise de films Retour vers le futur. Ce n'était qu'une question de temps, pour qu’un entrepreneur ramène le véhicule notoire à la vie. DeLorean Motors Reimagined en a fait l’acquisition. La société, dont le principal actionnaire est la DeLorean Motor Company qui vend des pièces et restaure les DeLorean d'origine, est sur le point de dévoiler sa nouvelle version du coupé classique de John Z. DeLorean au Pebble Beach Concours d'élegance en août. La voiture que DeLorean porte pour le moment le nom d'EVolved et devrait présenter en avant-première le véhicule de production limité de l'entreprise. Contrairement à la DeLorean à essence initiale, l'EVolved sera propulsée par un groupe motopropulseur tout électrique. Les responsables de l'entreprise gardent le silence sur la plupart des détails clés de la voiture pour le moment, mais le directeur général Joost de Vries, qui a précédemment occupé des postes dans des entreprises telles que Volvo et Tesla, a confirmé à Car and Driver que la DeLorean renaissante devrait offrir une autonomie d’environ 485 km.
TIMOTHY NORRISGETTY IMAGES
La société veut également monter la voiture sur une plateforme sur mesure, bien qu'elle ait l'intention de se procurer le groupe motopropulseur, comme les moteurs électriques et les batteries, dont elle a besoin à l’externe. Comme l'a noté de Vries, "Cela n'a aucun sens pour une entreprise de notre taille de tout intégrer verticalement." Le produit fini doit reprendre les éléments de style de son ancêtre sans recycler son apparence. Comme l'a dit le directeur du marketing Troy Beetz: " la voiture que la société prévoit présenter à Pebble Beach permet d’imaginer à quoi aurait pu ressembler une DeLorean moderne si elle avait existé pendant les 40 dernières années. " Reste à savoir si cela se traduira par une voiture qui fera tourner les têtes comme sa prédécesseure. Néanmoins, la société souhaite créer un véhicule qui réponde à certaines émotions. Cependant, de Vries a ajouté que la future DeLorean a dû sacrifier une certaine efficacité aérodynamique au nom du style.
TIMOTHY NORRISGETTY IMAGES
Malgré son apparence, les performances de la DeLorean originale étaient plutôt médiocres. Ne vous attendez pas à ce que cette facette de l'ancienne voiture soit transférée à la nouvelle. Bien que de Vries ait été catégorique sur le fait que le nouveau DeLorean ne sera pas une hypervoiture, il a déclaré que la société avait cependant conçu le véhicule pour plaire aux personnes qui aiment conduire. Il est clair que les personnes à la tête de ce projet possèdent l'expérience et la passion nécessaires pour créer théoriquement une voiture sport électrique haut de gamme compétitive. Pourtant, il est difficile et dispendieux pour une petite organisation de construire et de produire un nouveau véhicule rentable. Car & Driver veut certainement croire en la promesse d'une DeLorean des temps modernes, et l’organisation est impatiente de voir ce que la société apportera à Pebble en août. Cela dit, Car & Driver souhaite maintenir un peu de scepticisme jusqu'à ce que l'opération commence à livrer des véhicules aux clients. Greg Fink Car & Driver
Contribution: André H. Martel
Tesla a annoncé samedi avoir produit et livré plus de 300 000 véhicules dans le monde au cours du premier trimestre 2022.
Les totaux trimestriels de Tesla de 305 407 véhicules produits et 310 048 véhicules livrés incluant seulement 14 724 véhicules combinés Model S et Model X livrés et 14 218 de ces modèles produits. Cela confirme la livraison de 295 324 et la fabrication de 305 407 Model 3 et Y . Il s'agit d'une légère baisse par rapport aux 305 840 véhicules produits au quatrième trimestre 2021, mais supérieure à ce trimestre en termes de livraisons, pour atteindre un nouveau record de livraison trimestriel, une hausse de près de 70% par rapport au T1 2021. Il faut noter que 17% des Model S et X sont loués, alors que seulement 3% des Model 3 et Y sont loués.
Tesla 2022 (avec l'aimable autorisation de Tesla, Inc.)
Le constructeur automobile entièrement électrique a augmenté ses prix à plusieurs reprises au cours des derniers mois, en plus des hausses de prix massives en 2021 qui ont laissé ses Model Y et 3 loin des modèles relativement abordables prévus initialement. Son modèle le plus abordable pour le marché américain, la Tesla Model 3 de base avec une batterie LFP, commence aux États-Unis à 48 190 $ USD. Au Canada, 61 380 $ CAD. Tesla ne compartimente pas la production, les livraisons ou le ratio de location par marché, et cette décision a influencé le premier trimestre au cours duquel elle produisait des véhicules sur trois continents. La société a affirmé avoir augmenté la production de son usine près de Berlin, en Allemagne, au cours du trimestre précédent, mais a seulement livré ses 30 premiers véhicules Model Y en mars. Tesla a également confirmé que la production du Model Y avait commencé fin 2021 dans son usine du Texas, alors que l’inauguration officielle devrait avoir lieu le jeudi 7 avril. Pendant ce temps, Tesla a temporairement arrêté la production de son usine de Shanghai, en raison d’un arrêt imposé par le gouvernement. En avril dernier, le PDG Musk avait qualifié de "fascistes" les obligations de maintien à domicile de la Californie lors d'une poussée de Covid et avait fait valoir qu'elles limitaient la liberté. Tesla est une exception en Chine en ce sens qu'elle est autorisée à exploiter sa propre usine sans partenaire local.
Tesla Model 3 2022
Les résultats de Tesla faisaient partie des nombreuses mises à jour qui ont été publiées vendredi et samedi, clôturant un trimestre difficile, alors que la plupart des constructeurs automobiles continuent de rencontrer des problèmes de chaîne d'approvisionnement et de production. Tesla fait bande à part, alors que l’industrie attend toujours la montée en puissance GM a annoncé ses ventes pour le trimestre. Aux États-Unis, elle n'a livré que 457 véhicules électriques au premier trimestre 2022, dont 358 modèles Bolt EV et EUV et 99 Hummer EV (ce qui porte le total des Hummer EV à 100, incluant le seul véhicule livré en 2021. Cette situation a été causée par l’arrêt de production de la Chevy Bolt EV, suivie du lancement de production du Hummer EV et de la Cadillac Lyriq , qui devrait être bientôt disponible.
Le GMC Hummer EV VIN 001 2022 sort de la chaîne de montage
Parmi les autres constructeurs qui produisent des véhicules électriques, Audi a également signalé une baisse significative des ventes de ses véhicules électriques au premier trimestre, ainsi que des ventes globales, bien qu'elle n'ait pas encore entrepris la livraison de son modèle grand public, le Q4 E-Tron . BMW, avec ses iX et i4 qui devraient être disponibles à la fin du trimestre, a enregistré des ventes légèrement plus élevées pour le trimestre, par rapport à la même période l'an dernier. Certains autres manufacturiers ont confirmé des augmentations. Aux États-Unis, Hyundai a signalé une croissance de 14 % des ventes pour le premier trimestre 2022 par rapport au premier trimestre 2021, avec une augmentation de 241 % des ventes électriques, y compris un record de ventes sans précédent pour le modèle hybride Elantra. Par contre, Kia a annoncé des ventes en baisse de 5 % pour le trimestre par rapport à la même période l'an dernier, mais elle a déjà livré un nombre remarquable de 5 281 modèles EV6, qui ont commencé à arriver dès les derniers jours de janvier.
Kia EV6 2022
Les ventes de véhicules électriques pour Ford et VW devraient avoir connu une croissance intéressante pour le trimestre, mais les totaux n'avaient pas encore été publiés au moment de la rédaction. Nous mettrons à jour cette pièce lors de leur sortie. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Des primeurs canadiennes, des essais gratuits et une nouvelle Journée de l’industrie
La 5e édition du Salon du véhicule électrique de Montréal (SVEM) se déroulera au Stade olympique du 22 au 24 avril. Plus important événement grand public consacré aux véhicules électriques et hybrides rechargeables en Amérique du Nord, ce salon est un rituel printanier pour découvrir les récents modèles et faire le plein d’innovations. « Dès le vendredi 22 avril, les visiteurs auront accès à plus de 90 exposants, 17 marques, 10 types de véhicules, dont plus d’une dizaine présentée en primeur canadienne. Plus de 5 000 essais de tous types de véhicules sont prévus, et ce, depuis l’intérieur du Stade », détaille Luc Saumure, co promoteur et vice-président marketing du SVEM. Il signale que « la montée fulgurante du coût de l’essence, l’inflation, les incertitudes politiques mondiales et l’urgence climatique donnent un puissant coup d’accélérateur en faveur des véhicules électriques. » Grand attrait pour l’expérience essai-achat En plus de la présence de grands fabricants automobiles, le Salon est une destination prisée pour magasiner parmi une sélection de scooters, vélos, trottinettes et véhicules tout-terrain électriques. « Plusieurs visiteurs sont présents pour découvrir, comparer et acheter sur-le-champ. En fait, le taux de conversion et le ratio d’achat est beaucoup plus élevé que dans tout autre salon traditionnel de véhicules », observe Luc Saumure. Marques et nouveautés : 100 % électriques en primeur canadienne Les camions Ford F-150 Lightning et Transit, le coupé 4 portes BMW i4, les VUS compact Toyota bZ4X (première Toyota 100 % électrique), la Subaru Solterra (première Subaru 100 % électrique), Kia EV6, Volvo C40 et les VUS BMW iX, GMC Hummer et Cadillac Lyriq seront au nombre des nombreux modèles 100 % électriques présentés en première canadienne. Nouveauté : Journée de l’industrie Importante nouveauté, la Journée de l’industrie sera l’occasion de connecter les intervenants des secteurs privé et public, actifs dans l’électrification des transports. Elle accueillera entre autres des fabricants de véhicules, de batteries et de composantes, des fournisseurs d’électricité et des développeurs d’infrastructures et de bornes de recharge. Également, des installateurs, des entrepreneurs, des propriétaires de flottes et des participants du grand public souhaitant approfondir leur expérience. « Nous encourageons l’essor de la filière québécoise des véhicules électriques et des énergies propres, explique Luc Saumure. Le Québec est un formidable espace pour les entrepreneurs et les investisseurs en quête d’expertise, de centres de recherche, de ressources et de tarifs avantageux pour développer ce levier porteur d’emplois. » De l’auto au vélo : des centaines d’essais routiers L’absence de monoxyde de carbone évitant tout danger d’intoxication, les visiteurs pourront faire des essais à l’intérieur du stade avant de s’engager dans les rues environnantes. Pour les vélos, scooters, trottinettes et plusieurs autres petits véhicules, les zones d’essai intérieures seront encore plus spacieuses cette année. Série de conférences Plus de 20 conférences jalonneront ce parcours de trois jours consacrés à la mobilité verte et durable. Antoine Joubert, Benoît Charrette, Jesse Caron seront parmi ces conférenciers. Le Festival des technologies vertes passe au Salon! En plus du SVEM, les visiteurs auront accès au Festival des technologies vertes. Organisé par Foire Écosphère, ce volet du salon met en valeur des entreprises d'alternatives écologiques : énergie du futur, construction écologique, zéro déchet, etc., il apporte une visibilité aux éco entrepreneurs tout en sensibilisant le public à l’égard de l’environnement. Subventions pour les voitures Actuellement, près de 130 000 voitures électriques sillonnent les routes du Québec. Rappelons que les gouvernements du Québec et du Canada encouragent toujours financièrement l’achat de voitures électriques ou hybrides rechargeables, ce qui rehausse l’attrait et participe à l’essor significatif des ventes ces récentes années. Daniel Melançon, président d’honneur 2022 Le chroniqueur et journaliste Daniel Melançon est le président d’honneur de l’édition 2022 du SVEM. Il œuvre dans l’univers automobile, du golf et du sport depuis plus de 25 ans. Horaire, billets et stationnement Vendredi 22 avril : de 9:30 à 21:00 h, Journée de l’industrie. Ouverture officielle au public : 13 h à 21 h. Samedi 23 avril : 10 h à 18 h. Dimanche 24 avril : 10 h à 17 h. Admission générale 15 $, membres CAA à la billetterie 12 $, réservations en ligne 10 $, gratuit pour les moins de 12 ans. Stationnement au Stade olympique, accès en métro par les stations Pie IX et Viau. Partenaires : Intact Assurance, Gouvernement du Québec, CAA-Québec, et l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) Détails au : www.svem.ca
Contribution: André H. Martel
Pour remporter le prix, la Kia EV6 a battu la Renault Mégane E-Tech Electric et la Hyundai Ioniq 5.
La Kia EV6 a été élue la voiture de l'année. Un prix qui permet aux journalistes automobiles de 23 pays européens de sélectionner le meilleur nouveau véhicule des 12 derniers mois. En raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le jury a décidé de ne pas compter les votes des délégués russes. Malgré ce fait, les organisateurs ont précisé que ces votes n'auraient pas modifié le classement du vainqueur ou des seconds.
La Kia EV6 a remporté le prix de cette année en obtenant 279 points des jurés. Celle-ci devance la Renault Mégane E-Tech Electrique avec 265 points . La Hyundai Ioniq 5 a terminé troisième avec 261 points. Les autres finalistes étaient la Peugeot 308 avec 191 points, la Skoda Enyaq avec 185 points, la Ford Mustang Mach-E avec 150 points et la Cupra Born avec 144 points. C'est la première fois que Kia remporte le prix de la voiture de l'année. Selon la classification européenne WLTP, le VÉ est capable d'aller jusqu'à 528 kilomètres avec une charge. La marque propose le modèle sous différentes formes. Par exemple, il existe des options de batterie de 58,0 et 77,4 kilowattheures. Des configurations à traction arrière et à traction intégrale sont également disponibles. "Elle est perçue comme étant une excellente voiture électrique en raison de sa recharge rapide et de son autonomie en fonction du prix demandé. En comparaison avec la Hyundai, la EV6 offre moins de roulis, une maniabilité plus ludique et une direction plus serrée. Un peu plus sportive dans l'ensemble", a déclaré un membre non identifié lors de l'annonce du gagnant de la voiture de l'année .
Aux États-Unis, la EV6 est également disponible avec les batteries de 58,0 et 77,4 kWh. La plus petite batterie sur un modèle à propulsion arrière a une autonomie estimée par l'EPA de 373 kilomètres. La plus grosse batterie augmente l’autonomie à 499 kilomètres.
La version à traction intégrale n'est disponible qu'avec la batterie de 77,4 kWh. Avec deux moteurs électriques, la puissance est de 320 chevaux (239 kilowatts). L'inconvénient de la puissance supplémentaire est que l'autonomie estimée tombe à 441 kilomètres. Fin 2022, la gamme EV6 s'accroitra aux États-Unis pour inclure le modèle GT. Il offrira également une option à deux moteurs et à traction intégrale, augmentant la puissance à 576 chevaux (430 kilowatts). Cette option devrait permettre au modèle d'atteindre 100 km/h en moins de 3,5 secondes. Chris Bruce Motor1.com
Contribution: André H. Martel
Toyota est sur le point de réintégrer le segment des véhicules électriques avec le multisegment bZ4X 2023, dont le style avant-gardiste le distingue des VUS à essence de Toyota . Contrairement au dernier véhicule entièrement électrique proposé par la société, le RAV4 électrique, le bZ4X sera vendu chez les concessionnaires Toyota à l'échelle nationale.
Un modèle à traction avant et à traction intégrale sera proposé, le premier offrant une autonomie d’environ 400 km. La version de production du bZ4X devrait arriver dans les salles d'exposition Toyota des juin 2022. Elle rejoindra alors un groupe croissant de VUS électriques de masse incluant la Chevrolet Bolt EUV , la Ford Mustang Mach E , la Hyundai Kona électrique , la Kia Niro EV , le Model Y de Tesla , et la Volkswagen ID.4 . Quoi de neuf pour 2023 ? La bZ4X sera un tout nouveau véhicule et une nouvelle image pour la marque Toyota et elle devrait être disponible dans les salles d'exposition en 2022. Estimation des coûts d’acquisition XLE $37,000 USD (est) Limited $42,000 USD (est) Toyota n'a pas confirmé le prix de vente de la bZ4X, mais il est question d'un prix de départ d’environ 30 000 $ USD avec un modèle haut de gamme atteignant la barre des 40 000 $. Le modèle d'entrée de gamme sera le XLE; le Limited sera doté de fonctionnalités supplémentaires. Une version LE moins chère pourrait rejoindre la gamme plus tard. Lorsque les prix les fonctionnalités, les options et les versions seront confirmés, il faudra mettre ces données à jour incluant les détails. Moteur électrique, puissance et performances Une configuration standard à traction avant à moteur électrique unique offrira 201 chevaux, alors que la version à traction intégrale avec deux moteurs sera disponible permettant d’accroitre la puissance à 215 chevaux. Selon Toyota, le modèle à traction intégrale pourra atteindre zéro à 100 km/h en 7,7 secondes. Ce n'est pas exactement aussi rapide que les modèles de Tesla, mais cela place la bZ4X en concurrence avec la traction avant de la Volkswagen ID.4 . Dès qu’il sera possible de tester la bZ4X , les spécialistes pourront confirmer ces détails.
La Toyota bz4x 2022 arrière extérieur
Autonomie et recharge de la batterie La bZ4X sera livrée avec une batterie de 64,0 kWh qui, selon Toyota, devrait offrir jusqu'à 400 km d'autonomie pour le modèle à traction avant. La variante à traction intégrale à deux moteurs plus puissante devrait réduire quelque peu l’autonomie, mais Toyota n'a pas encore publié de détails sur ce modèle. La recharge rapide sera conforme aux normes en vigueur et Toyota est convaincue que les panneaux solaires intégrés à la bZ4X devraient capter suffisamment d'énergie pour environ 1 600 km d'autonomie par an. Intérieur, confort et chargement Les photos, confirment que la bZ4X offrira un design de tableau de bord plus futuriste que les autres modèles Toyota, avec un affichage de jauge numérique, un grand écran tactile d'infodivertissement et une large console centrale entre les deux sièges avant. La cabine semble spacieuse et de taille similaire à celle du RAV4, mais c’est difficile pour le moment de confirmer l’espace intérieur tant que le véhicule ne sera pas disponible.
Tableau de bord intérieur Toyota bz4x 2022
Fonctions de sécurité et d'assistance à la conduite Comme plusieurs autres modèles Toyota, la bZ4X sera livrée en mode standard incluant une gamme de fonctions d'assistance à la conduite, notamment la détection des piétons et des cyclistes, l'assistance au maintien de voie et le freinage d'urgence automatisé. Pour plus d'informations sur les résultats des tests de collision du bZ4X, visitez les sites Web de la National Highway Traffic Safety Administration ( NHTSA ) et l'Insurance Institute for Highway Safety ( IIHS ). Les principales caractéristiques de sécurité sont susceptibles d'inclure :
Au fur et à mesure que de plus amples informations seront disponibles, plus de détails devraient suivre:
Drew Dorian Car & Driver
Contribution: André H. Martel
Lors de la première course, le champion du monde de Vries a devancé son coéquipier Stoffel Vandoorne, qui avait obtenu la pole position dans le nouveau format de qualification. Le Britannique Jake Dennis de l'équipe Andretti était troisième avec déjà huit secondes derrière. Dennis avait piloté pour BMW i Andretti la saison dernière et a également remporté sa première victoire lors de sa première saison. Après le retrait de BMW en fin de saison, il est resté fidèle à Andretti.
Dans la deuxième course, le champion du monde de Vries est parti de la première place sur la grille et a longtemps été dans le groupe de tête, mais est retombé à la 10e place dans la phase finale de la course après un contact avec l'ancien champion Jean-Eric Vergne en la DS Techeetah. Le pilote suisse Edoardo Mortara de ROKiT Venturi Racing a remporté la course devant le pilote néerlandais Robin Frijns (Envision Virgin) et son coéquipier de Venturi Lucas di Grassi. Étant donné que les deux voitures Venturi sont des voitures clientes Mercedes-EQ, l'unité e-power de la société souabe semble être la référence actuelle en Formule E avec deux pôles positions et un total de quatre podiums.
Que ce soit uniquement le cas en Arabie Saoudite ou si cela s'applique également à d'autres circuits de course, cela deviendra plus clair le 12 février lors de la troisième course de la saison à Mexico. Là, Mortara concourra en tant que leader du championnat avec 33 points d'avance sur les pilotes d'usine Mercedes de Vries (29 points) et Vandoorne (28 points). Dennis, le premier non-Mercedes, suit à la quatrième place, mais est à égalité de points avec l'ancien pilote Audi Lucas di Grassi, qui est passé à Venturi après le retrait de l'équipe basée à Ingolstadt .
Le pilote allemand le mieux placé est le pilote Porsche André Lotterer (septième avec douze points), qui a raté de peu le podium à la quatrième place lors de la deuxième course. Lotterer n'avait marqué aucun point lors de la première course. Son coéquipier Pascal Wehrlein est 12ème du championnat avec deux points. Maximilian Günther, qui était passé à Nissan après le retrait de BMW, est resté sans points de championnat lors des deux premières courses pour son nouvel employeur. Mercedes-EQ se retirera également de la Formule E après la saison en cours. La saison 9, qui débutera en décembre, verra l'introduction des voitures de course Gen3, la troisième génération de voitures de Formule E. D'autres constructeurs tels que Porsche , Nissan et Jaguar se sont engagés dans la Formule E, et Maserati se joint également à la saison 9. Chris Randall Electrive.com
Contribution: André H. Martel, SPR
Selon le président de Foxconn, les pickup électriques Lordstown Endurance seront livrées en 202227/1/2022
Lordstown commencera à livrer des camionnettes électriques cette année, selon le président de Foxconn, la société qui possède désormais l'usine en Ohio de la startup de VÉ.
« Les camionnettes électriques fabriquées en coopération avec Lordstown commenceront à être expédiées au cours du second semestre de cette année », a déclaré Young Liu dans une interview avec Nikkei Asia publiée dimanche. Il a également déclaré que l’autobus électrique de Foxconn roulera dans le sud de Taïwan vers la même période. Après de nombreux retards dans le lancement de son pick-up Endurance Lordstown a annoncé en novembre 2021 avoir vendu son ancienne usine acquise de General Motors à Foxconn pour 230 millions $ USD (290 millions $ CAD). À l'époque, elle avait déclaré que les livraisons seraient repoussées au troisième trimestre de 2022.
L’Endurance de Lordstown
Lordstown s'est installée dans une ancienne usine de GM en Ohio. Elle avait dévoilé en 2020 que l’usine était en mesure de produire l’Endurance mais avait dû retarder le lancement de la production à plusieurs reprises, suite à de nombreux problèmes. Dans le cadre d'un accord avec Foxconn celle-ci avait effectué un investissement supplémentaire de 50 millions $ USD (63 millions $ CAD) dans Lordstown en octobre 2021, et la compagnie avait alors accepté de conclure un accord de coentreprise avec Foxconn en vertu duquel le fabricant d'iPhone devrait produire l'Endurance. Lordstown avait initialement présenté les moteurs de moyeu de roue comme étant le principal argument de vente pour l'Endurance et ses futurs véhicules. De plus, la société avait autorisé la conception du moteur de moyeu de roue à la société slovène Elaphe et avait prévu fabriquer des moteurs dans sa propre usine.
L’Endurance de Lordstown
Mais le PDG Daniel Ninivaggi, qui a remplacé le PDG fondateur Steve Burns après que ce dernier eut été évincé pour avoir prétendument gonflées des demandes de commande , minimisait l'importance de la technologie, que Ford a rapidement rejetée pour ses F-150 Lightning. Burns a qualifié le lancement du Lightning de moment décisif, affirmant qu'il légitimait l'accent mis par Lordstown sur les camions électriques . Peut-être qu'étant donné l'énorme demande pour le Lightning, Lordstown pourrait être en mesure de se tailler son propre marché, s'il agit rapidement. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Louise Lévesque, responsable des communications pour l'Association depuis plusieurs années, nous a annoncé son départ il y a quelques jours.
Louise a en effet décroché dernièrement un poste au sein de Mobilité Électrique Canada. Nous tenons à la féliciter chaleureusement. Louise mérite amplement ce poste d'autant plus qu'elle a maintes fois démontré ses compétences autant en communication qu'en maîtrise de l'écosystème des voitures électriques. Et heureusement pour nous tous, elle reste dans la promotion de l'électromobilité. Au fil du temps , Louise a rendu de nombreux services à l'Association : Gestionnaire de réseaux sociaux, création des campagnes publicitaires, gestion des communications des différents projets, prise en charge de la diffusion des informations en lien avec les événements, conférences, salons, etc... Louise est un atout positif pour l'électromobilité au Québec et fait partie des femmes qui pourront affirmer hors de tout doute avoir contribué à ce changement de société. De la part du conseil d'administration de l'AVÉQ et de tous les membres : MERCI Louise ! Communiqué officiel du Conseil d'Administration Martin Archambault, secrétaire - AVÉQ Le concept Air Flow qui représentera la marque Chrysler sera dévoilé le 5 janvier prochain27/12/2021
Stellantis dévoilera son concept Chrysler Airflow électrique au Consumer Electronics Show (CES) 2022 le 5 janvier pour présenter sa stratégie de VÉ.
Le constructeur automobile avait initialement expliqué son futur concept baptisé l'Airflow dans le cadre d'un vaste plan stratégique d'électrification présenté en juillet dernier, comprenant une camionnette entièrement électrique Ram 1500 et une puissante Dodge prévue en 2024. Le nom Airflow remonte à 1934. La Chrysler Airflow originale, un modèle familial, fut la première voiture de série conçue avec une soufflerie, représentant une faible traînée aérodynamique. Cela lui avait donné un style épuré distinctif, qui ne convenait pas aux goûts de la plupart des acheteurs de l'époque. Chrysler a rapidement redessiné l'Airflow, puis l'a complètement abandonnée dès 1938.
1934 Chrysler Airflow dans le garage de Jay Leno
Même s’il s'agissait d’un échec, l’aérodynamisme conçu pour l'Airflow, ainsi que sa construction tout en acier, avait nettement donné le ton aux futures voitures. Compte tenu de l'importance du faible coefficient de traînée pour maximiser l'efficacité et l'autonomie, l'Airflow semble être également une référence appropriée pour un VÉ. Ce sera le deuxième concept Airflow moderne, car Chrysler a également utilisé l’appellation Airflow Vision lors d’un dévoilement au CES en 2020. Stellantis revendique maintenant l’installation de quatre plateformes pour véhicules électriques en cours de développement, offrant jusqu'à 800 km d'autonomie et revendiquant jusqu'à environ 13 kwh/100 km d'efficacité.
4 plateformes de VÉ dédiées - 2021 Stellantis EV Day
La société a signé un protocole d'entente avec LG Energy Solution pour assurer l’approvisionnement de batteries en Amérique du Nord et participe financièrement au développement de batteries à électrolytes. Le PDG Carlos Tavares a toutefois déclaré que pour le moment le coût supplémentaire de fabrication des véhicules électriques dépasse largement ce que l'industrie peut supporter. Le seul véhicule rechargeable actuel de Chrysler est la mini-fourgonnette hybride Pacifica . Également disponible avec un groupe motopropulseur à essence conventionnel, la Pacifica basée sur le sous-modèle Voyager constitue l'autre moitié de la gamme actuelle de Chrysler, aux côtés de la berline 300. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Plus de quelques semaines après que la gouverneure générale Mary Simon a lu le discours du Trône, mentionnant brièvement les plans du gouvernement pour lutter contre les changements climatiques en électrifiant les transports, les lettres de mandat que vient de publier le premier ministre Justin Trudeau à ses ministres révèlent un programme incluant les priorités gouvernementales liées aux véhicules zéro émissions (VZE).
Renforcer les engagements passés Dans la lettre adressée au ministre des Transports Omar Alghabra, Trudeau lui demande d'avancer des mesures qui accélèreront la transition du Canada vers les VZE et qui soutiendront le passage vers zéro émission d'ici 2050. Les mesures citées comprennent l'amélioration de l'abordabilité des VZE, y compris les véhicules d'occasion, pour les ménages et les entreprises ; l’élaboration d’une stratégie pour décarboner le fret routier à forte intensité d'émissions ; et le soutien envers les efforts mondiaux visant à réduire les émissions dans les secteurs aérien et maritime. En parallèle, la lettre de Trudeau au ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, réaffirme l'engagement de campagne du Parti libéral pour un mandat de vente de VZE, appelant Guilbeault à finaliser cet objectif dans le cadre du plan de réduction des émissions du gouvernement attendu en mars l'année prochaine. Plus précisément, il demande à Guilbeault de « travailler avec l'industrie, les syndicats et d’autres intervenants pour élaborer un règlement de vente selon lequel au moins 50 % de toutes les ventes de véhicules légers neufs seront des véhicules à zéro émission en 2030, comme étant une étape intermédiaire du Canada pour atteindre 100 % de son objectif d'ici 2035. Cette lettre a également confirmé l’objectif d'atteindre 100 % des nouvelles ventes de camions moyens et lourds à zéro émission d'ici 2040, tel qu’annoncé pour la première fois lors de la COP26. Trudeau ordonne en outre au Conseil du Trésor d'accélérer l'électrification de l'ensemble du parc fédéral des véhicules légers d'ici 2030. L' engagement passé des libéraux de construire 50 000 nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques incluant des stations d'hydrogène à travers le Canada et de soutenir l'installation de stations de recharge dans les bâtiments existants fait également partie des éléments énumérés dans la lettre de Trudeau à Jonathan Wilkinson, ministre des Ressources naturelles. Mehanaz Yakub Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Selon la configuration du véhicule électrique, les acheteurs pourraient payer quelques milliers de dollars supplémentaires, mais chaque version est en hausse d'au moins 1 000 $ USD (équivalence de 1280 $ CAD).
Il n'est pas rare de voir des augmentations de prix pour la nouvelle année d'une voiture, et il semble que Ford ait décidé d'apporter quelques modifications tardives à la Mustang Mach-E 2022 dont les prix avaient déjà été publiés. Selon des discussion basées sur les fans de Mach-E la semaine dernière qui, selon le bulletin d’un concessionnaire, semblait confirmer que le prix des VUS électrique couterait jusqu’à 3 000 $ de plus depuis mercredi dernier. Chaque voiture couterait au moins 1 000 $ d'augmentation, mais selon la configuration de la voiture, le véhicule électrique pourrait coûter jusqu'à 3 000 $ USD de plus.
Ford n'a toujours pas confirmé d'augmentations de prix. Le document du concessionnaire semble cependant démontrer que les prix des Mustang Mach-E Select et Premium ont augmenté de 1 000 $, tandis que les modèles Mustang Mach-E California Route 1 et GT coûteraient 2 000 $ de plus. Pour les acheteurs qui choisissent le GT Performance Package sur la GT, cela augmenterait le coût de 1 000 $, et quiconque aurait décidé d’opter pour la batterie à autonomie plus étendue pour la Mustang Mach-E standard devrait également débourser 1 000 $ USD supplémentaires. Toujours selon le concessionnaire, les augmentations de prix seraient entrées en vigueur pour toute personne passant une commande pour un modèle 2022 à compter du 8 décembre dernier. Ford continue de produire autant de VUS Mustang Mach-E que possible. Les véhicules électriques ont subi quelques retards l' année dernière alors que le constructeur automobile s'efforce d'augmenter sa production, mais les problèmes de chaîne d'approvisionnement continuent de créer un environnement difficile pour les constructeurs automobiles en général. Sean Szymkowski Road Show
Contribution: André H. Martel
General Motors a publié lundi une mise à jour sur le développement du VUS électrique, le Cadillac Lyriq 2023, dont la production devrait débuter au premier trimestre de 2022.
Selon le communiqué de presse de GM, les ingénieurs de Cadillac ont complété 80% des tests de validation, confirmant qu'ils peuvent désormais commencer à finaliser le Lyriq pour entreprendre la production. Toujours selon GM, le Lyriq fait l'objet d'un programme de développement accéléré par rapport aux lancements typiques de véhicules neufs. Le lancement de Lyriq avait déjà été avancé de neuf mois .
Essais Cadillac Lyriq 2023
GM croit toujours qu’elle livrera le Lyriq bien avant la date d'échéance prévue initialement grâce au travail de développement virtuel et à une planification créative. Des tests par temps froid, par exemple, ont été menés en Nouvelle-Zélande en août dernier, pendant l'hiver austral, plutôt que d'attendre le début de l'hiver en Amérique du Nord. Comme les futurs VUS et camionnettes électriques de GM, le Lyriq est basé sur les batteries. La plateforme du Lyriq permettra une répartition idéale du poids avant/arrière 50/50, selon GM. Il sera également doté d'une suspension avant et arrière indépendante avec des amortisseurs standards en fonction de fréquences permettant de différencier des impacts plus petits et des bosses plus importantes sur la route pour une conduite plus douce et une maniabilité plus précise, affirme GM. Le prix de base aux États-Unis sera de 59 990 $ USD, (valeur en argent canadien de 76 305 $ CAD) mais GM n'a pas détaillé les niveaux de finition et les futures options. Le Lyriq sera lancé sous la version Debut Edition, avec une batterie de 100,4 kWh et une propulsion arrière. GM vise une autonomie nominale EPA, de 482 km offrant plus de 340 chevaux et 324 livres-pied de couple.
Les réservations de la version Debut Edition sont complètes et les réservations pour des variantes supplémentaires du Lyriq devraient débuter l'été prochain, a déclaré GM.
GM a précédemment confirmé que le Lyriq serait construit à l'usine de Spring Hill au Tennessee, qui fabriquait à l'origine les véhicules Saturn. Dans sa dernière version, GM a noté que le Lyriq sera construit aux côtés d'autres VUS de la division Cadillac. Le Lyriq fait partie d'un plan visant à rendre Cadillac entièrement électrique d'ici la fin de la décennie. Cependant, plusieurs concessionnaires de Cadillac n'avaient pas adhérés à ce plan lors de son annonce initiale l'année dernière. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le prochain GMC Hummer EV pourrait devenir le prochain véhicule militaire américain, a déclaré le responsable de la division General Motors de la défense dans une entrevue à CNBC publiée jeudi dernier.
Le responsable de la division GM de la défense Steve DuMont dans une entrevue au constructeur automobile du groupe Warren au Michigan, prévoit construire au Centre technique General Motors en 2022 des prototypes du véhicule militaire inspiré par le Hummer EV, baptisé le véhicule de reconnaissance léger électrique" (eLRV) pour évaluation par l'armée américaine. Toujours selon le rapport, l'eLRV devrait utiliser la structure, les moteurs et la batterie Ultium du Hummer EV civil. La capacité de recharge rapide de l’Ultium en 12 minutes offrant une autonomie de 160 km devrait répondre aux nomes militaires.
Véhicule d'escouade d'infanterie de défense GM
Cependant, selon le rapport, l'eLRV ne ressemblerait pas du tout à un Hummer EV civil. Il s'agira probablement d'une transformation similaire à celle du véhicule d'escouade d'infanterie (ISV) produit par la division de la défense de GM. L'ISV utilise la structure et le groupe motopropulseur de la camionnette intermédiaire Chevrolet Colorado ZR2, mais offre une carrosserie entièrement dépouillée. Un véhicule de reconnaissance militaire basé sur un Hummer EV est tout à fait différent. Selon le rapport, GM n'est que l'une des 10 entreprises qui ont répondu à une demande d'informations de l'armée concernant ce type de véhicule. La prochaine étape sera la publication des spécifications détaillées et la construction de ce type de prototype. Deux sociétés seront choisies pour fabriquer des véhicules de production, avec une décision attendue d'ici le milieu de la décennie. Bien que son avenir en tant que véhicule militaire soit incertain, GM a laissé entendre que le Hummer EV pourrait engendrer plusieurs autres modèles civils.
2022 GMC Hummer EV équipé d'accessoires - Salon SEMA 2021
Le Hummer EV initial est un véhicule de luxe, mais la structure de la carrosserie, la boîte à outils de ainsi que la propulsion seront la base des prochains camions pleine grandeur qui devraient être moins dispendieux. GM veut également inclure le Chevrolet Silverado EV, ou Silverado E comme on l'appelle maintenant, qui devrait être disponible à un prix abordable pour les flottes . GM fabriquera le Hummer EV dans la région de Detroit , et l’on prévoit déjà quelques livraisons prévues avant la fin de l'année. Il sera lancé sous forme de camionnette Édition 1, avec environ 1 000 chevaux et un prix de base de 112 595 $ USD équivalent canadien de (141 000 $) transport inclus. Des versions moins couteuses et un VUS GMC Hummer EV suivront. Actuellement, l'usine AM General qui a fabriqué le Humvee militaire d'origine est maintenant utilisée pour l'assemblage de fourgonnettes commerciales pour la start-up ELMS . Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
L'arrivée de la Formule E à Vancouver l'année prochaine est l'occasion de catapulter la conduite zéro émission dans le grand public
Dans le monde de la course, la vitesse l'emporte sur tout, il n'est donc pas surprenant que le premier événement sportif majeur à tourner autour des véhicules électriques soit une variante plus rapide, plus silencieuse et à zéro émission d'un ancien événement sur piste : la Formule E. Avec une accélération de 0 à 100 km en moins de trois secondes, des vitesses allant jusqu'à 280 km/h et une course conçue autour du pilote le plus qualifié plutôt que de l’équipe qui a les poches les plus profondes, la Formule E présente la quintessence de la conduite de véhicules électriques . Et bientôt, cette course sera présentée au Canada suite à l’association de la FIA avec ABB Ltd pour amener la course à Vancouver en 2022. « Ce sont les technologies développées pour la voiture de compétition que les gens conduiront éventuellement sur la route », déclare Éric Deschênes, directeur général et chef des activités d'électrification, de ABB Canada. « La technologie de la voiture de Formule E sera invariablement adaptée aux futures voitures électriques. Les gens peuvent ainsi entrevoir les technologies dont ils pourront bénéficier à court terme, que ce soit dans un an ou dans trois ans. De l'hippodrome à la vraie vie C'est cet élément d'accessibilité des voitures de Formule E qui, selon Deschênes, pourrait exercer une influence significative sur la volonté du public de faire la transition, non seulement parce qu'elle amplifie le facteur cool des véhicules électriques, mais la course permet de démontrer à quel point leurs performances sont supérieures.
Eric Deschênes, directeur général pays et chef des activités d'électrification, ABB Canada.
Eh bien, cela reste à voir, mais en plus de démontrer les performances d'un nouveau type de véhicule, au cours de trois jours, la compétition de Formule E Vancouver en juillet 2022 mettra l’accent sur l'éducation du public, sera inclusive et assurera une plus grande visibilité aux véhicules électriques. « Nous souhaitons créer un village électrique dans les environs immédiats de la piste de course pour que les gens voient, touchent, essaient les véhicules électriques et rencontrent des experts », explique Deschênes. « Il s'agit bien plus d'un événement familial que d’une course de Formule E ABB. » Deschênes estime qu'environ 25 % des spectateurs des courses de Formule E sont ce qu'il appelle des « Thomas », mais il remarque que la structure de la course suscite des conversations constructives et éducatives sur la mobilité électrique. « J'ai récemment rencontré un analyste de l'actualité sportive, un ancien fan d'Indy, qui m’a demandé: 'Pourquoi devrais-je aimer ces voitures ?' Puis rapidement, plutôt que de parler de la course de Formule E, la conversation s’est tournée vers la famille « Eh bien, j'ai deux filles. Avez-vous des enfants?' La conversation sur les enfants nous a naturellement amené à discuter des avantages des véhicules électriques, se souvient Deschênes, ainsi que du fait que la Formule E n'est pas seulement un divertissement, mais qu'elle a été conçue pour combler une lacune dans l'éducation et la sensibilisation du public. « Les gens réalisent de plus en plus que l'objectif de la course n'est pas uniquement de sensibiliser le public à l'absence d'émissions de carbone, mais plutôt de changer la planète entière en termes de dépendance aux combustibles fossiles », explique Deschênes. "Je pense qu’il y a encore des Thomas qui doutent, mais aussi qu'il y a aussi beaucoup d'individus qui se convertissent parce qu’ils croient que c'est la bonne chose à faire." Formule E (qualité) Et en plus de collaborer au changement de la perception sur le rôle et l'importance de la mobilité électrique, la Formule E veut également ouvrir le monde de la course automobile de haut niveau aux femmes. Contrairement à la Formule 1 entièrement masculine, la course électrique recrute et forme activement des femmes à la conduite compétitive dans le but de créer des événements mettant en vedette les pilotes les plus qualifiés, quel que soit leur sexe. «L'objectif est de créer un bassin de pilotes féminins, d'avoir des pilotes masculins et féminins en compétition sur le même circuit. C'est incroyable », dit Deschênes. « Pour le moment, le défi est de trouver ces conductrices. Pour remédier à cette situation, nous avons créé le circuit de compétition féminine FIA ABB d'e-mobilité pour les 12-15 ans. » Emma Jarratt Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Début juin, Toyota a dévoilé sa nouvelle marque de véhicule électrique « bZ », pour « Beyond Zero ». Le premier modèle sous cette marque , le bZ4X Concept , sera disponible chez les concessionnaires canadiens plus tôt que prévu.
Développé conjointement avec Subaru, monté sur une toute nouvelle plateforme dédiée aux véhicules électriques (VÉ) le nouveau bZ4X sera mis en vente dans le monde dès juin 2022. Toyota Canada a déclaré que le véhicule à traction intégrale serait à peu près de la même taille que le RAV4. À l'échelle mondiale, Toyota prévoit produire quelque 70 modèles électriques d'ici 2025, y compris des hybrides et des hybrides rechargeables ; et 15 d'entre eux seront de nouveaux véhicules tout électriques. Bien que très peu d'informations aient été fournies sur le bZ4X, la société a déclaré qu'eil était produit sur une plateforme connue sous le nom d'e-TNGA et qu'il aurait un plus long empattement, des porte-à-faux courts, un intérieur à concept ouvert et un espace intérieur optimal. Il sera initialement construit au Japon, mais la société examinera d'autres sites d'assemblage s'il y a suffisamment de demande pour le véhicule. Toyota Canada a également confirmé que le nouveau véhicule à pile à combustible à hydrogène Mirai de deuxième génération sera mis en vente au Canada avec un modèle 2022, après son lancement en 2021 aux États-Unis. Le nouveau modèle a une pile à combustible plus petite et plus légère ; il s'agit d'une propulsion plutôt que d'une traction avant comme la précédente ; il peut accueille désormais cinq passagers au lieu de quatre ; il a un empattement plus long et un nouveau style. Nous l'avons peut-être conçu trop tôt, car les stations de ravitaillement en hydrogène sont rares au Canada. Toyota a déclaré qu'elle vendrait ce modèle « partout où il y a de l'hydrogène », principalement en Colombie-Britannique et au Québec, mais elle souhaite vendre le véhicule dans d'autres provinces lorsque les infrastructures de ravitaillement seront disponibles. Les véhicules à pile à combustible à hydrogène utilisent l'air ambiant et l'hydrogène pour créer de l'électricité, pour alimenter leurs moteurs électriques. Ils n'émettent aucune autre émission que de la vapeur d'eau, mais certains approvisionnements en hydrogène peuvent être plus verts que d'autres, selon le mode de fabrication. Toyota a déclaré qu'il fallait environ cinq minutes pour faire le plein d'hydrogène de la Mirai.
Toyota Mirai 2021 PHOTO PAR TOYOTA
Actuellement, des véhicules à hydrogène n'étaient disponibles que pour location, mais Toyota Canada a déclaré que la Mirai 2022 sera probablement également vendue. Deux niveaux de finition seront offerts, dont un haut de gamme Limited, qui aura un nouveau style de cabine de dernière génération, un toit ouvrant panoramique et une série d'options pour accentuer la sécurité et la conduite. La nouvelle Mirai sera dotée d'une pile à combustible améliorée et d'un stockage d'hydrogène accru, et son autonomie devrait augmenter de 30 % par rapport au modèle de dernière génération. Les prix et les spécifications seront annoncés à l'approche du lancement. Jil McIntosh Driving
Contribution: André H. Martel
Si l’objectif du plan 100 000 bornes ne devrait pas être atteint d’ici la fin de l’année, les perspectives sont encourageante grâce au dynamisme des ventes de véhicules électriques et l’écosystème créé sous l’impulsion du gouvernement composé de groupes privés ou de collectivités, comme E. Leclerc, LIDL, Système U, Green Yellow, la Métropole du Grand Paris, la FNCCR, ainsi que Izivia, Engie et ENEDIS.
L’année 2020 fut un tournant dans la transition énergétique du secteur automobile. Malgré la pandémie, la filière a constaté une progression inédite des immatriculations de véhicules électriques. Le pays devrait en compter à minima un million en 2022, qu’il sera nécessaire d’alimenter en « carburant ». Le plan 100 000 bornes, initié par les pouvoirs publics, avait pour but de répondre à ce défi et d’encourager la transition électrique du secteur de la mobilité, qui demeure le principal émetteur de gaz à effet de serre en France. L’exécutif voulait créer un écosystème dynamique et, si les 100 000 bornes ne seront pas atteintes un an après, le pari est plutôt réussi. Avec 13,5 millions de véhicules électriques et hybrides rechargeables en circulation en 2030, soit 95 % des ventes de véhicules neufs selon le cabinet d’études Delta-EE, l’objectif des 100 000 bornes de recharges sur le territoire était nécessaire, mais aussi ambitieux. S’il n’était certainement pas rempli, le dynamisme du secteur de la vente de véhicules électriques devrait entraîner le développement du réseau de bornes électriques sur le territoire, créant ainsi un cercle vertueux. Pour rappel, la mobilité électrique a vocation à permettre une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre tout en diminuant la pollution sonore notamment dans les villes puisqu’un véhicule électrique émet 77 % d’émissions de CO2 en moins qu’une voiture à essence en France, de la production jusqu’à sa fin de vie, selon les conclusions d’une étude menée en 2020 par la Fédération européenne pour le transport et l’environnement. Dans une démarche globale pour accentuer la mobilité électrique en France (primes à la conversion, etc.), le gouvernement avait souhaité soutenir le déploiement du réseau de bornes de recharge afin de quadriller le territoire, tout en assurant une diversité d’usages pour soutenir la transition vers le moteur électrique. Avec des acteurs issus du secteur privé comme E. Leclerc (1er CA parmi les enseignes de la distribution français) ou Izivia, une filiale d’EDF, premier exploitant de bornes publiques en France, mais aussi d’importantes collectivités comme la métropole du Grand Paris, des synergies entre les secteurs privé et public se sont lancées afin de créer un écosystème de haut niveau. Selon Olivier Durin, rédacteur en chef du Monde de l’Énergie et auteur d’une tribune sur le sujet publiée dans Le Cercle Les Échos, Izivia fait partie des rares acteurs capable de maîtriser l’ensemble de la chaîne, depuis la partie conseil jusqu’à l’exploitation technique, en passant évidemment, par la fourniture et l’installation des bornes et également les services aux utilisateurs. Peu d’entreprises, en Europe, en sont capables. » La France, très bon élève au niveau européen Le dynamisme du secteur de la mobilité électrique en France et le volontarisme politique lui permettent désormais de se placer à la 2e position dans le classement des pays d’Europe les mieux équipés en matière d’infrastructures de recharge, derrière les Pays-Bas et devant l’Allemagne. L’Hexagone devrait même proposer à terme une borne pour 2 voitures électriques. Sous l’impulsion du plan 100 000 bornes, la France a pu développer un écosystème qui dispose de l’expertise requise afin de réussir le pari du partenariat public/privé du gouvernement. En outre, en sollicitant les grandes enseignes françaises de la distribution, le gouvernement a avantageusement associé au plan des acteurs disposant d’une implantation plutôt homogène sur le territoire et notamment dans les zones rurales, parfois oubliées de la transition énergétique de la mobilité. Si tous les voyants sont au vert, les pouvoirs publics doivent maintenir leur soutien effectif à la filière, pour encourager les conducteurs à repenser leurs usages et à entamer leur transition vers la mobilité électrique. La Rédaction L’EnerGEEK
Contribution: André H. Martel
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